-vous, vous, vous, vous!!
Dis-je en pointant du doigt, tour à tour, une rangée de notables d'un côté, une autre rangée de l'autre, le frère du chef et deux personnes à coté de lui et enfin le chef lui même.
Je ne les vois même pas clairement, les larmes n'arrêtent pas de couler, j'ai l'impression que mes yeux vont se fermer à force d'enfler, je suis au bord de l'asphyxie entre l'essoufflement de la course et les soubresauts qui ne relâchent pas.
La raison voudrait que je m'arrête un instant, que j'essaie de reprendre mon souffle mais dame raison s'est faite éclipser par mes instincts les plus primaires et elle n'a pas l'air d'être prête à refaire surface de si tôt.
Ils me regardent tous sans parler avec les yeux grands ouverts, les visages pleins de menaces mais ce que je m'en fou en ce moment!
-comment osez vous?!
Enchainé-je en les regardant tous mais surtout le chef. Ils restent tous là bouche bée devant mon audace; nous sommes dans une case du conseil là et à part la mafo, aucune femme n'a le droit d'y mettre pieds encore moins en interrompre une session, mais ô ce que je m'en fou en ce moment!
Je fulmine, et laisse tout sortir d'une traite.-comment vous pouvez faire ça?! Vous n'avez pas de coeur?! C'est inhumain, vous ne nous avez même pas laissé le temps de voir notre père une dernière fois! D'abord vous me gardez en otage ici avec ma soeur, ensuite mon père décède et c'est le lendemain à la tombée de la nuit qu'on l'apprend, mais qu'es ce qu'on vous a fait?!!
Les soubresauts me laissent a peine prononcer une phrase complète. J'ai tellement pleuré que le haut de mon t-shirt est trempé et me colle à la peau. Ils restent sans bouger avec le visage aussi plein de menaces, un des notables ouvre la bouche pour parler mais je le coupe en plein élan.
-oh tais toi! Qu'es ce que vous allez dire, c'est la coutume?! C'est nos traditions?! Mais quelles traditions interdisent à des enfants de dire au revoir à leur père merde! Son corps n'a même pas eu le temps de refroidir que vous l'aviez déjà emmené mais vous n'avez donc aucun respect pour les morts?!! C'est pas possible d'être aussi cruel!!!
Là je suis déchaînée je ne vois même pas l'homme qui se dirige droit sur moi et me porte pour me faire sortir de la case. Je me débat pour qu'il me lâche mais continu de déverser ma rage sur ces hommes tout de même.
-vous êtes des êtres ignobles, de maléfiques sorciers, il n'y a même pas de place en enfer pour des gens comme vous! Mais lâche moi toi t'es qui d'abord?!! Crié-je en le frappant dans le dos, il me pose parterre juste pour pouvoir attraper mes mains et les bloquer dans mon dos, il me soulève de nouveau et m'emmène dans ma case.
Comment il sait que c'est ma case d'abord?! Je ne cherche même pas à le savoir je me précipite dans ma chambre où je tombe à genoux devant le lit et trempe le matelas de mes larmes.
Le type de tout à l'heure viens s'assoir à coté de moi et me caresse le dos sans dire un mot pendant que je pleure. Je suis entrain de condamner mes yeux là, les derniers centimètres de libre enflent et j'ai l'impression que je pourrais plus les ouvrir.
C'est officiel ils m'ont atteint au point le plus sensible, si avant j'avais l'intention d'obtempérer ne serai ce qu'un tout petit peu pour rendre la cohabitation facile, ils ont tout gâché, je compte bien leur montrer qu'ils ne me passerons pas dessus.
Je ne sais même pas où il est enterré, comment je peux faire mon deuil si je n'ai même pas la certitude qu'il soit mort?!
Je continu de pleurer pendant je ne sais combien de temps, et le type de tout à l'heure est toujours là à me caresser l'arrière du cou, il me fait même un petit massage.
Les sanglots s'arrêtent peu à peu et je garde la tête contre le matelas un moment pour me reprendre. Quand je lève la tête pour voir de qui il s'agit depuis le début je manque de m'evanouir.
