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                                                                                              INAYA


Trois jours depuis le soir  où Yazid a essayé de m'appeler, deux jours qu'il m'appelle toutes les deux heures.  Mais s'il penses que je vais répondre, il peut se mettre le doigt dans l'œil. 


J'étais en cours avec Leyla et Amy. 


Walid -  Monsieur vous pouvez répéter la dernière phrase s'il vous plait ? crit-il du fond de la salle.


Je me tourne vers lui, il ne me regarde même pas. Il me dis bonjour chaque fois qu'on se voit mais sans plus, je pense l'avoir réellement blessé. Je comptais aller le voir à la fin de cours de toute manière. 


Comme prévu, une fois la cours terminé, je suis allée le voir, il n'avait pas l'air ravi de me parler. 


Walid -  Tu veux quoi Inaya ? 

- Je m'appelle Inaya maintenant ? dis-je en essayant de rire


Il me regarde d'un air très sérieux, je comprend qu'il ne veut pas du tout rire avec moi. 


- Walid je suis désolée. 


Il tourne la tête par dessus son épaule.


- Vraiment. Je n'aurais pas dû te parler comme je l'ai fais. 

Walid -  Ina qui s'excuse ? Vraiment ?  dit-il en souriant. 

- Tu ne m'en veux plus ?

Walid me checkant -  Mais non Ina


Je lui fais un grand sourire, j'avais tellement peur de perdre mon ami. Walid c'est quelqu'un qui compte vraiment pour moi au fond.


Walid- C'était dur de te faire la gueule. 

- J'imagine.


Il rit et nous sortons de la fac. 


- Walid t'es toujours sur cette fille ? 


Il me regarde quelques secondes puis détourne le regard.


Walid -   Si je te répond ça changera quoi ? Tu as été clair, tu ne m'aidera pas lâche-t-il froidement


Ce n'est pas totalement faux, on changes alors de sujet. Amy m'attendais avec Leyla devant sa voiture. 


Walid -  Bon Inaya je vais te laisser, déjà l'autre elle me regarde mal, ses yeux d'asiat' là.


En effet, Amy regardait de travers Walid, c'est fou comme elle le déteste, pourtant je ne les ait jamais vu se disputer ou même se parler. Quand j'ai demandé à Walid quel était le problème, il disait lui-même ne pas savoir la cause. 

La filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant