Mon dos est plaqué contre le mur, deux mains chaudes et grandes tiennent mes poignets en haut de mon visage. Je sens une jambe s'enfoncer entre les miennes légèrement écartées. Je sens des hanches contre les miennes, je sens un torse musclé plaqué contre le mien. Je sens des boucles contre mon front. Je sens des lèvres contre les miennes. Des lèvres chaudes et humides, des lèvres qui bougent contre les miennes, des lèvres qui en demandent plus. Je sens une langue bouillante et douce s'insérer dans ma bouche, je sens un souffle chaud s'échouer dans ma gorge. Je sens son haleine mentholé dans mon palais. Je sens des frissons que je n'ai jamais ressenti envahir mon corps. Je n'ai jamais eu envie de plus avec les autres clients que j'ai eu quand ils m'embrassaient mais là, pour la première fois cette émotion revient, cette tension, cette envie renait. Je me sens tellement chaud, lourd. Mon ventre fait des loopings, je vibre, je tremble. Ses lèvres caressent les miennes, je n'arrive plus à bouger tellement je suis surpris. Son corps chaud est collé au mien, sa jambe s'appui contre mon bassin et je gémis dans ses lèvres. Je réponds à son baiser, j'essaye à vrai dire tellement je tremble. Je donne un coup de bassin parce que c'est tellement bon et que j'ai envie de plus, pour la première fois, que je veux l'inciter à me déshabiller sur place et me baiser contre le mur. Je sens mes joues bouillante et ce gémissent qui sort des lèvres de mon client me rend excité comme jamais. J'allais donner un autre coup de bassin mais le bip de l'ascenseur nous fait sursauter.
Il sort de l'ascenseur sans m'attendre, puis moi je reste bloqué dedans, comme si mes pieds étaient collés au sol et ne pouvaient plus faire aucuns gestes. Je sens encore les lèvres du client sur les miennes, puis je réagis seulement quand les portes de l'ascenseur se ferment mais une main passe à l'intérieur et les ré-ouvrent. C'est mon client. Il tient les porte de l'ascenseur d'une main et me regarde avec les lèvres rosis.
- Viens, ne sois pas timide, dit il d'une voix grave en me regardant intésement.
Je l'écoute et sors de l'assenseur. Avec mes clients, je ne suis d'habitude jamais timide, même parfois je me dispute avec eux, ou alors c'est moi qui fait le boulot car mes clients sont eux mêmes timides. Je reste scotché du baiser qu'on vient d'échanger. Je le suis dans l'immense couloir sans dire un mot de plus. Il est devant moi. C'est mains sont dans ses poches de sa veste longue noir. Je vois ses mâchoire mâcher un chewing-gum que je n'ai pas senti lors du baiser. Sa mâchoire est drôlement bien tracée. Elle ressort selon les mouvements de celle-ci. J marche derrière lui, me demandant comment cette nuit va se passer, en vérifiant si j'ai des préservatifs dans ma poche arrière comme tous les soirs. Il s'arrête devant une porte, et avec un badge, il le scanne sur le verrou de la porte et elle s'ouvre automatiquement. Il me fait passer en premier d'un signe de tête en ne lâchant pas mon regard. Alors je fais ce qu'il dit et entre dans la chambre. Je m'attendais à beaucoup plus petit. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un appartement. C'est géant. Il y a une géante baie-vitrée faisant tout le long de l'appartement qui donne sur la vu de Londres, sur Big ben au loin et de la roue London Eyes juste devant.
Quand les lumières s'allument, je me retourne vers mon client, qui était entrain de se lever le mentaux.Il est rapide, c'est à dire qu'il veut passer toute de suite à l'action. Alors je fais de même, je lève mes chaussures et commence à lever mon t-shirt en le prenant en dessous.
- Remet ton t-shirt Louis.
Je ne sais pas si c'est le ton qu'il a pris ou le faite qu'il connaisse mon prénom qui a arrêté d'un coup sec mon mouvement. J'ai maintenant le col de mon t-shirt dans le visage et du coup je ne le vois plus. Je remets mon t-shirt en faisant un mine étonné. Une fois le visage dégagé, mon client s'est rapproché de moi avec le même regarde de l'ascenseur, c'est à dire intensément. Alors avant qu'il soit trop prés de moi, j'ai besoin d'avoir des réponses.
