Advienne que pourra ; l'erreur est humaine, mais l'humain est une erreur...

Chapitre IX (partie 2)

Le froid la gagne de plus en plus, elle n'est plus vraiment maitre de elle-même. Une idée lui vient alors en tête, elle prend sa cape et la jette sur le sol. Et plongea tout droit dans le lac noir. Sans le savoir, elle se jette dans son seul espoir. L'eau n'est pas très claire, mais grâce à la lune, elle peut voir où elle va. Les grandes algues vert émeraude foncés, recouvrent les fonds. Elle voit des formes prendre place autour d'elle.

Si les murmures lui paraissent étranges et difficiles à comprendre, pourquoi dans un autre élément cela ne changerait pas ?

Le choix sera bientôt fait,

Mais la réponse ce ne saura jamais,

Impossible de connaitre la vérité,

Elle va se la procurer,

Sans méfiance elle agira,

Sans contexte elle mourra,

Avec les siens elle vaincra,

Avec sa conscience elle s'éteindra,

A elle de désirer,

Si c'est sa volonté.

Mais tout ça elle le sait déjà ! Elle veut savoir plus... beaucoup plus.

Elle reprend une respiration et replonge plus profondément dans le lac. Des sirènes l'approche ! Elle est prête à leur envoyer un coup de baguette ne connaissance pas de sol pouvant les repousser. Mais elle l'attrape avant et l'attire dans les abscisses de ce lac.

Les murmures, elle les entend à nouveau !

« Petite, noir ! Que fais-tu là ? Tu veux tout savoir pourtant tu sais déjà tout !

- Je veux savoir ce que j'ignore ! répond Rubis dans un semblant de murmure.

- Ignoré te protège ! Que ferais-tu après ? ta vie serai idiote.

- Je ne vis pas pour connaitre la vérité, mais pour vivre je dois la connaitre !

- Bon raisonnement, digne d'un sage... Ou d'un fou ! Mais tu oublies que je ne suis pas vraiment là... fini la voix en se déplaçant.

La voix diminue et semble partir. Elle regarde autour d'elle et replonge encore plus profondément.

« Tu pense me suivre, mais c'est moi qui te suit ! Tu pense m'écouter mais c'est toi qui me le dit.

- Que voulez-vous dire ?

- Tu penses tout savoir mais tu ne sais rien !

- Non justement !

- Tu pense avoir toujours raison mais tu as tord !

- Mais non vous dites l'exacte inverse de... »

Et comme un éclaire d'idée, Rubis compris ! Elle poursuit :

« Mon père n'a pas tuer ma mère !

- Tu dis une vilaine vérité !

- Si mon père n'a pas tuer ma mère alors... MA mère est morte ? demande Rubis, comprenant le but de l'épreuve.

- Elle est là, bien caché dans la prison ! Mais tu ne sais déjà tout sur elle !

- Qui était elle ? Je veux une réponse ! IL me gave votre stupide jeu ! hurle la rouge et or.

- Mon peuple refuse les malhonnête. Tu n'es qu'un monstre Rubis !

- Je croyais que vous disiez que l'inverse de ce que vous pensiez !

- Et cela ne changera pas !

- Selon vous je ne suis pas un monstre donc ?

- Te dire non serait te mentir !

- ...

- Il sait tout sur toi et il se serre de toi ! Prend garde Rubis ! Prochaine Lune rousse...

- Attendez ! Qui se serre de moi ? Dumbledore ?

- Aurevoir Rubis ! »

Puis la voix part. Les sirènes attrapent de nouveau Rubis et la jettent en dehors du lac.

Elle sort alors de l'eau essoufflé et mouillé. Elle regarde autour d'elle. Dumbledore me ment ? Et m'utilise ? se demande Rubis pleine de rage.

Elle reprend le chemin du village. Mais le brouillard présent avant c'est dissipé. Le château, se fais maintenant voir. Une pointe de nostalgie empare le cœur de Rubis. Que doit-elle faire ? Que dirons t-ils ? Elle ne peut plus affronter sa vérité ! Elle qui voulait la connaitre.

Elle reporte son regard au château, aucune lumière, sort d'une fenêtre ! Mais non ! Une reste allumé ! Une toujours là pour elle. Prêt de la tour d'astronomie, cela ne pouvait que être Albus. Rubis se sent à présent coupable. Coupable d'inquiéter les personne qu'elle aime. Ou peut-être qu'il fête sa disparition ? Oui c'est surement cela. Pourquoi s'inquièteraient-ils pour elle ? Un drap blanc brillant lui recouvre alors la tête. Pas un vrai drap, mais un fantôme. Le fantôme de son père.

« Que fait tu encore dehors ? demande t'il innocent.

- Que... Severus ?

- Bonjours !

- Tu...tu enfin, tu es mort !

- C'est vrai, et toi comment va tu.

- Attend, non, je rêve, oui c'est ça ! Je rêve ! commence-t-elle à penser.

- Non je t'assure, j'ai vu ce qu'il s'est passer ce matin !

- Oh !

- Ta mère aussi était comme toi, refouler de ses pouvoirs ! »

Il s'approche. Rubis tend la main pour la passer dans les souvenirs son père. Le visage de celui-ci s'attriste.

« Rubis, je t'aime, mais tu dois vivre ta vie maintenant ! Ne pense plus à moi !

- Mais tu es tous ce que j'ai !

- Non ! Tu as Éric, Stella, Eddie et les jumeaux casse-pied !

- Oui ! C'est vrai, mais maintenant ils vont me voir comme un monstre...

- Je t'interdis de dire cela, des monstre j'en connais, mais toi, tu n'en n'es pas une ! Tu fais toujours passer le bonheur des autres avant le tient. Tu aides toujours les autres avant de prendre soins de toi ! Et ça je t'interdis de dire le contraire ! Maintenant tu vas me bomber se torse et te rendre dans le château, tu vas voir Albus pour lui demander de donner une excuse bidons aux élèves ! Et tu verras, tout se passera bien ! Je te le promets. Il faut que tu gardes en tête, que ce n'est pas comme à Gapest, pas comme dans l'orphelinat. Compris ?

- Je t'aime Sev ! » Répond-t-elle simplement la larme à l'œil. Elle lui dit aurevoir, et de venir lui passer le bonjour le plus souvent possible.