Prologue

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« Pour voir la vie en rose, tu devras passer par ses épines. »

Il y a trois étape dans la dépression.

La première, c'est le déni.

« Est-ce que tu te sens bien ? » « Tu es bien cernée dis-donc, est-ce que tu dors bien ? » « Mademoiselle ? Vous êtes très pâle, tout va bien ? » « Chérie... Tu sais que tu peux me dire si ça ne va pas »

Et à toutes ces questions, un seul mot à la bouche comme réponse ; « Oui. »

Non, tu ne vas pas bien. Non, tout ne va pas bien. Mais tu ne t'en rends pas compte, tout ça est devenu normal pour toi. Et pour tout dire, tu ne cache pas seulement la vérité à tes proches, tu la cache d'abord et surtout à toi même.

Tu continue à agir comme si de rien n'était. Tu te caches derrière un sourire ridicule et des phrases types comme « T'inquiète, je vais bien » ou « J'ai juste un petit coup de mou, c'est rien ».

Et le pire dans cette phase, c'est que tes proches y croient dur comme fer. Ce qui te renforce dans l'idée qu'il n'y a aucun problème.

Mais bientôt, la routine t'étouffe et le regard que tu portes à ton égard devient flou.

Tu es progressivement en train de passer à la deuxième étape ; la descente aux enfers.

Tu commences doucement à pleurer. La culpabilité te gagne, aussi bête que ça puisse paraître, même si dans tout ça, tu n'y est pour rien.

Et puis, au fil du temps, tu commences à tout haïr. Tu es noyé dans ta peine et dans ton esprit, tu n'as pas le moyen d'en sortir. Il n'y a aucun échappatoire, aucune porte de sortie.

Et d'un coup, tout explose. Ta douleur se décuple. Et ton angoisse aussi. Tout n'est qu'éreintement et endolorissement. Ton corps te fait mal. Chaque inspiration est une instance pour tes poumons. Ton cœur se serre perpétuellement. Jouer un rôle est devenu de plus en plus dur.

Les pulls et tee-shirt à manches longues sont tes alliés et l'anticerne, ton meilleure ami.

Des cicatrices s'impriment sur ton corps et ton âme. Tu t'imprègnes de ta souffrance pour avoir le courage de la combattre. Tes boursoufflures sont ton moyen de souffler et de te concentrer sur autre-chose que tes problèmes.

Cette phase est très complexe. Au mieux, tu t'apitoies sur ton sort, n'étant que spectateur de ta propre vie, subissant et attendant patiemment que le calvaire se termine. Au pire, les papillons noirs prennent possession de ton âme et tu te plonge dans la haine, le besoin d'atténuer la douleur par tous les moyens, et malheureusement, il n'y a pas de bon moyen. Toi, tu veux être acteur du calvaire. Et par la suite, tu caches tes résultats aux yeux des autres pour continuer sans encombre.

Tous tes faits et gestes sont contrôlés par tes pensées noires, par ta mélancolie... par tes démons.

Ah... ces fameux démons ! Ils rythment nos journées, nos nuits, nos vies, nos pensées, nos réactions, notre jugement.

Ils sont là quand tu sombres. Quand tu te détruis. Quand l'amertume remonte dans ta gorge. Quand la culpabilité fait de toi une épave au beau milieu du triangle des Bermudes.

Ils t'accompagnent dans tout ça, ils « t'épaulent ».

Grâce à eux, tu n'as même plus de larmes pour pleurer, non... Tu as dépasser ce stade depuis bien longtemps.

Tu ne fait que marcher dans un désert erratique de douleur, attendant la prochaine épreuve, avide de te sentir vivant. Et à ce moment là, tu es passée à la troisième étape ; le néant.

Ton regard est vide, ton esprit, lui, perdu dans les abymes. Tu ne ressent plus rien, tu n'es plus qu'enveloppe charnel, ton âme s'est envolée à des années lumières, n'attendant qu'une seule chose, pouvoir renaître.

Mais pour cela, il n'y a qu'une seule solution ; être sauvé.

Et ensuite, il y a la quatrième étape, le tourbillon.

Pourquoi je ne vous est pas parler de la quatrième phase ?

C'est très simple. Tu y entre soit parce tu replonge dans les débuts de tes tourment tout seul ; tes démons ont réussis le boulot. Soit parce qu'un nouvel élément déclencheur s'est produit.

Alors, la spirale infernale commence. Encore. Et encore. Jusqu'à te pousser à bout. Et si tu n'est pas sauvé, comme ce qu'attends ton âme déchue, ton histoire se terminera. Un peu différemment des histoires normale, certes, mais elle se terminera. D'ailleurs, souvent l'histoire se termine de la même façon.

***

COUCOOUUW

Ca y est !!!

J'ai enfin publier le prologue de cette histoire ! Trop contente!!

C'est le premier vrai livre que je publie et où je veux et je vais vraiment m'investir !

Pour info : - Je vais essayer de poster toutes les semaines, au plus tard toutes les deux semaines. Je dis bien « essayer » car je sais que j'ai très vite des pannes d'inspi donc je vais me booster.

VOILI VOILOU

Si vous avez des choses à dire sur mon chapitre, et bah qu'est-ce que vous faites encore là ? Bougez vos p'tites fesses et allez y !

Je vous aime déjà !

Des bécos sur vos joues !

Victoire

My Heart Pounds WildlyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant