My Heart Pounds Wildly

Chapitre VII

Précédemment :

« - Oh pardon ! Excusez-moi ! J'étais dans la lune et je ne vous ai pas vu ! m'exclame-je en voyant une énorme tache de café noir encore fumant. »

***

« L'amitié est la similitude des âmes. »

- Alcuin -

Quand mon regard remonte au visage de la personne en question, j'écarquille les yeux. C'est le portrait craché de Zach, le seul garçon avec qui nous passions du temps, en dehors de Lee, Kat et moi à New-York. Et même beaucoup de temps, je dois dire.

Zach était un garçon plus qu'adorable. Lee était d'ailleurs un peu jaloux. Au fond, je le comprends. Je passais presque plus de temps avec Zach plutôt qu'avec lui. Mais bon, ça ne l'excuse en rien ! Il avait une copine. Elle se prénommais Allycia et était - quoi que l'on puisse dire - magnifique. Ses cheveux noir et ses yeux de la même teinte contrastait beaucoup avec sa peau très pâle. Sa beauté était inéluctablement présente. Nous étions amie et je tenais beaucoup à elle.

Bref, revenons-en au grand noir à la peau caramel qui se tient juste devant moi. Il portait un t-shirt noir moulant, et un pantalon de jogging gris. Ses yeux, également noirs, me fixent d'un air désolé.

- C'est pas grave, ne t'inquiète pas, tout est de ma faute, sourit-il doucement.

- Bien sur que non, ce n'est pas de ta faute ! Regarde-toi ! Tout mon café brûlant s'est renversé sur toi ! Je ne t'ai pas ébouillanté j'espère ? m'active-je.

Chassez le naturel, il revient au galop ! Tu n'as pas échappé à la manie stressé de ta mère... me charrie mon subconscient.

La ferme foutu conscience ! rétorqué-je sur un ton autoritaire. Toujours son mot à dire celle là...

- Ne t'inquiète pas je te dis ! J'ai l'habitude, rigole-t-il se moquant surement de mes manières.

- Tu as « l'habitude » ? L'habitude de quoi, au juste ? L'habitude que des filles dans la lune et très maladroite renversent leur café brûlant sur toi ?

Il explose de rire. J'aurai au moins le mérite de l'amuser.

- Non, Sherlock ! L'habitude de la chaleur je veux dire.

- Oulala... ne me dit pas que... Je t'en supplie !

Il rit une nouvelle fois.

- Mais non ! Je suis soudeur à mes heures perdues. Et même si ça avait été ça, ça n'aurait pas été des nanas, si tu vois ce que je veux dire... dit-il avec des milliers de sous-entendus dans le regard.

- Hein hein... Oh ! J'ai une super idée, tu va être mon nouveau meilleur ami !

- Marché conclu ! A la seule condition que tu devienne ma nouvelle meilleure amie.

Pour la première fois de la discussion, je me détends un peu et ris.

- Évidemment, cela va de soi !

- C'est parfait alors ! Pour honorer notre contrat, puis-je offrir un autre café à ma meilleure amie ? demande-t-il à tâtons.

- Oh non ! Je ne voudrais pas...

- Tu ne veux pas mais moi je veux, me coupe-t-il.