Destructeur //Is It Love Daryl

T'es Pas Intouchable

Pdv Daryl

Le lendemain
11h30
L'hôpital

Je me réveille doucement, je peine à ouvrir mes yeux, la lumière naturelle m'aveugle, après de longues minutes mes yeux se sont enfin habitués à la lumière, je regarde tout autour de moi et je me rends compte que je suis à l'hôpital.

J'enlève le tuyau qui est dans mon nez, j'essaie de me redresser mais une douleur me lance dans l' abdomen comme ci on me mettait des coups de couteau à répétition.
Je cherche le boîtier rouge afin d'appeler une infirmière.

Quelques minutes plus tard, celle-ci arrive avec un médecin.

Médecin : bonjour Mr Ortega comment vous sentez vous ?

Moi : j'ai soif.

Médecin : c'est normal il se tourne vers l'infirmière Holly donnez lui un verre d'eau svp.

Le médecin s'approche de moi et m'examine.

Médecin : bien vos fonctions vitales sont normales. Souvenez-vous de ce qui c'est passé ?

L'infirmière me tend un verre d'eau mais je ne peux pas boire correctement étant donné que je suis allongé.

Moi : remontez moi. Dis-je à l'infirmière.

Elle m'aide à me redresser ce qui m'arrache un gémissement de douleur.

Holly : excusez-moi Mr Ortega, ça va ?

Moi : oui, dis-je en soufflant afin de me soulager de la douleur. Donnez moi l'eau.

Elle me tend le verre que je saisis et que j'avale cul sec, ça me fait du bien.
Je regarde le docteur qui réitère sa question, bien entendu que je me souviens de tout, ce fils de pute a voulu me doubler, me tuer pour récupérer l'empire que je me suis bâti, c'est mal me connaître si je me venge pas je suis la plus grosse des baltringues.

Moi : oui, y'avait un règlement de compte entre gang, je suis passé devant eux sans faire attention et j'ai pris une balle perdue.

Le médecin fronce les sourcils cherchant si je dis la vérité ou non mais à New-York les règlements comptes sont monnaie courante donc ça devrait passer facilement.

Médecin : vous savez que je dois faire un rapport à la police ?

Moi : bien entendu mais j'en vois pas l'utilité, ils ont l'habitude des règlements de comptes, ils savent comment ça se passe, je pense qu'ils ont plus urgent à s'occuper que d'un type qui a malcontreusement pris une balle, ne pensez-vous pas ?

Je dis tout cela d'un ton froid et sur de moi que je vois bien que je l'ai dérouté.
Ça fait partit de mes nombreuses armes, l'art de la persuasion, croire à ce qu'on dit en restant détaché afin que celui en face y crois également.
J'aime jouer avec le cerveau des gens, ils sont tellement naïf.

Médecin : disons que pour cette fois ci, je ferais l'impasse.

Je souris intérieurement.

Moi : quand puis-je rentrer chez moi ?

Médecin : demain si tout se passe bien. Par contre quand vous serez rentré, il faut que vous bougiez le moins possible, aucun mouvement brusque afin de ne pas ré ouvrir votre blessure et ceci pendant un mois. Votre bandage devra être changé tout les jours. Souhaitez vous que nous fassions venir une infirmière à votre domicile ?

Il croit réellement que je vais rester sans bouger alors que je dois tuer le bâtard qui a essayé de me tuer, bonne était la blague.

Moi : inutile de faire déplacer une infirmière.