Achève Moi

2.1K 90 5
                                    

Pdv Daryl

17h15
La villa

Prune est partit et j'ai encore la rage comme jamais.
Tout ça c'est de ma faute si je l'avais surveillé moi même rien de tout ça, ne serait arrivé.

Je revois la scène de cet enculé sur elle si je n'étais pas arrivé, elle se serait faite violé, la femme que j'aime aurait été détruite.
Je prends le verre que j'avais dans les mains et l'explose de nerfs dans mon mur, celui-ci éclate en mille morceaux.

Juan arrive, ses yeux vont de moi au verre cassé.

Juan : patro- je le coupe

Moi : casse toi Juan sinon je vais te faire des choses dis-je en colère.

Juan : juste écoute ce que j'ai à te dire je l'écoute par respect des années d'amitié passé ensemble. Je suis désolé j'aurais pas dû être en retard ce jour là, je m'en veux sachant que tu apprécié énormément cette fille.

Moi : t'as fini ? Il hoche la tête bien, dégage maintenant.

Il part, je lui en veux, je m'en veux et j'en veux à César, je supporte tellement pas ce qu'il lui ai arrivé que j'arrive même pas à la regarder dans les yeux , j'ai tellement la rage contre moi-même que je m'en prends à elle, j'avais jamais touché une femme avant elle mais l'amour que je lui porte est à la hauteur de la colère et la peine que je ressens actuellement, je sais que ça ne justifie en rien ce que j'ai fais.

Je redescends à la cave, je vais en finir avec ce bâtard.

J'arrive à celle-ci, il comate toujours ce con.
Je lui jete un sceau d'eau à la tête pour qu'il se réveille ce qui le fit, il relève légèrement la tête en souriant, putain il s'arrête jamais, je l'ai bien amoché, son œil est boursoufflé, il est noir, son arcade pisse le sang, ses lèvres sont fendues et saignent également, il est presque dans les vapes.

César : comment va ta pute ? Dit-il en essayant de sourire.

Je me saisis d'une pince tenaille, un sourire sadique s'installe sur mon visage.

Je m'approche de lui et de sa main, il comprend et commence à paniquer.

Moi : tu vois j'avais pour habitude avant que dès qu'on me manquait de respect je coupais un doigt dis-je en jouant avec la pince entre mes mains. Donc je vais t'en couper un.

Il me supplie d'arrêter, c'est jouissif de l'entendre me supplier.
Je pose sa pince sur son index, il ne peut pas bouger étant donné qu'il est attaché sur la chaise.

Moi : elle t'a supplié d'arrêter, qu'as tu fais ?

César : je t'en supplie Daryl pas mes doigts ! C'est pas moi qui allait la violer !

Je resserre ma pince autour de son doigt.

Moi : c'est toi qui l'a kidnappé, c'est toi qui l'a jeté dans cette cave, c'est toi qui a dit à tes hommes de faire ce qu'ils voulaient d'elle.

César : elle a tué Lana ! Elle peut pas s'en sortir comme ça !

Je resserre encore un peu plus la pince

Moi : t'as tué son frère, ce n'est que justice !

César : personne touche à ma famille !!! Tu le sais.

Moi : tu savais quand t'approchant d'elle tu ferais pas long feu. Moi je suis une baltringue pour qu'on touche à ma femme ! Dis-je en criant.

J'enclenche la pince, son doigt tombe au sol, il hurle de douleur, le sang gicle sur moi.
À cet instant je ressens aucune d'empathie, encore la rage au ventre.

César : achève moi dit-il entre deux spasmes.

Je souris sadiquement, savoir que si je le tue, j'aurais vengé Prune et qu'au niveau business je serais tranquille, c'est jouissif.

Je me saisis de mon neuf millimètres et lui tire une balle entre les deux yeux et une dans le cœur.

Je souris satisfait qu'il est enfin payé son dû.

Je prends mon portable dans la poche de mon jean et appel Enzo.

Moi : j'ai besoin d'un gros nettoyage maintenant. Ramène tous ce qu'il faut.

Enzo : bien patron.

Je raccroche et monte dans ma chambre afin de me doucher.

L'eau chaude qui coule sur mon corps détends mes muscles qui était contractés .

Au bout de quinze bonne minutes, je sors de celle-ci, je me sèche et enfile un jogging gris ainsi qu'un tee-shirt simple noir col V.

Je descends et je vois Enzo et son équipe de nettoyage, je les salut.

Enzo : t'as fais du sale mec !

Moi : il l'a cherché, on touche pas à ce qui m'appartients. Je veux que son corps tu le mette sur son territoire, afin que tout son gang comprennent que si on cherche Daryl Ortega on le trouve.

Enzo : tu sais qu'on va avoir encore plus d'ennemis.

Moi : pas énormément, je connais très bien ceux qui bossent avec César, ils étaient avec lui par peur que leurs familles soient tuées pas par choix
Pour certains ce meurtre sera une libération.

Enzo : ouais mais ils auront plus de travail pour nourrir leurs familles.

Moi : je verserais une somme aux gars qui ont une famille à nourrir.

Enzo : t'es quelqu'un de bien Daryl malgré tout ce que les gens peuvent dire de toi, t'es quelqu'un de bien.

Moi : laisse les penser que je suis un bâtard, au contraire ils me voient sans cœur que ça continue.

Enzo :faire régner le respect.

Moi : exactement.

Deux heures plus tard, l'équipe de nettoyage d'Enzo s'en va, je décide d'appeler Milo pour savoir comment va le casino, apparemment tout va bien, l'argent coule à flot, je suis content.

Assis à mon bureau, je pense encore à elle, elle me rend dingue, je l'aime de fou mais je sais que cet événement m'a changé, j'ai encore plus peur pour elle, je deviens un vrai canard si je m'étais pas autant rapproché d'elle, j'en serais pas là entrain de m'inquiéter pour elle.

Fait chier ! En plus on sait quitté en mauvais terme.
J'ai besoin de la voir.
Je prends mon téléphone et décide de lui envoyer un message.

Sms à Prune

Dans dix minutes je suis devant chez toi, descends.

Je prends une veste en coton mes baskets noires, mes clés de voiture et je roule en direction de chez elle...

Destructeur //Is It Love DarylOù les histoires vivent. Découvrez maintenant