( Adèle - Someone Like You )
Nous roulons, les lumières de Londres éclairent la nuit. Je sais où Harry se dirige sans même savoir qu'il me l'ai dit. Après cette dispute désastreuse et la crise d'Harry après sa révélation, nous sommes partis. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la tête d'Harry, mais il s'est redressé et il m'a dit de me préparer, parce qu'il avait besoin de sortir. Et j'ai compris, il avait juste besoin de s'éloigner de moi, de prendre conscience et de prendre du recul. Je le comprend, parce que c'est dur de réaliser que son pire cauchemar qui hante ses pensées va aussi hanter sa vie. Quand il m'a dit en pleurant que son oncle sortait de prison, j'ai ressenti pour la première fois de la peur, de la panique et de l'angoisse en Harry. Et je lui ai donné toute la force et l'énergie que j'avais pour le serrer dans mes bras et le consoler.
Je regarde les buildings défiler sous mes yeux, et je vois celle d'Harry de loin. Ça me fait étrange, de savoir qu'Harry va être directeur de cette grande entreprise en septembre, qu'il va gagner son propre argent et que ça ne sera plus son père qui lui versera des sous sur son compte. Ça me fait surtout étrange, parce que même si Harry m'avait expliqué qu'il avait du faire plusieurs formations pour savoir diriger une entreprise, je le trouve beaucoup trop jeune pour faire ça. Harry a bientôt vingt-trois ans, mais il fait beaucoup plus.
Je regarde sa main taper contre sa cuisse, je n'ose pas la prendre parce que j'ai peur de toucher la cuisse d'Harry et j'ai peur de sa réaction alors je préfère entremêler mes propres mains entre elles. Harry prend plusieurs routes différentes, qui mènent à l'endroit où les plus grands hôtels de Londres y sont, dont celui des " Styles " y est. La route se fait dans un silence complètement apaisant mais en même temps douloureux. On ne s'est même pas échangé un seul mot depuis qu'on est rentré dans sa voiture et qu'on a roulé pendant de longue minutes pour arriver dans le centre de Londres. Mon estomac est serré par un noeud qui ne cesse de se serrer quand le temps passe. J'ai envie d'hurler à Harry, j'ai envie de lui secouer les épaules et de le faire réagir. Je sais qu'Harry n'est pas vraiment puissant et fort, et qu'il est beaucoup fragile à l'intérieur de lui, mais je ne m'attendais pas à comparer Harry avec un mort.
J'ai de plus en plus mal au ventre, surtout quand je vois l'hôtel des parents d'Harry, je ne sais pas pourquoi il veut aller là. Je peux comprendre son besoin de sortir mais je ne comprend pas celui de venir à son hôtel. Et quand je repense à tout les souvenirs qu'on a partagé dans sa chambre, ma gorge se noue.
Il se gare dans le parking de l'hôtel, il ne s'arrête plus devant où avant, le majordome à l'entrée de l'hôtel récupérait sa voiture et la garait lui même. On sort de la voiture, mon coeur n'arrête pas de battre à la chamade, surtout quand Harry me tend sa main. Je l'attrape, et quand je remarque à quel point elle est moite et tremblante, je réalise qu'il prépare quelque chose d'angoissant pour lui même.
- Harry.. Qu'est ce qu'il se passe ? Je demande, troublé.
- Ça va aller, il murmure, doucement.
Je le regarde, la bouche ouverte parce que je ne comprend pas ce qu'il compte faire dans l'hôtel et que je ne comprend pas sa réaction. Je suis perdu et troublé, et ça m'angoisse à mon tour. Harry me tire vers l'ascenseur du parking, et mes jambes tremblent. L'attente de l'ascenseur devient longue et pesante, j'en ai un noeud dans l'estomac. Je regarde la jambe d'Harry qui n'arrête pas de bouger et de trembler. Quelque chose ne va pas, et quand j'ouvre la bouche pour lui demander une deuxième fois ce qu'il se passe, l'ascenseur s'ouvre et Harry me tire dedans. Il appuie sur le huitième étage, et me plaque soudainement contre le mur. Je me fige et mon coeur rate plusieurs battements quand il commence à embrasser mon cou en collant nos bassins ensembles. Dès que ses lèvres et sa chaleur sont près de moi, je tremble et j'ai l'impression de perdre pied, de ne plus rien contrôler et c'est ce que il se passe. J'ai l'impression que son odeur et sa peau me tuent. Il embrasse ma mâchoire et ma tête part toute seule en arrière pour sentir plus de sensations, j'ai des frissons de partout. J'oublie tout quand ses lèvres se déplacent sur ma joue en frôlant ma peau. Je gémis et il appuie son corps contre le mien. Je sens l'ascenseur monter, et la sensation me donne encore plus d'effet. Je ne réalise pas ce qu'il se passe, je ne réalise pas qu'Harry caresse mon corps avec ses mains, je ne réalise pas que ses lèvres embrassent les miennes. Je perd tellement la tête, que je n'entend pas l'ascenseur s'ouvrir. Je crois qu'il faut simplement qu'Harry s'éloigne de moi pour que je reprenne conscience, j'ouvre les yeux en essayant de reprendre mon souffle. Et Harry me regarde, intensément. Sa main qui prend appuie de son corps est juste à côté de ma tête, et les battements de mon coeur s'accélèrent quand Harry ne me lâche pas des yeux.

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Obsession.
FanfictionQuand j'ouvre les yeux après un long sommeil, je me dis tout le temps qu'il y a pire que moi. Je me dis que j'ai un logement, un très petit logement. Je me dis que j'ai de la nourriture, peu, mais j'en ai. Je me dis que je gagne des sous tout les so...