Lucy Malefoy

CHAP 11 : Un rôle, une promesse non tenue

Manoir des Malefoy...

Laura, revient, bredouille au manoir. Elle devait ramener sa chère cousine au maître. Elle a échoué.

En entrant dans la salle où repose l'homme qui était autrefois un prodige de Poudlard, la jeune brune baisse la tête et s'incline.

Laura : *d'une voix douce et apeurée* Je ne...j'ai failli à ma mission... l'ordre l'a fait transplané...avec le jeune Weasley...

On entendit alors le fracas d'un verre qui éparpillait ses morceaux coupants sur le sol délavé. Il s'approche d'elle doucement, au départ, silencieux.

Voldemort : *voix froide* Tu connais le châtiment de ceux qui n'exécutent pas les ordres...*lui caresse la joue*

Elle tremblait de peur. Oui, pour la première fois de sa vie, la jeune Serpentard avait peur, peur de mourir.
La peste sentait le souffle glacial de son maitre qui parcourait sa nuque, son cou...

Voldemort : *se moquant de lui-même* Je ne peux gâcher une si belle femme dévouée à me faire un héritier...Pour te faire pardonner, utilise l'arme pour infiltrer les Mangemorts dans l'école...ainsi tu nous permettra d'attaquer de toutes parts par surprise...

Elle s'incline de nouveau, souffle de soulagement. C'est si rare que le maitre laisse la vie à un partisan qui ne réussit pas les missions. Heureusement qu'elle plaisait au Seigneur des Ténèbres et qu'il avait accepté que l'élève déchu soit mère porteuse. Si il avait refusé, son destin serait différent à l'heure qu'il est.

Elle exécute les ordres. La jeune brune monte les escaliers de marbre qui vint jusqu'au sommet de la maison. Elle s'arrête au premier, ouvre la porte de la chambre de Lucy et fait paraître, à l'aide de sa baguette, une armoire en ébène.

Cette armoire n'était pas une armoire comme celle que les moldus utilisent pour ranger leurs vêtements, leurs cartons de jouet...

Cette armoire avait une double. Quelqu'un qui emprunte l'armoire de retrouve, dès qu'il a fermé la porte, dans la seconde armoire. C'était l'idéal pour la mission.

Les Mangemorts ont mis beucoup de temps avant de trouver la seconde. Elle était dans la salle sur Demande, à l'école la mieux protégée du monde des sorciers.

La première était chez Barjo et Beurk. Les marchands ont d'ailleurs tout de suite, augmenté le prix afin d'y avoir un fort bénéfice.

Mais l'armoire dans la chambre leur permettrait d'accéder à Poudlard, sans être vus. C'était la petite peste qui connaissait la légende de l'armoire et en parlait au maitre.

Elle était fière d'elle.

La Serpentard attend l'armée de Mangemorts, assise sur le lit. Cette chambre lui rappelait tellement de bons souvenirs...la torture sur Lucy, les injures sur elle, ce qu'elle l'obligeait à faire...

Tout ça était fini puisque le but finale était de tuer Lucy. Pourquoi ne pas l'avoir tuer quand elle était petite ? 
Elle ne comprenait pas les choix du maître mais savait qui Lucy était et quel rôle la jeune blonde jouait dans la prophétie.

Une voix : *près de son oreille* Tu rêvasse alors que la mort risque d'emporter ta vie si tu n'arrive pas à nous emmener là-bas.

L'ancienne élève de l'école française sursuta et se blotti alors contre un mur, le souffle saccadé. Elle se sentit rougir quand la jeune fille réalisa que ce n'était que cette folle de Bellatrix. 
Elle reprit ses esprit et respira de nouveau normalement, fit signe à Bellatrix de monter dans l'armoire.
La folle, emprisonnée à Azkaban quelques mois plus tôt, fit signe à son tour à son équipe d'infiltration d'entrer avec elle.

Quand la porte se renferme su le sourire sadique de l'ancienne prisonnière, Laura se sentit soulagée. Elle allait enfin être ce qu'elle avait toujours espéré devenir. 

La mère porteuse.

Pourtant, quand elle alla réclamer sa récompense tant attendu, Voldemort avait autre chose en tête.

Elle vit avec jalousie, sa pire ennemie. Ça faisait à peine quelques heures qu'ils étaient partis. Ils avaient été rapides.

Mais la vue qu'elle avait ne pouvait qu'augmenter la haine déjà omniprésente qu'elle avait pour celle qui était à sa place.

C'était elle que Voldemort embrassait. C'était elle qu'il avait choisi.

Ça allait être elle la mère porteuse de l'héritier. Elle devrait être fière, pourtant la jeune blonde essayait de se débattre face au baiser.

Son copain roux était à terre, immobile, entre le monde des vivants et celui des morts. Il s'était battu pour elle. 

Mais c'était trop tard, il l'avait porté à sa lugubre chambre.

***