- Tu ne veux pas qu'on couche ensem..
- Non, me coupe t-il.
C'est dit, je me pince les lèvres, troublé. Je dois rentrer, j'ai des clients qui m'attendent, je ne sais pas ce qu'il me veut ce jeune. Je travaille pour baiser, pas pour tenir compagnie. Alors je remets mes chaussure sans lui adresser un regard. Il m'a fait perdre mon temps et beaucoup d'argent, et je lui en veux même si je ne le connais pas.
- Je retourne au bar, j'ai du boulot, dis-je en finissant mes lacets.
- Non, tu restes.
Sa voix est stricte ,elle donne un ordre. Mais moi,j'ai besoin d'argent. Et même si baiser avec cette magnifique créature aurai été tentant, je dois trouver d'autre client ou prendre ceux habituels.
Je ne l'écoute pas, même si je commence à avoir légèrement peur de sa réaction, je me redresse et le contourne. Et je savais ce qu'il allait se passer par la suite. Il m'attrape le bras, et m'attire à lui.
- J'ai dit, tu restes, grogne t-il dans mon oreille ce qui me procure un frisson de peur.
Je ne doit pas montrer ma peur, je ne dois pas lui montrer que j'ai peur de lui, alors j'essaye de me dégage de son bras. Mon patron m'a toujours dit ça. Que quand un client montre de la violence, il faut lui prouver qu'on a pas peur.
- Je dois rentrer, j'ai besoin d'argent, je travaille pour baiser, pas pour rien, dis-je d'un ton provocant.
Je ne sais pas ce qui se passe, mais la fin de ma phrase a cripsé mon client. Il ne bouge plus, sa main se resserre fort sur mon bras. Tellement fort que j'ai l'impression de ne plus sentir mon sang couler.
Il reste quelques secondes comme ça. Ses yeux regardent mon cou et il ne bouge pas. Ses sourcils sont légèrement froncé et ses lèvres sont entrouvertes. Si je tourne mon visage, nos nez seront probablement en contacte tellement il est proche de moi. Sa mains chaudes serrent de plus en plus fort mon bras et moi j'ai de plus en plus mal.
Je ne sais pas ce qu'il lui prend, à bloquer comme ça. Mais moi j'ai mal et j'ai besoin d'argent. Ce client est fou. Je tire d'un coup sec mon bras.
- Lâche moi !
Il secoue la tête et semble revenir au monde. Il lâche mon bras et se redresse en regardant autour de lui. Il a maintenant un visage neutre,comme toute à l'heure. Il bascule ensuite son regard sur moi et ne me lâche plus.
Et moi j'en ai marre car je perd du temps. Car mon client me fait peur et qu'il doit aller voir un psy. Alors même si son regard me perturbe, je le contourne rapidement et sors presque en courant de la chambre. Il ne m'a pas rattrapé et tant mieux. Je ferme la porte et cours vers les ascenseurs,et comme on est au huitième étages et que l'ascenseur n'est qu'au rez de chaussé, je pris en tapant du pied que le gars n'essaye pas de me rattraper. Mais une fois que les ascenseur s'ouvrent, je soupire de soulagement.
-
Un mois, un mois que je n'ai pas vu ce client jeune et beau aux cheveux bouclées et à la mâchoire magnifiquement bien déssinée. Un mois qu'il ne vient plus au bar,un mois que je pense à lui quelques fois en me demandant ou il se trouve. Un mois que je regarde sa place habituelles maintenant vide. Un mois que j'ai repris ma vie banale et routine. Un mois ou un lundi soir,en arrivant au bar,je le retrouve assis à sa place habituelle. Un mois que je n'avais pas vu son regarde neutre et à la fois intensé.
Un mois.

VOUS LISEZ
Obsession.
FanfictionQuand j'ouvre les yeux après un long sommeil, je me dis tout le temps qu'il y a pire que moi. Je me dis que j'ai un logement, un très petit logement. Je me dis que j'ai de la nourriture, peu, mais j'en ai. Je me dis que je gagne des sous tout les so...