C'est le fils du chef pour qui les filles et moi avons été choisies. Il n'a pas allumé la lumière mais la lumière des lampadaires dehors s'infiltre par la fenêtre me permettant de le voir un peu clairement.
Il me regarde l'air super désolé, mais ses yeux n'arrêtent pas de faire des allez retours entre mes yeux et mes lèvres. Je me retrouve vite à miroiter ses gestes.
C'est troublant combien il est beau coiffé à ras avec cette barbe qui épouse bien ses joues, le contour de ses lèvres, ces lèvres... Sa barbe descend jusqu'à son cou bien aplatie sur sa peau.
Il ne vit définitivement pas en Afrique, du moins pas en Afrique noir, même avec la demie obscurité et mon regard trouble je parviens à reconnaitre ce teint frais que seuls les habitants de pays occidentaux ont.
Il est fichtrement beau, de grands yeux dont je ne distingue pas la couleur mais je parrirais qu'ils sont noisette, un petit nez droit, et des lèvres ô trop attirantes. Je crois que je vais le faire, non non non Aria, tu es déboussolée mais pas à ce point!
En fait si.
Je me redresse sur mes genoux et passe mes mains encore légèrement tremblantes derrière sa nuque. Il passe une de ses mains autour de ma taille et l'autre reste dans mon cou, il m'attire vers lui sans un mot et sans détacher son regard du mien, c'est si envoûtant ces grands yeux.
L'espace entre nous disparait si vite que j'ai un hoquet de surprise quand je sens la chaleur de ses lèvres sur les miennes. Elles se referment les unes sur les autres comme ci elles n'attendaient que ça depuis des années.
Le baiser deviens vite de plus en plus chaud et fougueux, je me retrouve à califourchon sur lui à lui caresser cette barbe qui picote si bien, sa bouche laisse la mienne pour descendre vers mon cou et ma poitrine en laissant une trainé de baisers sur chaque centimètre de peau qu'elle traverse. Je suis aussi réactive aux picotements de sa barbe et au chaud/mouillé de sa bouche, qu'une ampoule qu'on allume. Il passe ses mains sous mon t-shirt et le retire d'un geste, il m'embrasse le dessus des seins, je sens ses pousses passer et repasser sur mes tétons à travers le tissus de mon bodi.
Oh putain !
D'où je me laisse toucher comme ça par l'ennemi?! Par qui que ce soit d'ailleurs?!!
Je me retrouve allongée dos sur le lit sans savoir comment, avec lui sur moi. Sa bouche possède complètement la mienne, ses mains passent sur tout mon corps à un rythme tellement lent que ça me fait vibrer d'imaginer où il les posera après. Il retire mon bodi et attrape mes seins à pleine main. Il suce le téton, le mordille, le tire, et fait pareille sur l'autre avec sa main, c'est comme ci plus je gémis plus il mord et tire. Il continu cette délicieuse torture pendant un interminable moment, n'en pouvant plus je le tire vers moi et replonge ma bouche dans la sienne. Je tire sur son t-shirt et fini par le lui enlever. Je passe mes mains sur son dos musclé, il est si grand! Il passe sa main jusqu'à mon leggings et l'enlève doucement, ne brisant pas le contact entre nos yeux. Je me retrouve en petite culotte devant un inconnu chaude comme un four à 380°.
Hum dame raison, je crois qu'il est temps de revenir là, parce-que si ce n'est que pour moi, je perd ma virginité ce soir avec cet inconnu qui me dévore du regard...
Dame raison, tu viens?
Non?!
Bon d'accord, on regrettera après...
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Eehh👐
J'espère que vous allez bien, je poste le chapitre suivant tout de suite; merci svp de voter et commenter, j'ai vraiment l'impression de faire du n'importe quoi alors que j'étais sûre de ma petite histoire au début🙈.
Bon commentez svp dites moi ce que vous pensez et partagez 🙏🙏. Merci😘😘
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Le fô m'a choisie!
Random-Aria... -ARRÊTE DE M'APPELER!!! -je t'appellerais encore et encore jusqu'à ce que tu comprenne que je t'aime toi! -mais moi je ne t'aime pas!! J'ai jamais voulu de cette histoire, vous m'avez forcé à rentrer dans un bourbier où j'ai essayé de me co...