Ce cachot sombre, aux murs de crevasses où logent des toiles d'araignée, était devenu mon "chez moi"
Le sol, qui était tacheté de sang, je n'osais a peine y faire glisser les pieds. On pouvait sentir l'hiver proche glissait sur ma peau, blessée et meurtrie par les coups que l'on m'avait mis quand je me suis débattu.
C'est d'ailleurs, en venant dans cette endroit morbide et sinistre, qu'avant, j'avais aperçu pour la dernière fois, Fred.Fred, celui que j'aimais. "Ah, les clichés". Oui, la méchante fille fille, qui ne connait ni son identité, ni son espérance de vie, aime celui qu'il ne faut pas aimer.
Je n'ai pensé qu'à Fred, l'espérant et priant pour qu'il soit encore en vie et mon père...
Ah lui, si je pouvais lui faire quelque chose, ne pas me sentir impuissante face à lui, je l'aurais insulté de tous les noms.
Lui, qui m'avait dit que je n'avais pas de famille, que je n'étais personne. J'ai passé onze ans de ma vie, à souffrir. 11 ans de ma vie, à subir Laura, Drago et lui, avec leurs courses poursuites, les expériences où il faisait de moi un cobaye et j'en passe. J'ai passé onze ans de ma vie à me demander si j'étais bien a ma place, onze de ma vie, à me sentir seule, mal aimer.Vous savez, être dans cette pièce, enfin si on pouvait apeller cela une pièce, avec des vêtements déchirés et sales, des cheveux en bataille et des blessures qui se referment pas mais s'infectent, cela nous remet en question. Tu es seule, juste avec toi même, que veux tu faire d'autres ?
Puis j'étais traumatisée. Je n'arrive à en parler, je n'arrive pas à croire que Voldemort m'ai fait tout cela. J'avais encore l'espoir de ne pas être enceinte, mais plus l'espoir que quelqu'un vienne me chercher, me sauver de cet pré enfer. Je n'étais pas prête à tout cela. Je n'étais pas prête.
Je ne pouvais pas pleurer, je ne ressentais plus rien. J'étais vidée de toute émotion et de toute mon âme.
J'avais pensé à me laisser mourir mais je me suis dit que des gens m'aimait comme Fred, s'il était encore en vie et Hermione, ma meilleure amie. Puis, ce serait une loyauté envers Sirius, qui est mort pour nous protéger. C'est alors que je compris que j'étais importante, sans le vouloir, moi, la fille sans famille. Mon avenir était de sauver le monde des sorciers.
Donc je devais survivre, avec ou sans bébé, convaincu ou pas.
C'est alors que les jours passaient et je me forçais à manger, je me forçais à dormir, je me forçais de vivre.
Un jour comme un autre, ne me demander pas la date précise, j'ai perdu la notion du temps, contrairement à d'habitude, un des Mangemort vient très tôt le matin. Je sentais encore l'extrême fraîcheur du matin frôlait ma peau. Ils venaient que le midi et le soir, pour me nourrir de pain et de saucisson. Pourtant, j'entendais leur pas , suivit d'un pas lourd, glissant au sol s'approchait de mon cachot.
Je décida de me lever, mais je n'eut pas la force alors j'attendis qu'ils ouvrent la porte qui me séparait d'eux.
A ma grande joie, j'avais raison, ils venaient ici. Ils ouvrirent la porte en grand et jetèrent quelqu'un très mal en point non loin de moi. Le mangemort me lança un regard de dégout avant de claquer la port d'énervement. On entendit ses pas lourds s'éloignait, en grommelant des choses sur sa mère, sans doute.Mon regard se dirigea alors tout de suite sur le nouveau venu. Couvert de saleté, je ne pouvais distinguer qui était il ? Il gisait au sol, immobile, une respiration très douce et les poings serrés. Je m'approche doucement et tend la main vers l'inconnu. Celui ci, à ma grande surprise, me l'attrape fermement et me tire vers lui, en se relevant.
