IV

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L’an présent

Je marchais dans la rue à la recherche de quoi manger pour tous mes compagnons lorsque j’entendis une bombe éclater en plein centre-ville. C’était un obus qui venait de tomber sur une maison qui refusait de se faire identifier à la puce. C’était une famille qui luttait aussi attendant le retour de Jésus.

Je regardais derrière moi et j’avais un peu de la peine pour eux et continua mon chemin.  Plus loin je vis une maman qui se faisait malmener puis s’apprêtait à se faire violer par des jeunes. Je couru l’aider…

-Oh les gars que faites-vous ? Laissez-la c’est une mère et elle peut l’être pour vous !

Ils se retournaient et me regardaient. Je vis dans leur regard des yeux rouges. Non, pas par la drogue ou par des cigarettes mais par des démons.

Gars 1 : *Qui tenait les pieds de la femme*. Qu’est-ce que t’as, tu veux t’amuser avec nous fils de Dieu ?

Il sait donc qui je suis?

Gars 2 : ouais viens t’amuser avec n…

-Que ta bouche se lie au nom de Jésus. Je vous ordonne par l’autorité que j’ai reçue de mon Père de lâcher cette femme au Nom de Jésus.

Leurs bouches se fermèrent automatiquement et ils libéraient cette femme. Ils s’apprêtaient à fuir lorsque je leur ordonnais de s’arrêter.

-Stop au nom de Jésus. Vous esprit démoniaque, je vous ordonne de sortir de ces jeunes hommes au nom de Jésus mon Roi.

Les démons s’agitaient de leur corps les propulsant violemment sur le sol avant de pousser des cris stridents puis sortir de leurs corps.

J’aidais donc la femme à se relever. Elle me remerciait. J’allais et j’aidais les deux autres à se relever.

Gars1 : mais qu’est ce qui s’est passé ? Attrapant sa tête.

Gars2 : mon Dieu que j’ai mal au crâne.

-Venez venez, allons-nous en vite. Nous n’avons pas de temps à perdre ici. Dépêchez-vous il ne faut pas qu’ils nous trouvent ici.

Je les aidais à vite se redresser et nous nous enfuyons pour le boomker (ça s’écrit vraiment comme ça ?). Tant pis pour la nourriture. Sauver des vies pour mon Seigneur est mieux que la nourriture.

J’installais les nouveaux venus et conviais les autres compagnons du boomker souterrain à une réunion.

Le brouhaha incessant continuait lorsque Jack réclamait le silence ; j’interviens donc…

Je soufflai dans le sifflet et sous mes yeux, au moins cinquante paires d’yeux portaient leur regard vers nous.

-Merci pour votre attention. Je suis en ce soir ici pour une bonne et une mauvaise nouvelle. Je soupirais… La première c’est que je n’ai pas eu de quoi à manger. Nous allons donc jeûner ce soir puis le lendemain matin très tôt j’irais nous chercher de quoi manger.

Ils me regardaient tous et leurs visages n’avaient aucune expression. C’était comme s’ils étaient habitués à jeûner. C’est une bonne nouvelle apparemment.

-La deuxième nouvelle c’est qu’il y a des nouveaux venus parmi nous. Je leur souris et ils applaudissaient les nouveaux. Merci ! Merci ! Nous avons donc là en mettant ma main en signe de présentation sur la dame

Dame : oh euh. Angela, je me nomme Angela.

Tous applaudirent lui souhaitant la bienvenue. Ils le firent de même pour John (gars1) et Alan (gars2).

On s’assit donc en présence de tous pour leur raconter comment on s’est rencontré.

-Et voilà ce qui s’est passé.

Tous : Gloire à Dieu au plus haut des cieuuux.

On se levait et louait l’éternel pour ses bienfaits.
Je pris la main d’Angela et lui posait des questions.

-Angela, qu’est ce qui s’est passé ? Pourquoi étiez-vous là ?

Elle soupira et me regarda avec tristesse.

Angela : J’étais avec ma communauté. On échappait aussi au contrôleur depuis ces sept dernières années. Mais, il y a eu une épidémie de la malaria. Comment pouvez-vous vous imaginer qu’une maladie qui autre fois durait ne serait-ce que trois jours fait maintenant plus d’un an ? Tu implores la mort de t’emporter mais elle ne te répond pas ? Hélas c’était le cas de mon mari et de ma fille. Lorsque cette épidémie s’est propagée, nous avons prié. Et nous avons trouvé comme solution d’abandonner nos familles car nous ne pouvons plus rien faire pour eux. On ramassait nos affaires lorsque les hommes du contrôleur débarquaient en explosant nos murs. Je réussi donc à m’échapper et c’est là que ces jeunes hommes m’ont attrapé.

Je restais là la regardant avec un peu de tristesse. Cela me rappelait…

The EndOù les histoires vivent. Découvrez maintenant