Amoureuse De Son Professeur Rayan X Enako

Chapitre 11: Le Début D'une Aire Meilleure ?

Cette phrase m'avait pétrifiée. De quoi veut-il qu'on parle ? Je l'ai suivie jusque dans le parc de la ville et nous nous sommes assis dans l'herbe. Ce sont les vacances de Pâques et des élèves sont assis pas très loin de nous. Certains viennent nous saluer. Après leur départ Rayan se retourne vers moi et me fixe, ses pommettes sont rosées, il entrouvre la bouche comme pour me dire quelque chose mais la referme aussi tôt. Je me met à moitié sur lui et le tire à moi en le prenant par le col de sa chemise. Je passe mes bras autour de lui et l'embrasse. Il me repousse doucement, se lève et me demande de faire de même. Il pose un genou à terre. Je sens mon cœur battre plus fort qu'il ne l'a jamais fait. Je n'arrive quasiment plus à respirer. Il plonge son regarde brillant dans le mien.

-Enako est-ce que tu.. tu veux m'épouser ?

J'essaie de parler mais je n'y arrive pas. Je fond en larme et me jette sur lui. Après une longue étreinte un tout petit "oui" sort péniblement du fond de ma gorge. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien qu'à ce moment précis. Je m'étais écroulée dans l'herbe fraîche en emportant Rayan dans ma chute. Le soleil éclairait sa peau matte et ses cheveux ébène. J'ai alors ressenti ce sentiment dont tellement de gens âgés m'avaient parler. J'ai senti que ma place était avec lui et que jamais je ne pourrais ressentir un sentiment aussi fort pour quelqu'un d'autre après tout ce qui c'était passé entre nous.
Quelques jours c'étaient passés après la demande en mariage de Rayan. J'avais annoncé à mes parents que j'étais fiancée ainsi qu'à nos collègues professeurs. La majorité d'entre eux l'avaient vu venir et l'autre moitié étaient abasourdis pensant qu'on ne se connaissait que depuis deux mois. On avait décider de se marier vite et de ne pas faire une grosse cérémonie. Il fallait d'abord passer par la case parents. Nous sommes donc aller en week-end chez mes parents. Nous arrivons, Rayan à acheter une bonne bouteille de vin pour mon père et un bouquet de fleurs pour ma mère. Il s'est bien habillé pour faire bonne impression et je suis si fier de présenter cet homme à mes parents. Ma mère nous ouvre la porte tout sourire et fait la bise à Rayan. Elle le dirige vers le salon puis reviens vers moi et chuchotte:

-Mon dieu ma chérie, il est incroyablement charmant ton fiancé. Mais quel âge à t-il ?

-Il à trente huit ans maman.

-Je vois, bon dix ans d'équart ce n'est pas si important. Mais j'ai peur que ton père le prenne mal. Tu sais comment il est.

J'approuve par un signe de tête et mon cœur se serre un peu en pensant que mon père pourrait s'opposer à notre union. J'entends un bruit fort dans le salon. J'avais oublié que Rayan devait être seul avec mon père dans la pièce. J'acours vers eux et les trouve en train de rire aux éclats. Il se trouve qu'à priori ils s'étaient déjà rencontrés lors d'un concert. Je reste bouchebé devant cette scène improbable. L'après midi c'est bien passée et nous devons nous remettre en route pour aller voir les parents de Rayan. Ils sont d'un tout autre âge et je commence à vraiment avoir peur sur le chemin. Nous arrivons quatres heures plus tard au pied d'un manoir. Je réalise que les parents de Rayan sont sûrement aisés. Je me rajoute de la pression que je ne sais pas comment me comporter avec des gens comme ceci. Son père nous ouvre, il a l'air sérieux. J'entre dans la propriété d'un pas timide. Rayan pose sa main sur ma hanche et me dirige vers sa mère. Et tricotait dans un petit canapé de salon. Nous nous sommes tous attablés et ses parents ont commencés à parler art et politiques avec Rayan. J'ai pris part à la conversation en donnant mon avis sur l'impressionnisme. J'ai finis par faire adopter mon point de vue à son père qui s'est détendu après ça. La discussion était légère losque sa mère pris la parole.

-Et donc Enako quel âge avez vous ?

-J'ai vingt huit ans madame.

-Et vous ne voulez pas un jeune homme vigoureux pour vous servir d'epoux plutôt que mon fils ? Ou peut-être que c'est notre argent qui vous motive?

-À vrai dire je n'ai appris votre situation financière que lorsque nous sommes arrivés au pied de votre propriété. Et je pense que Rayan est bien assez vigoureux si vous voulez mon avis.

Je me mord la lèvre après avoir réalisé que je venais de faire part à la mère de Rayan de notre vie sexuelle. Sa mère me fixe avec dédain.

-Je vous trouve bien vulgaire jeune fille.

-Et moi bien agressive.

Ces mots étaient sortis tout seul.

-Sortez immédiatement de chez moi ! Déjà que se marier avec une roturiere est un scandale mais en plus elle n'a aucun savoir faire.

Je me suis levé brutalement et je me suis enfuis dans les jardins. Rayan à fini par me rejoindre.

-Je suis désolée Enako. Je.. Je ne pensais pas que ma mère serait aussi ferme d'esprit. Mon père t'apprécie beaucoup et tu lui a fait forte impression, c'est peut être ça qui a énervé ma mère.

-Peu importe elle ne m'aime pas...

-Allons nous en.

Il me prit par la main et me ramena devant une maison pas très loin du lycée ou nous enseignons.

-Enako, tu veux vivre avec moi ?

-Mais tes parents ?

-On s'en fiche, c'est pas avec eux que je vais passer ma vie.

J'ai saisie la main qu'il me tendait et je suis entrée dans la maison qu'il venait d'acheter.

-Tu aurais fait quoi si j'avais dit non ?

-Tu n'a pas dit non.

-C'est vrai.

Je lui souris à pleine dents. Quelques moi plus tard nous nous sommes enfin mariés. En rentrant de la mairie je me décide à lui parler de quelques chose qui me tracasse depuis un moment.

-Rayan ?

-mmh

-Est ce que tu veux des enfants ?

-Évidemment

-Ah

-Quoi "Ah" tu veux bien des enfants toi aussi non ?

-Euh je.. Je me suis toujours dit que je n'en voulais pas. Et je me pose beaucoup la question depuis nos fiançailles. J'ai bientôt trente ans donc je pense que ça me travaille assez la question d'en avoir ou pas.

-Personnellement j'en veux. Enfin si tu ne veux vraiment pas je ferai avec parce que je t'aime mais je serai vraiment comblé d'en avoir.

Je n'ose plus le regarder dans les yeux. Rayan comment va tu réagir quand je te dirais que je ne veux pas d'enfants ? Cette idée me bouleverse et je me rends aux toilettes pour vomir. Décidément ce matin je ne suis vraiment pas bien. Une idée me traverse l'esprit et je sors vite de la maison et cours jusque dans la pharmacie la plus proche. J'achète un test de grossesse puis emprunte leur toilettes. Je ne sais plus quoi faire. Je ne veux pas d'enfants mais je suis enceinte...