Quand je vis son visage, je peux enfin verser les toutes dernières larmes de mon corps, il devait ne plus m'en rester beaucoup, mais je les versa, pour lui. Le revoir a rallumé l'étincelle de mes émotions et celle de mon âme. Je lui sauta dans les bras, pendant que lui me serrait encore fort le bras, comme si j'étais partie pour toujours et que je revenais d'un long voyage. Ses larmes coulaient sur mes vêtements, tout comme moi. Je le serrais dans mes bras comme si ma vie en dépendait.
Il s'approcha de mon oreille en me caressant la joue, le regard baissé.Fred : *murmure* Ma Lucy...tu était la seule chose qui me permettait de résister...de vivre....
Ses paroles, pleine de désespoir, me touchait droit au coeur. Enfin une âme chaude qui ébloui la mienne, totalement vide.
J'ai bien cru que Voldemort l'avait tué. S'il me l'avait enlevé, je crois bien que j'aurais emmerdé le monde et leur prophétie, jamais ne se serait réaliser.
J'en ai marre. SI je dois sauver ce monde, dois je aussi sacrifier mes sentiments ?L'histoire, mon histoire doit elle forcé compter des larmes, compté de la douleur ?
Il me serrait toujours, aucun son ne sortant de sa bouche. On sentait quand même la fatigue dans sa force de mouvement, on sentait qu'il était blessé à cause du sang qui coulait de son front ainsi que de son genou sur ma jupe noire déchirée.
Je me dis qu'au moins, si je venais mourir dans ce manoir de malheur, de mensonges et de souffrance, je serais avec l'homme qui a changé ma vie. Celui qui m'a fait faire mon premier sourire, mon premier sentiment de joie, mon premier baiser...j'ai eu beaucoup de premières fois avec lui. Il m'a fait découvrir la vie. Et je le suis redevable pour sa fidélité, son admirable sens de l'humour, son amour qu'il me porte et sur pleins d'autres choses dont il serait long de citer.
Nous étions rester enlacer un certain temps. Mais je me défit de lui pour regarder ses tendres yeux, caresser ses joues tachées de rousseur et pour toucher des douces lèvres. Il baissa la tête tandis que je la leva avec sa main doucement. Je vis enfin ses magnifiques yeux.
Moi : *doucement, lui caressant la joue et le regarda tendrement* Fred...tu es tellement dans un mauvais état...je te croyais mort...*une larme perla sur ma joue*
Je ne pu finir ma phrase que des miliers de pas lourds et précipités se font entendre. Je ne comprenais pas mais j'eut l'idée d'utliser mon don de Legilimens. Je me concentre malgré mon état, je me dirigea vers la porte et m'accrocha aux barreaux. Je fermit les yeux pour visualiser que les pensées des gens mais cela me demander beaucoup trop de force alors je tombit à genou mais me força à utiliser mon don.
Je fermit les yeux, les fronçant de force même si je suis à bout de force. Je sentais que ce remue ménage n'était pas normale et la flamme de mon espoir se rallumait peu à peu car j'espérais que cela pourrait arranger les choses. J'entendis les différents pensées troublées de plusieurs suppôts de Vous Savez Qui. Il disait qu'il y'avait un intru qui se faisait passer pour un d'entre eux.
Je me rue sur Fred, adossé contre le mur qui suffoquait un peu, la trachée un peu irritée par le manque de soif. En lui caressant la joue, je lui murmurait que la cauchemard allait bientôt être terminé, que tout aller rentrer dans l'ordre.
Était ce l'espoir que j'attendais ? Était ce les gens qui allait nous sauver ? Je croyais les doigts avec mes dernières forces, n'espérant pas pour rien.
***
Je suis de retour ! (Pas pour vous jouer un mauvais tour)
Vraiment désolé pour l'absence, j'avais le BAC de sciences et de français puis j'avais pas tellement de connexion.
Merci pour vos premiers votes, j'espère que cela vous plait toujours.Allez, je vous laisse,
Bisous.
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Lucy Malefoy
FantastikLucy rentre à Poudlard pour sa deuxième année. Elle a hâte de retrouver son amie Hermione, ainsi que celui qui fait chavirer son coeur, le jeune Fred. Malheureusement, son père lui a interdit de parler aux "traîtres à leur sang" et aux "Sang de Bour...