Les Affaires ?

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Pdv Daryl

15h30
Centre ville

Elle m'épuise, elle me trimballe de magasin en magasin, j'en peux plus, les femmes sont chiante, putain c'est abusé.
Heureusement, pour moi j'ai pu faire profiter mes yeux lors des essayages de lingeries, bordel quand je l'a voyais je me disais qu'elle était toute à moi, quelle fierté, ça fait baltringue ce que je dis voir même cliché mais elle est magnifique, son corps c'est une tuerie et même ces défauts je les aiment, ah ouais je suis piqué, c'est chaud pour moi là.

Prune : hey bébé viens on va prendre une glace !

Moi : Vas-y.

On s'arrête au marchand de glace ambulant, elle prend un cornet deux boules, noix de coco, chocolat quant à moi, je prends vanille fraise.
On marche le long d'un parc, on finit par s'installer sur la pelouse, elle pose tout ses sacs et s'assoit entre mes jambe, elle pose sa tête contre mon torse, personne ne parle on profite de cet instant paisible avant le retour d'une certaine tempête,

Prune : j'aime ses moments simples, je suis heureuse, tu me rends heureuse.

Je souris, j'aime l'entendre parler comme ça, je me dis que j'ai accompli ma mission.
J'embrasse son crâne, elle pivote sa tête vers moi.

Prune : j'ai oublié tu fais pas dans les sentiments dit-elle en riant, je sais qu'il y a une part de vrai dans ce qu'elle dit.

Moi : tu me connais bébé

Prune : blablabla c'est des excuses ça, être un homme c'est assumer ses sentiments tu sais dit-elle en écrasant sa glace sur mon visage.

Elle rit j'aime l'entendre

Moi : court bébé vite et loin

Elle se lève et se met à courir en criant et riant, j'aime ce moment, malheureusement pour elle, je l'a rattrape, je me jette sur elle, elle tombe au sol je me mets sur elle et la chatouille, elle rit aux éclats, me suppliant de m'arrêter

Moi : dis Daryl le plus beau des mafieux

Prune : les rêves c'est la nuit bébé

Moi : très bien dis-je en la chatouillant

Prune : stop rires ahahaha rires Daryl le plus beau rires des mafieux rires

Je me stop, je m'allonge à ses côtés, elle monte à califouchon sur moi en me souriant.

Moi : arrête de me bouffer du regard comme ça sinon ça va partir en n'importe quoi. Elle sourit et me tape le torse. T'as vu c'est ferme hein. Dis-je en souriant en coin.

Prune : t'es usant Ortega c'est fou ça !

Moi : ouais mais t'aimes ça.

Prune : que tu crois

Elle se penche sur moi et m'embrasse tendrement, je rompt notre baiser en lui mordant la lèvre.

Prune : parle moi de toi Daryl.. Dit-elle en s'allongent à mes côtés

Moi : tu sais ce que tu as savoir..

Prune : je sais rien de toi.. Ta famille comment tu en arrivé là... Même Matt m'en a pas parlé...

Moi : j'ai perdu mes parents, c'est ma grand-mère qui nous a élevée, on lui doit tout et pour le reste t'as pas à savoir.

Elle souffle je sais qu'elle aimerait savoir bien plus mais lui dire reviendrai à ouvrir mon cœur et à l'inclure totalement dans ma vie et ça pour le moment, je peux pas.

Elle se met sur son flanc, elle se tient sur son coude, elle pose sa main sous son visage puis me regarde.

Prune : tant de mystère pour une seule personne...

Moi : ça fait mon charme.. Dis-je en souriant, Elle sourit à son tour. Et toi tu m'as parlé de ton frère mais jamais de tes parents.

Prune : il y a rien à dire..

Moi : et tu dis de moi hein

Prune : très bien je fais un pas vers toi mais toi tu devras en faire un aussi, c'est bon ?

Moi : mmm donc ?

Prune : il y a rien à dire, j'ai jamais été malheureuse, ils ont toujours subvenu à nos besoins, c'était de bons parents..

Moi : pourquoi c'était ?

Prune : le soir où on a perdu Lucas c'était horrible, on se parlaient plus, on étaient chacun dans notre coin avec notre malheur, le soir où je me suis vengé, je suis rentré pour leurs annoncer que j'avais vengé Lucas, ma mère était en pleure, mon père lui avait dans leur regard cette lueur de fierté. Avec le temps nos relations se sont dégradé puis il y a eu des mots de dit qui ont détruit alors j'ai pris mon envole et à l'heure où je te parle je les pas vu depuis bientôt un an et demi.

Moi : tu voudrais les revoir ?

Prune : ouais, tu sais ils ont jamais su que j'étais enceinte.. Dit-elle les larmes aux yeux, elle souffle un bon coup. Bref, c'est du passé si ils souhaitaient me parler, ils savent où me contacter, si ils l'ont pas fait c'est qu'il y a une raison.

Je ne répond rien, réconforter je sais pas faire, je l'a prend dans mes bras et la serre, j'aimerai remédier à cette situation, j'ai vu que ça la peinait.

On est coupé dans notre moment par mon téléphone qui sonne, je l'a décalé de moi, elle s'assied et j'en fais de même, je sors mon  téléphone de ma poche de jean, je vois que c'est Karzak, je fronce les sourcils, je m'éloigne de Prune, je décroche.

Moi : ouais

Karzak : on a un gros problème, faut qu'on parle.

Moi : dis-moi qui ça concerne

Karzak : le mec que tu nous demandé de surveiller, on a l'identité de celui qui tente de le tuer.

Moi : on se rejoint à la villa dans trente minutes

Je raccroche en ayant mille et une questions, je regarde Prune, je vois dans son regard de l'interrogation.

Moi : je te ramène chez toi dis-je fermement

Elle se lève et essuie de ses mains ses fesses,elle prend ses sacs

Prune : les affaires ?

Moi : les affaires.

On se dirige vers la voiture, on monte dedans, le trajet pour aller chez elle se fait en silence, je réfléchi à qui pourrait en vouloir à Prune, après quinze minutes de route, on arrive devant son appartement, elle se détache, elle me regarde , elle humidifie ses lèvres avec sa langue.

Prune : fais attention à toi stp.

Moi : t'inquiète pas pour moi princesse, c'est la routine.

Prune : mmmm mais comme même hein.

Je souris, elle est trop mignonne quand elle s'inquiète pour moi, elle a du courage de me supporter ainsi que mes affaires, je crois bien qu'elle seule peut le faire, je dépose un léger baiser sur ses lèvres.

Elle me sourit doucement, puis sort de la voiture, je vérifie qu'elle monte bien dans son appartement et je démarre en trombe direction la villa.

Destructeur //Is It Love DarylOù les histoires vivent. Découvrez maintenant