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Deux mois plus tard. 


Kamel -  Tu descend manger ? 

- J'arrive. 


Il referme la porte. Quelques seconde plus tard il la réouvre.


Kamel - Je peux te parler ? 


Je le regarde simplement, il entre en refermant la porte. Mon avis lui importait peu. 


Kamel - Ça va durer combien de temps tout ça ? 

- Quoi donc ? 

Kamel -  Ces tensions là. Tu vas nous faire la tête combien de temps ?

- J'ai quand même fait un mois dehors grâce à vous. 

Kamel -  Tu crois que ton père ne s'en voulait pas ? Tu crois qu'on ne savais pas où tu étais ? 


Savoir qu'ils se sont tout de même inquiété pour moi me fait du bien 


- J'étais où ? 

Kamel -  J'ai contacté Fahd et il m'a dit que tu étais chez sa collègue. Franchement plus jamais tu fais un truc pareil, j'avais honte de demander où étais ma cousine à quelqu'un qui m'est aussi éloigné. 

- Excuse-moi de t'avoir dérangé. 

Kamel - Tu vois comme t'es insolente ? dit-il en se levant. 

- C'est bon je n'ai plus faim. 

Kamel - T'es vraiment bornée putain. Va te faire foutre dit-il en sortant tout en prenant bien soin de claquer la porte. 


Il est en colère ? Tant mieux. J'ai tout de même été mise dehors, et leur paroles ont été blessante. Bien évidement que je vais leur pardonner mais là je préfère rester dans mon coin. 


Mon téléphone vibre et affiche un message de la part de Sabrina me demandant de passer pour une journée de shopping. J'ai bien évidement accepté, c'est vraiment trop mon truc. 

J'avais faim, mais après la dispute avec Kamel, je ne voulais pas descendre dîner, ça allait être gênant.

(...)

Le lendemain comme prévu, je me suis préparée pour sortir avec Sabrina, j'espérais intérieurement que mon père et Kamel seraient sortis ou seraient simplement dans leur chambre. En descendant les escaliers, j'ai croisé mon père. Je lui dis bonjour.


Papa- Bonjour. Tu vas où ? 

- Faire les magasins. 

Papa -  Inaya...

- Je ne serais pas seule je réponds pour le rassurer. Instantanément, je vois ses sourcils se froncer, il doit sûrement penser à Yazid. Sabrina sera avec moi, c'est une  collègue de mon stage. 

Papa - Hm. Faites attention.

- Oui. 


Je sors de la maison, le coeur serré. Mon père et moi sommes très proches, j'avais la haine contre lui mais ça me blesse d'avoir ce genre de relation avec lui. 

La filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant