32. Résister serait impoli !

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MARK :

Je pense avoir touché son coeur. Je n'ai pas rompu, moi ! J'ai laissé passer une semaine de façon à réfléchir chacun de notre côté. Je ne peux plus vivre sans elle. Quand est-il pour elle ? Elle m'a ouvert sa porte, a pris soin de moi. Je désire rester avec elle cette nuit. Je finis de boire le café qu'elle m'a préparé. Je l'observe, elle est troublée par ma présence. J'imagine que si elle réagit de cette manière, c'est parce qu'elle n'arrive pas à m'oublier non plus.

Je me penche en avant sur la table pour saisir sa main. Je la lie à la mienne. Ses yeux sont remplis de larmes, je me lève et fait le tour pour me positionner à ses côtés. Je relève sa tête par le menton et j'entame la conversation :

"- Tu es cruelle ! Tu souhaites rompre, je ne suis pas d'accord. Je t'ai expliqué les circonstances de la situation. Je me demande si tu m'as aimé !"

Je choisis de la bousculer pour qu'elle s'exprime clairement sur nous deux. Elle retient des sanglots. Elle est profondément bouleversée.

"- Quelle sera ma vie avec toi ?"

Je suis étonné par sa question. Mais, je vais lui répondre :

"- Nous serions ensemble, franchement c'est tout ce qui compte ! Et puis, je ne te ferais jamais de mal, tu peux me croire !"

J'essaie de la rassurer. C'est la vérité, je ne lui ferais aucun mal, du moins pas volontairement. Comment pourrais-je la blesser ? Puis j'insiste en essayant de trouver des arguments de poids. Je poursuis :

"- Me résister serait impoli !"

Je la regarde avec des yeux de chien battu. Elle sourit, puis éclate de rire. Elle répète :

"- Impoli ?"

Je souris à mon tour. Je la force à se lever, je profite de l'instant clément. Je l'enlace. Elle pose sa tête sur mon torse et ferme délicatement ses yeux. Je revis. Je soupire en fermant à mon tour les yeux. Mon coeur tremble d'émotion. Que c'est bon de la sentir à nouveau contre moi ! Je resserre mon étreinte, mon coeur bat la chamade. Elle reste contre moi, et entoure ma taille avec ses bras. Je sens ses cheveux sur ma peau nu. J'ai peur qu'elle réagisse et s'écarte de moi. Nous restons ainsi plusieurs minutes, sans bouger, sans parler. J'ai la chair de poule.

Elle s'écarte de moi, dépose un tendre baiser sur mon torse. Elle part dans sa chambre et revient immédiatement avec une couverture. Elle m'enveloppe dedans, je suis ses moindres gestes avec attention. Elle prend soin de moi, et j'adore cela. Je la retiens contre moi, j'embrasse ses lèvres. Elle m'autorise l'accès et nous nous embrassons sensuellement. Je ne me pose pas de questions, je dévore sa bouche. Nos lèvres se détachent doucement, je la désire comme un fou. Elle prend possession de ma main, et m'entraine dans sa chambre. Je souris, elle me conduit aux pays des rêves.

Sa chambre est dans la pénombre, son volet est pratiquement baissé. J'aime assez cette ambiance. Je caresse ses épaules, et l'incite à se tourner vers moi. Je lui distribue des petits baisers dans le cou. Mes mains attrapent le tissu de son tee-shirt, et le repousse vers le haut pour passer sa tête. Elle ne me refuse pas. Je contemple son torse dénudé. Elle est belle. Je la repousse sur le lit, et l'aide à s'allonger confortablement. Je retire son pantalon, et ma serviette. Nous ne faisons plus qu'un. Je suis ému, une larme coule sur ma joue. Elle se donne à moi, j'en suis fier et heureux.

Je n'osais plus l'espérer. Je pense que le fait de lui avoir dit " Me résister serait impoli!" l'a secouée. Elle n'a plus osé me refuser. Je prend possession de ses désirs et je lui procure du plaisir. Son cri est comme une douloureuse mélodie qui me rappelle que j'aurais pu perdre ces moments intimes pour toujours. J'ai la chance d'avoir une seconde opportunité de la rendre heureuse. Mes assauts lui soutire des gémissements et des soupirs intenses. Je ressens toute l'émotion de faire l'amour avec elle. Ma bouche recouvre sa peau de baisers. Les sentiments s'expriment naturellement entre nous, raison de plus pour laisser une chance à notre amour de s'épanouir. Elle ferme les yeux, son corps se cambre sous mes "va et vients", je suis satisfait des exaltations que ressent mon coeur. Il n'y a qu'elle pour me faire ressentir toutes ces émotions.

Nous écrivons ce soir, la poésie de notre amour. Chaque cri rime avec plaisir, chaque soupire rime avec désir. Les rimes s'accompagnent de cadences minutieuses alternées entre douceur et possession dévastatrice. L'excitation qui unie nos corps est presque douloureuse tellement elle est puissante. Je croise nos doigts en repoussant ses mains derrière sa tête, je maltraite son corps qui se tord de plaisir. Sa poitrine se déploie pour mon plus grand bonheur. Ce moment érotique s'accompagne de touches délicates de romantisme. Je suis perdu dans ma tête avec tous ces sentiments qui s'affichent dans mon cerveau.

Devant l'attraction et la conspiration de nos deux corps pour nous relier, nous sommes impuissants. Son impolitesse n'est plus de me résister, mais de me séduire effrontément, en enroulant ma taille avec ses jambes. Mon cerveau disjoncte, elle est divine et rebelle à la fois. Son hardiesse ne me laisse pas insensible. Mon ardeur décuple, et je sens que mon patience arrive à son terme. Je la serre dans mes bras, pour la rapprocher de moi davantage. Elle sent bon, son visage qui exprime le fantasme m'inonde de joie. Je fonds devant cette fille merveilleuse. Je n'envisage même pas de ne plus la voir, ce serait comme me tuer sans pitié.

Nos doigts sont toujours croisés, je gémis mon désir. Je me laisse gagner par l'euphorie de répandre mon fluide dans son corps. Je mordille sa lèvre, je la mangerais tellement elle est désirable. Je fais un trop plein d'émotions, je pleure quand je pars dans son corps. Elle ouvre ses yeux, et découvre mon visage bouleversé. Elle me fixe et essuie mes larmes avec ses doigts. Elle souffle pour en sécher certaines. Je ne peux pas bouger, elle me scotch à elle. Je pose ma tête sur sa poitrine, je m'accroche à sa taille. Nous restons ainsi jusqu'à ce que je frissonne. Elle m'invite à rentrer dans le lit avec elle. Je ne me fais pas prier.

Elle se tourne vers moi, et caresse du bout de ses doigts mon torse. Je frémis à ce toucher tendre. Elle m'informe :

"- Je dois partir demain. Je vais chez ma mère. Mes bagages sont déjà prêts"

Mon coeur manque un battement. Elle s'en va loin de moi......

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Quel beau moment de retrouvailles, vous ne trouvez pas ?


Au hasard dans un aéroport/ Mark (tome 6 vie de groupe GOT7)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant