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INAYA


Pendant  le cours, j'ai remarqué que Walid était à côté de Leyla qui riait discrètement. 

Je n'avais même pas remarqué, mais quand j'y penses ça fait longtemps qu'ils se mettent ensembles en cours. Peut-être qu'ils sont en train de se rapprocher. Je me sens bête d'avoir manqué ça, et puis il m'en a même pas parlé. 


D'ailleurs ça fait un moment que je ne leur ait pas parlé. Je crois que je parle à personne en ce moment. 


En sortant des cours, j'ai voulut aller parler à Leyla mais je n'ai pas pu la ratraper. Par contre Walid qui était resté à la fin du cours est venu me retrouver. 


Walid -  Alors Ina' ça va ? 

- Ça va et toi ? 

Walid -  Ça va. 

- Toi et Leyla ? 

Walid -  Quoi ? 

- Vous vous parlez maintenant ? 

Walid -  Bah oui, ça fait un moment quand même. Je t'en avais parlé en plus. 

- J'ai oublié, je..

Walid -  Laisse c'est pas grave. Amy elle ne viens plus du tout ?  me coupe-t-il

- Non, pas avant son accouchement. 

Walid -  Elle est enceinte ?? dit-il surpris

- Tu ne le savais pas ? Elle est à huit mois. 

Walid - Ah ouais ça fait un moment alors, j'ai pas remarqué. Ina' tu fréquente quelqu'un en ce moment ? 

- Pardon ? 

Walid - T'as un mec ? 

- Pourquoi tu me demande ça ? 

Walid -  Non rien. Bref, je vais te laisser, à lundi.

- A lundi.


Bizarre. Je vais dans ma voiture et prends la route pour la maison. Comment j'ai pu rater ce rapprochement entre lui et Leyla, je m'en veux. A parement il me l'a même dit. 


A la maison, je vois une valise dans l'entrée, mon père est sûrement revenu. 

Je me dépêche d'enlever mes chaussure et d'aller le chercher. Il était dans sa chambre, en train de chercher quelque chose. 


- Papa ?

Papa - Ah bonjour Inaya ça va ? 


Il était plus doux qu'avant, il me sourait, ça faisait longtemps qu'il n'était plus comme ça. 


- Ça va et toi ?

Papa - Hamdoulil'Allah. Je viens de rentrer, j'étais en Allemagne pour régler quelques affaires. 

- Pourquoi tu ne me l'a pas dit ? 

Papa - Tu étais en cours. 

- Ah oui c'est vrais. 

Papa -  Je t'ai manqué ? dit-il en souriant. 


Je suis allée dans ses bras, je lâche quelques larmes discrètement. Mon père me sert plus fort. J'ai cru que je l'avais perdu. Ça paraît exagéré, mais c'est vrais; j'ai besoin de lui comme personne. C'est mon seul parent et j'ai besoin de garder ce lien que l'on a toujours eut. 

La filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant