Advienne que pourra ; l'erreur est humaine, mais l'humain est une erreur...

Chapitre X (partie 2)

Le soleil tapant à peine sur les vitraux du château, Rubis, les yeux ouverts regarde le plafond. Elle le regarde comme si il s'agissait d'un ange. Mais en vérité elle pensait, elle pensait au garçon qu'elle a vu partir, à l'homme qu'elle a vue partir, à sa vie qu'elle a vu partir. Toujours dans un cocon de mélancolie, elle pense. Pense à quoi ? Qui peut le savoir ? Qui peut la comprendre ?

Elle se lève, enfile une cape et des vêtements puis sort de son dortoir, de sa salle commune, de la tour et rejoint la grande salle. Sur le chemin, elle tâte, sa poche... Une forme solide s'y trouve. Elle plonge sa main dans l'ouverture et en re-sort une fiole, la fiole de son père, celle que Albus avait donné quand elle devait aller au manoir. Une fois de plus, un souvenir, une partie d'elle et de sa vie. Mais là, elle se trouve dans sa main. Elle la regarde quelques secondes puis la range dans l'ouverture où elle se trouvait plus tôt. Elle reprend le chemin et arrive devant la grande salle.

Personne de ses amis n'y est ; pas de Stella, pas de Jumeaux, pas de Eddie, mais surtout... Pas de Éric. Son Éric, qui est partit. Mélancolique, elle s'assoit, seule, comme avant, dans un coin, sombre. Elle ne mange pas, à quoi bon.

Quelque professeurs, sont déjà en place. Quelques élèves sont déjà à leurs places. Dumbledore, McGonagall, Hagrid... Que de souvenir. Elle ne veut être celle qu'il faut plaindre, donc quand on lui demande si elle va bien ; elle ne peut qu'y répond ; « Très bien ! ».

Quand on lui demande pourquoi, elle est comme ça ; elle y répond, avec un sourire, pour leur faire croire ce qu'elle n'a jamais voulu croire. Qu'elle est heureuse, amoureuse, chanceuse et joyeuse. Mais ce sourire, que dire à part toute sa tromperie, qu'il a pourtant réussit, à leur faire dire... Oui.