Moi Un Bad Boy?, Non Jamais!

Partie 8 - Le quotidien.

Moi: mon oncle ?

Lui: tu a perdu ta langue ou quoi?

- : euh non non,

- : toujours à perdre votre temps à ne rien faire, continue comme ça, tu vas te retrouver avec 26 piges au cu à ne rien faire de concret

- : astaghfirullah mon oncle, j'aimerais si possible être sur le point de me marier en ayant un bon travail de côté à l'âge que vous décrivez là

- : si tu veux ça, tu dois te concentrer sur toi même et sur tes objectifs

- : à vos ordres chef !

- : bouge, bouge

- : mais mon oncle, ça faisait longtemps que vous n'êtes pas passez ?

- : quand tu auras beaucoup de responsabilités, tu comprendras petit, maintenant où est ton papa faut que je lui parle ?

- : oui je crois comprendre, oui il est là

- : vous les jeunes d'aujourd'hui, au lieu de vous consacrerez sur vos études, vous êtes plutôt toujours en train de suivre des filles

- : et vous les vieux d'aujourd'hui, à part nous critiqués de tout les mots vous n'avez rien d'autre à faire... (avant de finir ma phrase, ce vieux a essayé de m'attraper, mais par chance je lui ai échappé)

En revenant sur l'appel, j'ai pu constaté que cet imbécile l'avait interrompu.
J'ai encore appelé :

Moi: yo ?, pourquoi as-tu raccrocher l'appel ?

Moustapha: et oui de rien surtout

- : qu'es ce que tu racontes ?

- : bref, toi et ton oncle vous faites le paire, matte comment vous vous comprenez wesh ?

- : wesh c'est un ouf j'avoue, mais je suis plus ouf...ha ha ha (en riant)

- : wesh comme toi tu n'es pas un marionnette, tu ne te laisse pas faire facilement ?

- : tu as tout capté bébé

- : ah vas-y

- : quel bail à Marseille frère ?

- : ça va, je suis bien, faudrait  que tu viens me rendre visite cette année tu sais

- : je crois que cette année, ça ne sera pas possible, je dois aller au Niger pour me la couler douce cette fois-ci chez mon oncle du côté maternel

- : putain j'avais grave préparer des délires mec

- : oui, je sais frère, tu as toujours eu le sens des improvisations

- : qu'es ce que j'aurais à faire de tes compliments

- : je t'en prie imbécile.

Après la fin de l'appel, je décide de vérifier au salon ce que mon oncle (Mani) et mon papa se disaient mais c'était pas ça bien évidemment.
Ma tante Magaram et Abdourahmane était de la partie.
En effet, elle était passée pour nous saluer avant de repartir en Belgique.
Lui par contre, il est au Niger, il vit là bas.

Moi: Salam aleykoum tous ? (religieusement et islamiquement parlant, ceci veut dire : que la paix soit sur vous)

Ma mère: Wa aleykoum salam moussa, regarde viens par ici et saluer ta tante (c'est la grande sœur à ma mère) et Abdourahmane (lui, c'est l'aîné à tante Magarame et à ma mère).

Je les ai salut à tour de rôle et pour ne pas être de trop, je décide d'aller dans ma chambre.
La véritable raison est que je ne veux pas rester et parler des souvenirs. Car quand j'étais gamin j'ai fait des trucs qui font tâches à ma personnalité d'aujourd'hui.
Les cousins comme cousines, y avaient entre autres : Farida, la demi-sœur à Sanoussi et Bebina du côté de mon oncle Abdourahmane; puis Zara, Bassira, Halima et Ismaël du côté de ma tante Magaram et enfin Fatouma et Aboubacar du côté de mon oncle paternel Mani.
J'étais là à trop cogiter quand j'écris à souf de ramener lolo pour jouer à un jeu, de PlayStation 2, appeler : Dragon Ball Z Budokaï Tenkachi 3.
Et comme c'est à tour de rôle mais que je ne lâchait pas la manette, lolo se met à se plaindre :

Lui : non c'est pas sérieux Moussa, tu a fait exprès de mettre ce jeu où tu nous bât tous...

Moi: mais petit, c'est pas de ma faute si j'ai des prédispositions génétiques pour ça...(en me moquant)

Souf: Moussa, laisse Ali, c'est juste un dégonflé et rien d'autre !

Lui: dégonflé toi même !

Souf: fais belek où tu risques de te frapper ici, en plus tu baises les yeux quand tu me parles !

Moi: bon dégagez tous, si ça continue c'est moi qui vais vous frappez tous, du balais vite...

Eux: pfff.

🕰️...[20h]

Papa: ils sont passés où ?,

Ma mère: ils sont dans la chambre je crois

Ali: moi ?, je suis ici hein (de la cuisine)

Ma mère : tu sors de là !, toujours à manger, regarde toi, comment fais-tu pour être respecté devant tes amis ?

Ali: je suis le beau gosse de la bande maman (en riant la bouche pleine)

Ma mère : la beauté ne remplit pas ventre et remarque : tu es dans la cuisine à vider le frigo !

Ali: oui pas faux (en riant)

Papa : Ali, vas les appeler et dites leurs que si je ne les voyais pas à la mosquée à la fin de la prière, ça sera chauds pour eux !, sortez et allez priez !

Ali: okay d'accord, je leur passerai le message père.

En sortant de la maison dans le but d'accomplir nos obligations de prière journalière, je vois du coin de l'oeil Souf qui va saluer, de la main, Hassan (celui-ci est différent de l'autre Hassane, mon camarade de classe à cause du "e" de se dernier à la fin).
Ils étaient en train de faire leurs bails avec Souf en perdant leur temps au lieu d'aller prier.
Je leur dit :

Moi: alors c'est pour aujourd'hui où pour demain cette salat les enfants ?

Eux: "les enfants ?"; m,d,r, bien-sûr qu'on arrive.

[À suivre...]