Chapitre 19 : Catastrophes

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PDV Grey (10 minutes plus tôt)

Soudainement, un téléphone se met à sonner. C'est le miens. Peut-être que c'est des nouvelles de Jellal ?

Je prends mon cellulaire, et regarde l'afficheur que je montre aux autres.

Grey (perplexe) : C'est un numéro masqué.

Hésitant, je réponds.

Grey (curieux) : Grey Fullbuster à l'appareil.

??? : Serais-tu à la recherche de quelqu'un par hasard ?

Grey (froidement) : À qui je parle ?

??? : Tu devrais le savoir, après toutes ces années. J'avoue que je suis déçu.

Tout à coup, je freine brusquement, puis serre mon téléphone tellement fort sur le point de se briser. Mon expression est ferme, froide, m'apprêtant à exploser.

Grey (d'une froideur dangereuse) : Lyon.

Lyon (rigole) : Je t'ai manqué ?

Je jette un coup d'oeil vers Natsu, qui passe d'une expression inquiète, à une de colère. La même expression se lit sur le visage de Gadjeel, alors que je peux apercevoir Reby trembler dans le rétroviseur.

Je sert mon poing fortement, mes ongles transperçant ma paume, sentant du liquide couler de mes mains.

Grey (bouillonne de l'intérieur) : Espèce de sale...

Lyon (le coupe, puis rigole) : Shs shs shs, épargne-moi les vielles insultes de mioche et écoute plutôt ce que j'ai à te dire.

Grey (hurle) : J'en ai rien à faire de ce que t'as à me dire ! Laisse Juvia partir, ou je te promets qu'une fois que je te retrouves, le prochain sang qui coulera sera le tiens !

Lyon (froid) : Bon, les grosses menaces hein. Maintenant, tu vas te la fermer et je vais te dire ce que je vais faire de ta pauvre salope aux cheveux bleues.

Grey (sombre) : Pardon ? Répète un peu ? Insulte-la encore une fois et ta prochaine destination sera l'enfer.

Lyon (malicieux) : T'es placé pour parler toi, j'ai entendu dire que t'as pas été le mec le plus cool avec elle non plus.

Grey (en colère) : Mais de quoi tu te mêles connard ?

Lyon (impatient) : Je disais donc que j'attends une personne très spécial à l'endroit où je me trouve. Vois-tu, nous avons fait un accord, elle et moi. Sa partie du travail est d'amener ta petite amie, bah non en faite du coup c'est pas ta copine, donc l'amour de ta vie tiens le plus loin possible d'ici, puis de la laisser à la rue. Si tu fais le calcul, tête bleue va se retrouver loin de tous où seul la personne en question et moi saurons où elle se trouve. De plus, sa compagnie se résumera aux délinquants des rues.

J'écoute ses paroles horribles avec effroi. Je tremble de colère, mais aussi de peur, car je sais très bien qu'il le fera. La seule pensée de ne plus avoir Jubia à mes côtés, et de la savoir dans un lieu loin de tous, battue, violée, torturée, sans toit ni nourriture me donne le goût de m'ouvrir les veines.

Grey (tremble) : Non... sale enflure, pourquoi... pourquoi... tu veux mourrir, c'est ça ?!

Lyon (froid) : Vengeance. Ce simple mot résume la raison qui me pousse à faire ça. Vengeance pour tout ce que tu as eu que je n'ai jamais pu avoir. Pour tout ce que tu m'as pris, pour toute les filles que j'ai aimé mais qui ne m'ont jamais regardés, car elles étaient à tes pieds, pour ta famille, ouais ta sale famille parfaite qui aurait fait n'importe quoi pour toi, alors que la mienne se foutait complètement de moi, avec mon père qui me battait tous les soirs et passait ses journées à boire comme un trou, pendant que ma mère pleurait dans son coin, maudissant sa vie, au point de se l'enlever et se pendre. Et ne parlons pas de ta soeur, ta magnifique soeur Yukino que j'aimais d'un amour infini, que j'aurais donné ma vie pour elle, que je chérissais plus que tout, que j'avais dans ma tête à chaque seconde. Nous étions fait pour être ensemble, nous étions des âmes soeurs, près à voir le monde. Mais tu en as décidé autrement, tu as jugé que je n'étais pas assez bien pour elle, que je ne la méritais pas, qu'elle méritait mieux que moi. Je te détestais, oh que je te détestais, Grey, pour m'avoir privé de ce que j'aimais le plus au monde. Alors, j'ai commis l'impensable : contrairement à ce que tu croyais, à ce que tous croyaient, tes parents ne sont pas mort dans un accident de voiture par hasard. J'étais là, je l'ai attendaient bien sagement, ma voiture aussi prête que moi à commettre ce crime. Puis, quand le bon moment arriva, je l'ai fait. J'ai tué tes parents, je suis le soulon qui a percuté de pleins fouet la bagnole de tes vieux, alors que l'identité de la personne qui a eu collision avec leur voiture était inconnu, je t'annonce aujourd'hui que c'était moi.

Amour sans limitesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant