Les révolutionnaires

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Pdv Zoro :

On s'enfonçait de plus en plus dans la campagne. Au loin, on apercevait des petites montagnes. Seul le bruit des sabots de nos chevaux et des roues de la charrette sur les pierres venait perturber le silence.
Plus on avançait, plus il faisait froid. Le soir, nous avions atteint les montagnes. La particularité de cette île était qu'elle était divisée en quatre partie. Dans chacune d'elle, la saison était différente. Là où nous étions, on était en hiver.
On s'arrêta dans une clairière. Moi et les autres marchands d'esclaves, on installa un camp, on fit un feu, et on prépara à manger. Je rapportai de la nourriture aux prisonniers, ajoutant discrètement de la viande. Nos montures, une fois attachées, furent également nourries.
Le lendemain matin, on reprit notre route. Le sentier était de plus en plus escarpé, tandis qu'on progressait dans les montagnes, allant de plus en plus haut. Soudain, mon cheval s'arrêta. Je compris trop tard. Une avalanche de pierres.
« - STOP ! ARRÊTEZ VOUS ! criai-je.
Puis soudain, un poid lourd tomba sur ma tête et tout fut noir.

Pdv Ain :

Je venais de me réveiller. J'étais allongée sur un lit, dans une salle/grotte. C'était comme si quelqu'un avait essayé de creuser une pièce dans la pierre. À côté de moi, sur d'autres lits, gisaient les autres esclaves qui se trouvaient dans le convoi avec moi. Je mis un moment à me rappeler ce qui s'était passé. L'avalanche de pierres.
Tout à coup, je me redressais.
Zoro.
Où était-il ?
Je ne savais pas s'il avait survécu. Il fallait que je le voie. Je marchai faiblement vers la porte.
« - Où vas-tu ?
- ...
- Suis moi dans mon bureau. »
C'était une jeune femme au cheveux bruns et détachés. Je la suivis donc dans son bureau. Il était époustouflant.
Tout un mur de la pièce était en verre et donnait une superbe vue sur les montagnes. Le reste des murs était en pierre.
Au milieu, il y avait une grande table en bois. Elle me proposa une chaise sur laquelle je m'assis.
« - Je suis Érine. Et toi ?
- J-je suis Ain.
- Tu te trouves actuellement dans l'une des bases secrètes des révolutionnaires. Tout à était creusé dans la montagne. L'avalanche, c'est nous qui l'avons déclenchée, afin de vous libérer. Nous sommes en pleine mission pour libérer les esclaves de l'île.
- Où sont les marchands d'esclaves qui ont amenés le convoi ?
- La plupart sont morts. Deux ont survécus et sont actuellement nos prisonniers. »

Pdv Zoro :

Le sol en dessous de moi était dur. J'avais horriblement mal à la tête. J'entendais des bruits de pas, le son d'une clé qui ouvre une serrure et le grincement d'une porte en métal que l'on ouvre. On me redressa d'un coup sec et on m'amena je ne savais où. On s'arrêta et on enleva le bandeau attaché devant mes yeux.
Je mis un moment à m'habituer à la lumière. J'étais dans une grande pièce creusée dans la pierre, et une grande vitrine donnait vue sur les montagnes. Un homme imposant était assis derrière son bureau, ainsi que trois autres personnes qui avaient également l'air très importante.
« - Roronoa Zoro. Tu es finalement en vie, dit l'homme qui semblait être le chef. Je suis Dragon. Le père de Luffy. »
Je le regardais avec des yeux ronds. J'étais en face du Chef des Révolutionnaires. Et également le père de mon ancien capitaine.

« - Pourquoi es-tu devenu un marchand d'esclaves ? Je te croyais fidèle à Luffy

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« - Pourquoi es-tu devenu un marchand d'esclaves ? Je te croyais fidèle à Luffy. D'après certain de mes alliés, tu te serais même sacrifié pour lui.
- C'était pour libérer quelqu'un cher à une amie à moi.
- Ah oui ? Qui est-ce ? »
Je lui expliquai donc mon plan élaboré avec Ain et Killer. Finalement, je dus lui raconter tout ce qui s'était passé depuis ma séparation avec les Mugiwara. Il m'écoutait, impassible.
Lorsque j'eus fini, il ordonna qu'on m'enlève mes menottes et me laissa m'assoir. Il m'assura qu'Ain avait survécu.
« - Je pense que je devrais te présenter quelqu'un, dit-il. »

Je reviendrai  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant