Chapitre 38. [Corrigé]

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PDV November.

Je n'entendais plus que mes battements de coeur. Assise sur un sol invisible, je contemplais le vide noir devant moi. Le néant. J'étais coincée dans mon subconscient depuis assurément des jours et des jours, et je ne savais pas quoi faire.

De temps en temps, des bruits étouffés venait du monde des vivants, et je sursautais, dans l'espoir de me réveillée pour de bon, mais rien, uniquement le noir de mon subonscient et mes bruits de respirations.

À ma gauche il y avait la cage de ma louve, Miri, dans laquelle, ma pauvre enveloppe lupine couinait d'ennuis.Elle était comme moi, coincée ici sans pouvoir en sortir. Je m'étonne même qu'elle n'ai pas commencée à grogner contre moi et à forcer le passage pour pouvoir sortir, mais elle ne l'avait jamais fait. Peut être se rendait-elle compte que j'étais trop faible pour supporter une transformation et que j'étais dans le coma. Elle me regardait de ses yeux luisants, sans jamais détourner le regard. Je m'approchai d'elle, et je m'agenouillai devant la cage.

- Je suis désolée de t'infliger ça, ma grosse.

Elle envoya balader mes excuses d'un geste de la tête, comme pour me dire que ce n'était pas vraiment grave. Elle refusait de me parler, signe de sa déprime. Je calais ma tête entre deux des barreaux, et je m'asseyai complétement par terre, décider à au moins lui tenir compagnie.

- Miri, parles moi...

- Que voudrais-tu que je dise, humaine ? Qu'on parle de mode ? grogna Miri.

Je soupirai, et je laissai retomber ma tête contre les barreaux. Miri vient soudain frotter sa tête poilue contre mon épaule qui dépassait des barreaux. Je caressai son crâne poilu et elle ronronna presque.

J'allais me lever après ce long moment de calme entre ma louve et moi, quand une lumière blanche ,qui changeait de l'environnement noir, apparue devant moi. Je vis une silhouette approchée et devenir de plus en plus proche, et cette fois-ci je me relevai complètement, étant divisée entre un sentiment d'éberlument et de joie et un mélange d'espoir et de crainte.

Je ne voyais pas très bien mais il me semblait que la personne approchant était une femme, de part sa corpulence mince et très gracile. Une corpulence féminine.

Soudain la femme fut assez proche pour que je puisse distinguer ses traits. Elle me faisait étrangement penser à quelqu'un, que j'avais connu dans le passé. Un sentiment de déjà vu s'activa dans mon cerveau, et je la reconnu enfin.

Ma mère.

- Maman ? appelais-je avec ma voix à peine habituer à parler.

Le sosie de ma mère sourit tendrement.

- November, ma petite louve, cela fait longtemps.

Mes yeux s'humidifièrent et je souris malgré moi. Je m'approchais et elle me prit doucement dans ces bras.

- Est-ce que c'est vrai ce que m'as dis papa ?

Elle se détourna de moi, me prit les mains et me fixa longuement, comme si elle hésitait à me dire la vérité. Quelques instant plus tard, elle ouvrit la bouche puis fini par dire :

- Oui, c'est vrai ce qu'à dit ton père. Il m'a tuer pour que Benedikt ne mette pas la main sur moi. Il a cru qu'en faisant ça, cela allait tuer Benedikt, mais il s'est trompé. Lourdement. Benedikt à dû trouver un moyen de faire taire son lien d'âme soeur. Je suis d'ailleurs désolée que ça te retombe dessus, mais je ne suis pas sûre que tu aurais préférée avoir Benedikt comme beau père, et Marjolaine non plus. Cet homme était un monstre.

Je hochais la tête sans rien dire.

- Mais le temps presse, je n'ai presque plus le temps, IL ne m'a permit de te voir que quelques minutes.

- Pourquoi ça? Tu ne viens pas me chercher ? Tu ne m'emmène pas avec toi?

Si je restais là aussi longtemps ce n'est pas pour repartir dans le monde des vivants, ça c'était sûr et certain.

- Non, enfin ! Ce n'est pas ton heure, ton corps résiste, et Blake est avec toi, et tant qu'il sera la ton corps restera en vie, prie pour qu'il ne te laisse pas... Et je ne t'emmènerais pas, surtout pas maintenant.

- Quoi ?

Mais avant qu'elle ne puisse répondre, une douleur fulgurante à l'abdomen me fit hurler en me coupant le souffle.

- Pousse ! cria ma mère, en serrant ma main fort.

- QUOI? dis-je, complètement paniquée et choquée.

- Je t'ai dis de pousser ! Ecoute moi et pousse !

C'est ce que je fis, même si je ne comprenais pas à quoi cela servait. J'avais l'impression que tout mes organes descendaient vers le bas.

- Encore ! me hurla-t-elle carrément dans les oreilles.

Miri aboya sur ma mère croyant que c'était sa faute, et je passai la main entre les barreaux, quand je sentis ma louve faire glisser ma main sur sa fourrure, et je m'agrippai de toutes mes forces tandis qu'elle couinait.

Elle avait peur pour moi.

Cela me parut durer des heures, totalement interminable. La douleur ne se passa qu'au bout d'un long moment, quand j'avais poussée tout ce que je pus, le souffle erratique, des crampes pleins le corps.

Ma mère sourit, soulagée.

- Je dois partir maintenant, annonça t-elle en se retournant vers le trou de lumière.

- Quoi ! Attends mais ?

J'essayais de la retenir déséspérement part le bras, mais la lumière l'aspira, et je me retrouvais de nouveau seule avec Miri.

Quelques heures plus tard (d'après mes suppositions), je m'étais rassisse par terre, en soupirant. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère était venue ! J'aurais voulus lui parler encore! Lui demander plus de choses sur le lien d'âme soeur ou d'autres choses...

Pour la première fois depuis que j'étais dans ce trou, je sentis la fatigue me gagner petit à petit, jusqu'à ce que mes yeux me picotent. Je m'allongeais alors sur le sol froid de cette univers, et je fermai les yeux.

 Je m'allongeais alors sur le sol froid de cette univers, et je fermai les yeux

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Dominante Solitaire. [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant