Par-Delà Les Temps / Tome 2

1 - PDV Harold "Oh merci Papa t'es génial !"

PDV Harold

Moi : Papa ! Je suis rentré ! Et j'ai un truc à te dire !

Stoick *arrivant de la cuisine* : Qu'est-ce qu'il y a ?

Je laissai ma sacoche s'écraser au sol et prenait l'air le plus confiant possible.

Moi : Je veux une moto !

Stoick : Une moto ?

Moi : Oui. J'ai mon permis, je suis majeur et en plus de ça je ne supporterai pas une seconde de plus passée dans le métro !

Stoick : Mais ça ne t'as jamais dérangé.

Moi : Je n'en ai surtout jamais parlé. Écoutes ça va faire un an que je me tape ce trajet d'ici à Paris en train, métro et bus et là je t'assure, je n'en peux plus.

Stoick : Mais d'ici à Paris en moto c'est long et dangereux et...

Moi *le coupant* : Écoutes j'ai l'âge de me passer de ton autorisation.

Stoick : Mais pas les moyens financiers c'est ça ?

Moi : Si tu m'achètes une moto je te jure que je travaillerai et que je te rembourserai !

Stoick : C'est pas tant l'argent qui me dérange c'est que j'ai un peu peur tu vois...

Moi : Je sais bien Papa, mais s'il te plaît réfléchis-y quand même.

Après mettre débarrasser de ma veste et de mes chaussures, je déposai un léger baiser sur sa joue ou plutôt sur sa grosse barbe et montai à l'étage.

Stoick : Tu ne goûtes pas ?

Moi : À cette heure-ci ? Non. Je vais sous la douche.

Arrivé en haut je rassemblais mes affaires, un vieux jogging, un sweat et filai sous la douche. À peine étais-je rentré dans la cabine que je me sentais déjà mieux. C'est après avoir poussé un grand soupir que je remarquai sa présence. Krokmou était allongé dans un coin de la pièce et miaulait dans son sommeil. Je souris instantanément. Le voir si apaisé me faisait du bien. C'est alors que me mis à penser à cette fois où je l'avais présenté devant la classe. En terminale. C'était il y a seulement deux ans mais une éternité semblaient s'être écoulée depuis. Je m'assis sur le sol de la douche et, tout en continuant de me laver, je me repassais cette dernière année de lycée dans ma tête. Je n'avais jamais été aussi heureux, Astrid et moi étions un couple solide, Varek et Ingrid démarraient une idylle parfaite et notre bande était la plus sympa que je connaissais. On était les sept amis inséparables, « toujours ensemble et jamais séparés » telle était notre devise. Mais les différents projets universitaires avaient eu raison de nous. Aujourd'hui je n'ai même plus de nouvelles de Varek. On était supposé être les meilleurs amis du monde mais bon. Je laissai une larme s'échapper. Je m'étais pourtant promis de ne plus y penser. Le savon faisant intrusion dans mon œil me ramena sur Terre et je finissais rapidement ma douche. Une petite caresse à Krokmou et je me trouvais déjà dans ma chambre le nez plongé dans mes bouquins.

Stoick : Harold on mange !

Je fermai mon livre et descendis rapidement. Une fois le repas servit mon père engagea la conversation.

Stoick : Bon écoutes j'ai bien réfléchis et je dois admettre que tu as raison. Tu as l'âge de prendre tes propres décision et puis tu n'es pas un casse-cou, je sais bien que tu seras prudent. Mais je vais te demander d'être attentif car se sont les autres les plus dangereux sur la route.

Moi : Donc je peux avoir une moto ?

Stoick : Oui tu peux.

Moi : Oh merci Papa t'es génial ! Promis je ferais bien attention sur la route !

Stoick : Par contre je te laisse choisir ton modèle tout seul. Mais n'exagère pas question budget.

Moi : Bien sûr.

Je lui offris un grand sourire qu'il me rendit et le reste du dîner se déroula dans une bonne ambiance. Je décidai de me coucher tôt. Demain n'est pas une grande journée mais je vais rester sur Paris plus longtemps, histoire de commencer à regarder les modèles.