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INAYA

Amy — Inaya laisse-le, il faut qu'il dorme

— Mais on s'amuse bien là dis-je en portant son fils et le couvrant de bisous.

Amy — Ce n'est pas parce que t'es en manque d'affection que tu va te lâcher sur mon fils. Va te chercher un nouveau mec

— Ha ha ha riai-je ironiquement. Je suis morte de rire.

Amy — Donne moi mon fils.


Le petit Abdelaziz refuse bien évidement, Amy râle et le laisse avec moi.
Deux semaines sont passées depuis ma rupture avec Yazid. 
Les premiers jours je ne réalisais pas, c'était comme si nous allions nous réconcilier dans les jours qui suivent. Mais la semaine d'après, je n'ai fais que me morfondre dans mon lit. Je ne faisais que pleurer, en repensant à tous nos projets, nos moments passés ensembles etc. 

Depuis deux jours, je suis chez Amy, elle et surtout son fils me remontent le moral à fond.  Je me sens mieux.


Le soir on s'est posées toutes les deux devant la télévision, avec deux gros pots de glace à la coco. C'est ce qu'Amy mangeait tout le temps lorsqu'elle était enceinte, depuis elle en a toujours dans son frigo.

Le Bebe dormait, Kassim était parti.


Amy- En vrais t'es toujours triste ?

— J'ai encore l'impression que c'est pas finit.

Amy— C'est l'habitude. À chaque fois vous vous disputez, vous vous séparez et vous retournez ensemble. C'était n'importe quoi.

— C'est l'hôpital qui se fou de la charité. 

Amy — Mais nous il y a un enfant en jeux, c'est pas pareil.

— Ça reste la même chose. Si vous vous remettiez ensemble c'était pas pour le petit, bébé arrête ton cinéma. 

Amy — Mais on est là pour se disputer là demande-t-elle à court d'arguments

— C'est toi.

Amy — En tout cas. Je penses que c'est mieux comme ça.  Même si je commençais à l'apprécier depuis la fête d'anniversaire.

— Mais je comprends pas pourquoi il est aussi pressé de se marier. Surtout qu'il connaît très bien la situation.

Amy — J'en sais rien. C'est peut-être parce qu'il voit son cousin se marier et construire une famille. Il veut sûrement faire la même chose.

— J'en sais rien.

Amy — T'aurais dû accepter.

— Non. Pas comme ça déjà, c'est quelle manière de faire une demande en mariage ça ?

Amy — Tu accepté ou tu me quitte l'imite-t-elle en prenant une voix grave.



Nous explosons de rire, le pire c'est qu'il s'y est vraiment pris comme ça.


— C'est même pas ça le problème en vrais. Mais j'ai trop de problèmes de familles à régler, si je rajoute ça, c'est un fiasco. Et puis dans tous les cas, je sais que ça serait venu au même résultat.

Amy — Sur ce coup il a été égoïste.

— Tu penses qu'il est triste ?

Amy — Bah oui ! Les hommes ils ne le montrent pas mais au fond ils sont touchés. Kassim m'a même avoué qu'il avait lâché sa meilleure larme au volant après une de nos ruptures.

La filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant