La deuxième semaine de vacances était arrivée et Albus n'avait toujours pas récupéré le livre. Il espérait que ses parents ne l'avaient pas reconnu. Cela l'empêchait d'avancer dans les entrainements qu'il avait prévus, et il n'avait pas beaucoup revu Scorpius. Celui-ci, cependant, avait réfléchi et avait consenti à aider Albus à s'entrainer et à lui prêter le Retourneur de Temps en plastique, sans pour autant mentionner le fait qu'il était réticent à le laisser vraiment retourner dans le passé. Ce qu'Albus espérait le plus, c'était de découvrir où Harry avait détruit la baguette, et quand. Aussi, chaque soir, il enfilait ses Oreilles à Rallonge et écoutait. Il entendait le nom des loups-garous ou des géants en fuite, des nouveaux prisonniers qui avaient intégré Azkaban, ou même des cadeaux qu'ils allaient avoir pour leur anniversaire ; mais jamais ses parents ne reparlaient des Reliques de la Mort. Jusqu'à trois soirs avant la rentrée, où Albus fut enfin récompensé de ses longues heures d'attente derrière la porte :
-Harry, j'ai repensé à ce que tu m'avais dit l'autre fois.
-Quoi donc ? demanda celui-ci.
-Quand tu as insisté pour ne pas dire à Albus que les Reliques de la Mort existaient.
-Oui.
-Je pense que tu as raison. Il ne faut pas le lui dire.
-Tu vois enfin mon sens de la logique, répondit Harry.
-Je ne vois pas où est le rapport avec la logique ! s'exclama Ginny.
Il y eut un très long silence. Albus crut que ses parents s'étaient endormis et se leva pour aller se coucher, mais il entendit à nouveau des voix :
-Comment as-tu pu détruire la baguette de Sureau ?
-Tout simplement, répondit Harry. Je l'ai cassée en deux.
-Tu veux dire que tu l'as simplement cassée ? s'étonna Ginny. Elle s'est... heu... laissée faire ? Et qu'en as-tu fait ?
Albus souriait derrière la porte. Tous ces jours d'attente récompensés.
-Je l'ai jetée. Du pont de Poudlard. Après qu'il a été réparé bien sûr.
-Après la bataille de Poudlard ? demanda Ginny.
-Oui. Le lendemain. Au début, je voulais la remettre dans la tombe de Dumbledore, car elle lui appartenait. Mais je n'ai pas osé. Ouvrir une tombe, tu te rends compte ? Alors, j'ai voulu la détruire. J'ai pensé que c'était mieux ainsi.
-Tu te souviens de tout cela ? demanda Ginny.
-Il y a des moments qu'on n'oublie jamais.
Cette fois, Albus supposa que ses parents s'étaient vraiment endormis, car ils n'avaient pas reparlé depuis plusieurs minutes, et lui aussi décida qu'il était temps d'aller se coucher.
Le lendemain, il dit à Scorpius de le rejoindre chez lui et il lui fit part de ce qu'il avait entendu la veille.
-Tu es sûr que c'est ce jour-là ? demanda Scorpius incertain.
-Oui. Je l'ai entendu de mes propres oreilles ! Enfin, plutôt de celles de mon oncle.
Albus avait du mal à cacher son excitation.
-Tout est prêt, continua-t-il. Il ne nous reste qu'à récupérer le livre et à nous entrainer.
-Très bien. Et comment va-t-on récupérer le livre ? demanda Scorpius.
-J'y ai réfléchi. Attends-moi là, je reviens tout de suite.Albus sortit de sa chambre et dévala les escaliers. Scorpius l'entendit dire :
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Albus Potter et la bataille de Poudlard
FanfictionAlbus Potter, fils de Harry Potter, rentre en cinquième année à l'école de sorcellerie Poudlard. Cependant, une menace pèse sur lui, et il apprend vite l'existence des reliques de la Mort, ce qui l'entrainera dans un voyage d'aventure avec son meill...