Les retrouvailles

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Après cette longue réflexion et quelques heures elle comprit, s'approcha et me dit tendrement :
- Steph je comprendrai parfaitement ta réaction si je te disais que je voulais continuer... mais j'ai vraiment envie.
- Attends, on vient à peine de se retrouver et tu veux déjà recommencer ? On dirait que tu t'attendais déjà à me revoir.
- C'est à dire que je savais que tu étais l'une de mes élèves.
- Putain Gaëlle...  Tu penses pas que pour ton travail et pour mon apprentissage il est mieux d'oublier la totalité de notre aventure ? Même si c'était bien. Franchement tu te vois sans une relation. « Bonjour Madame, je suis l'amante et la professeur de votre fille, enchanté ». Je pense que tu te rends pas compte. Et puis c'est toi qui voulais perdre contact non ?
- Tu as raison.
- Je sais et toi aussi d'ailleurs.
A la fin de la journée, je rentre chez moi, dans ma maison et je m'écroule sur mon lit. J'ai fini tôt et dans 1:30h je dois allé chercher ma petite sœur à son école en plus mes parents sont à leur travail je vais devoir une fois de plus faire la cuisine, bon se sera pâtes pour tout le monde parce je suis déjà épuisé de mon premier jour et je sais que Gaëlle et moi ça ne va pas s'arrêter là, je la connais.
Ce premier jour a vraiment été pourri, j'ai revu aucun de mes amis...
Les jours suivants je n'ai jamais été aussi fatiguée de ma vie, c'est même si j'arrivais à suivre. Un jour, après une incompréhension durant mes 3 heures de français (de 15:30 à 18:30) je suis allée en salle des profs pour voir Mme Duval enfin Gaëlle enfin comme vous voulez et elle était là, seule, remuant son café à l'aide d'une touillette en plastique. Je m'avance, je ressens une gêne mais je vois que se n'ai pas réciproque. Je lui fais part de mon incompréhension et elle me répond simplement, elle me vouvoie mais pourquoi ? A quoi joue-t-elle ?
- Tu joues à quoi Gaëlle ?
- ...
Je ne veux plus rien entendre alors sans qu'elle ait eu le temps de me répondre...
Je saute à son coup, nos lèvres se touchent, puis elle décide d'approfondir cet instant en m'embrassant, je renchéris, ses mains délicates caresse mon ventre, un frisson nous parcours, c'est évident, c'est elle c'est moi c'est nous, on ne peut pas se passer l'une de l'autre.

L'apparence à l'aube, ton visage au crépuscule Où les histoires vivent. Découvrez maintenant