f o u r t h

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✲'*。

Astoria se sentit éblouie par le soleil ce matin-là, ayant oublié de fermer à coup de baguette les rideaux. Elle se frotta les yeux pour se réveiller mais rien n'y faisait. Elle se redressa mais regretta immédiatement, il était évident qu'elle avait la gueule de bois. De l'endroit où elle se trouvait -apparemment une chambre où ses bagages avaient été déposés- elle pouvait entendre le tintement de voix de sa sœur. Elle devait déjà faire sa loi. Tori se leva pour aller rejoindre ses amis. Après avoir fait quelques pas, elle entendit la lourde porte d'entrée claquer. Astoria, n'entendant plus la voix incessante de sa sœur, pensa qu'elle avait dû sortir. Arrivée dans la pièce principale, Astoria vit un ou deux elfes de maison. Le plus proche d'elle qui semblait être masculin fit une révérence et se présenta :

— Enchanté Miss, je- Arnold pour vous servir, miss.

Il semblait peu sûr de lui mais fut rassuré lorsque Astoria lui fit un grand sourire. Le petit elfe ne devait pas faire plus de 70 centimètres. Sa voix était fluette à souhait.

— Enchantée Arnold, je suis Astoria, mais tu peux m'appeler Tori.

L'adolescente avait l'habitude de vivre accompagnée d'elfes de maison, elle avait d'ailleurs Miles chez elle dans son manoir. Elle avait vécu avec la petite chose depuis toujours et aujourd'hui il était impensable qu'elle l'abandonne. Il comptait beaucoup pour Astoria.

— Arnold, si miss le permet, appellera Madame Astoria, miss Tori ?

Il était clair que l'elfe était peureux face à la cadette Greengrass. Il tremblait de toute sa petite taille si bien qu'Astoria crut qu'il allait tomber à la renverse.

— Avec plaisir Arnold, répondit Astoria, se replaçant une mèche de cheveux rebelle.

Elle s'approcha ensuite de l'autre elfe qui cette fois semblait être une femelle. Cette dernière se cachait derrière un fauteuil en velours aux fidèles couleurs de Serpentard : vert et argent.

— Et toi, tu es ?

— Oh désolée madame Greengrass, Élis s'est mal conduite et aurait dû se présenter Élis se fera punir, sévèrement, dit le petit être, se cachant d'autant plus derrière le fauteuil qui paraissait immense à côté d'elle.

— Non, non, Élis ! Je suis heureuse de te rencontrer mais, comme je l'ai dit à Arnold, Tori suffira amplement, se précipita Astoria tout en se penchant en direction de la fameuse Élis.

Elle en profita également pour lui serrer la main. L'elfe se recroquevilla sur elle-même, gênée. Les deux elfes partirent en direction de la cuisine pour préparer le petit-déjeuner pour Astoria, la laissant seule dans cette pièce immense qu'elle ne connaissait pas. Des pas se firent entendre et elle vit un blond dans l'encadrement de la pièce.

Sa voix résonna :

— Alors comme ça on joue la carte de la charité, Greengrass ?

— N'importe quoi Malfoy, se défendit Astoria.

La veille ils avait passé une nuit assez... perturbante ? Ils n'avaient pas arrêté de flirter ensemble et de se chercher. Si bien qu'Astoria crut qu'ils allaient se sauter dessus. Draco avait dans sa main son éternel verre de whisky. Il portait un jean noir ainsi qu'une chemise de la même couleur. Chemise, qui taillée près du corps, laissait paraître son torse bien formé. Draco croisa ensemble ses jambes. Il s'installa dans un des fauteuils derrière lesquels Élis s'était cachée précédemment. Il attrapa un journal et fit mine de le lire tout en jetant des regards pleins de sous-entendus envers la belle brune. Astoria rougit en s'en rendant compte. De plus, elle ne portait qu'un peignoir en satin noir qui laissait apparaître son ensemble de sous-vêtements de la même couleur qui se trouvait dessous. Elle tira sur le tissu pour dissimuler sa poitrine qu'on arrivait à percevoir en dessous. Fichu peignoir, pensa-t-elle. Draco se mit a rire de manière sarcastique, un sourire malicieux au visage.

— Quoi ? demanda simplement Astoria qui commençait à perdre patience. C'est quoi ton problème Malfoy ? 

Astoria tenta de se calmer face au jeune homme. Elle essayait de contrôler sa respiration et, pour se faire, se tourna en direction de la fenêtre et se concentra sur les gouttes d'eau de pluie qui se précipitaient vers la vitre transparente. Draco en profita pour lever un sourcil : il jouissait d'une belle vue

— Oh, moi ? Je n'en ai aucun, répondit le blond gardant son sourire scotché au visage.

Il avala d'une traite son verre alcoolisé, le posa sur le bar et s'approcha d'Astoria qui continuait d'observer les gouttes d'eau tombantes sur le sol, dos au prince des Serpentard. A l'aide de ses doigts,il déplaça une mèche de cheveux brune qu'avait Astoria au niveau de son cou. Sa main était glacée et ce contact la fit frémir. Elle retint son souffle, sentant celui de Draco, alcoolisé, tapant sur sa nuque.

— Tu crois que tu t'es retrouvée en sous-vêtements comment Greengrass ? Demanda Malfoy avant de quitter la pièce.

Astoria ferma les yeux pendant une seconde, sentant son cœur battre de plus en plus fort. Mais à quoi pouvait-il jouer ? Pourquoi moi ? Pensa Astoria.

 Mais à quoi pouvait-il jouer ? Pourquoi moi ? Pensa Astoria

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Effectivement ce chapitre est bien plus court que d'autre mais je n'avais ni l'envie, ni le besoin de rajouter quelque chose. Je le trouve très bien malgré qu'il ne fasse pas 1200 mots. N'hésitez pas à laissez vos avis, like et théorie pour la suite.

Rosée matinale. 𝐏𝐨𝐭𝐭𝐞𝐫𝐟𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 [ astoria greengrass ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant