Dominante Solitaire. [TERMINÉ]

Chapitre 37. [Corrigé]

Coucou les enfants, désolé du retard de chapitre j'étais débordée par la rentrée scolaire oups :(
Je voulais également vous parlez du livre de
Jaimeleslivres29 parce que la poupette fait des petites revues sur les livres qu'elle lit, pour vous et pour également pour vous trouvez de la lecture. Elle a fait une partie sur mon livre, alors je lui fais de la pub pour essayer de l'aider à avoir une petite communauté, parce que de mon côté je sais que vous, ma petite communauté vous êtes tous gentil et adorable  :) voilà voilà bisous mes chéri(e)s :)❤️

PDV Blake :

November s'écroula dans mes bras, en me regardant dans les yeux. Les siens étaient vitreux et je faillis lâcher un sanglot mais je me retînt. Pour elle, et pour ma meute. Il ne fallait pas qu'ils me voient pleurer, sinon cela leur plomberait le moral.

Adrianna arriva, car les combats avaient cessés, les membres de la meute de Benedikt s'étaient tous écroulés sous le submergement de tristesse, dû à la mort de leur Alpha. Ils allaient sûrement se rabattre sur Dan, le père de November.

La guérisseuse posa la main sur le front de Ness, et dit, d'un air sceptique :

- Ta marque est encore sur elle même si Benedikt l'a en partie recouverte. Tu es beaucoup plus fort que lui, ce qui explique que ta revendication n'ai pas cédée sous celle de Benedikt. Il faut juste attendre, et prier pour que ta marque se remette en place et soigne en quelque sorte l'âme de November.

Je soufflai de soulagement, mais mon corps se remplit de frissons quand j'entendis le léger gémissement de douleur qui sortait de sa délicate bouche. Elle avait fermée les yeux depuis longtemps, il y a cinq minutes son coeur battait encore fort et vite, mais depuis quelques minutes, il s'était calmé, et elle devait sans doute dormir profondément.

Je la pris alors dans mes bras pour ensuite aller la déposer dans un endroit ou elle pourrait être au calme et se reposer, quand son père débarqua et me grogna dessus. Je serrai fort mon âme soeur, la collant contre moi, et un grondement guttural sorti de ma gorge. Qu'est-ce qu'il me voulait celui là?

- C'est ma fille, abruti, tu lui fais du mal j'éclate ta sale tronche sur le sol, compris ? gronda t-il.

- Ohoh ! tout doux le loup, c'est mon âme soeur, t'as peut être retrouvé tes pouvoirs d'Alpha mais c'est moi le bonhomme et le chef ici, parce que c'est ma meute !

- Ma fille, en l'occurence November, c'est ma seule meute, avec Marjolaine bien sûr, et elles sont les seules personnes pour lesquelles je me battrais à mort, petit con, donc toi et ton frère, Maxime, vous avez  intérêt à faire attention à elles ou sinon... fit-il en grondant et en cognant son poing contre son autre main.

Maxime, ayant entendu la conversation, dégluti fortement, et je lâchai un petit rire amusé.

- Maxime et moi sommes très bien capable d'assurer la sécurité de la meute, monsieur.

Il ne parut pas convaincu, mais ne répondit pas, il se contenta de lancer un regard meurtrier à Maxime et à moi, avant de caresser tendrement les cheveux de November, et de faire volte face, pour aller sûrement donner des ordres à l'ancienne meute de Benedikt.

Je me tournai vers ma meute, qui venait d'affluer du dehors, et je les regardai un par un. Il y avait eu des pertes, peut être trois ou quatres personnes, dont je n'étais pas assez proche pour pleurer la perte.

- Aller enterrer les corps des personnes de la meute, et pour le reste des corps qui ne nous appartiennent pas, vous les redonnez à l'autre meute. Par contre, je veux que le cadavre de cette pourriture de Benedikt soit jeté dans le lac, coulez du béton sur ses pieds, pour qu'il reste bien au fond, si il ne servait à rien avant sa mort, il servira au moins à nourrir les poissons maintenant, ordonnai-je.

La meute acquiesca et ils s'activèrent tous, à l'exception d'une seule personne. Clémence. Elle me fixa moi, puis November, et s'approcha.

- Je suis désolée pour toi et pour elle, dit-elle simplement.

Je fronçai les sourcils, ne sachant pas si je devais être étonné ou choqué, ou même soulagé que Clémence apprécie un tant soit peu Ness.

- Tu sais, je ne la déteste pas tant que ça. Au début peut-être, mais maintenant je me rend compte à quel point c'était inutile de lutter contre deux âmes soeurs, surtout quand moi je ne suis pas ton âme soeur. Je vous souhaite du bonheur, à toi et à la Luna, marmonna t-elle calmement.

Après son monologue, elle inclina légèrement la tête vers moi et November, comme pour lui témoigner son respect, sa fidélité et l'acceptation qu'elle avait tant eu de mal à lui remettre. J'inclinais ma tête pour lui adresser mon approbation et mon remerciement, silencieusement.

Elle finit par s'écarter, et aller aider les autres dehors à transporter les corps. Je la regardai partir, et je filai à l'étage pour mettre Ness au chaud sous les draps de notre lit. J'étais bien décidé à la veiller jour et nuit, pendant 10 ans si il le fallait.

Quelques jours plus tards, assis sur un fauteuils que j'avais déplacé près du lit , je la regardai toujours dormir profondémment. Elle ne s'était toujours pas réveillée. Quand elle venait prendre de ses nouvelles, Adrianna m'assurait que cela prendrait du temps. Mais plus les jours passaient, plus je perdais espoir. J'étais à ses côtés, je ne bougeais pas d'un poil, je ne mangeais plus, je me nourissais exclusivement de son coeur qui battait et de sa présence. À chaque mouvements de sa part, je bondissais au plafond, mais ce n'était jamais plus qu'un sursaut involontaire de ses muscles restés immobiles trop longtemps.

Mon amour, reviendras-tu un jour illuminer mes journées avec tes instants de rebellions, ton caractère volcanique, et tes yeux revolver qui me tue à chaque fois que je fais une connerie ?

Je finis par mettre ma tête sur son ventre de désespoir, et c'est la que je l'entendis, ce petit coeur qui battait faiblement, étouffer par les battements de coeur de November.