Chapitre 48

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PDV Zayn

  Vingt-deux heures. Perrie s'était endormie près de moi, encore très chamboulée par ce qui s'était passé. Je dois avouer que je la comprenais. Moi-même, j'avais un mal de chien à ne plus penser à la scène qui s'était déroulée devant mes yeux. Je n'arrivais pas à assimiler que la Thaïs que je connaissais soit la même qui avait agressé Perrie dans le salon. Je m'étais peut-être planté sur toute la ligne en affirmant que son ancienne version n'existait plus. Après tout, est-ce possible de changer totalement ? Nous avons tous une part de méchanceté en nous et techniquement, Thaïs n'avait fait que renvoyer l'ascenceur à Perrie, mais je ne pensais pas qu'elle pouvait être aussi cruelle. Bon sang, je savais que ces deux filles dans la même maison n'allait rien donner de bon.

  Vingt-trois heures. Avant de sombrer dans un sommeil agité, Perrie m'avait une fois de plus parlé du mariage et j'avais du la retenir pour qu'ellle ne me dévoile pas la forme, la couleur et le tissu de sa robe. Quand elle se mettait à en parler - ce qu'elle faisait à longueur de temps -, il n'y avait aucun moyen de l'arrêter. Je ne pouvais pas en placer une quand elle partait dans son délire alors je préférais la laisser parler. Elle gérait très bien la situation, si j'en crois tout ce qu'elle avait entreprit. Mon Dieu, il ne me restait que trente-huit petits jours pour me décider à agir.

  Deux heures vingt-trois. Comment sait-on qu'on fait le bon choix ? Qu'on prend la bonne décision ? Clairement, deux solutions se présentaient à moi. Soit je franchissais le pas, je me mariais en commençant déjà à briser mes voeux, mes promesses. Parce que oui, je me devais de promettre à Perrie amour, soutien et fidélité et toutes ces conneries, mais je ne les respectais déjà pas alors pourquoi ce serait différent une fois la bague au doigt ? C'était triste à dire, mais il suffisait d'un seul mot de Thaïs pour que j'abandonne tout le reste.

  Deux heures trente-huit. D'un autre côté, je pouvais aussi tout annuler dès maintenant et prendre le risque de tout perdre. ' Je ne ressens rien pour Zayn '. Tels étaient les mots de Thaïs mais même avec ça, je n'arrivais pas à me convaincre qu'elle ne m'aimait pas. Dans ma tête, et je vais paraître complètement fou, elle ressentait les mêmes choses que moi. Ce n'était pas possible d'embrasser quelqu'un comme elle l'avait fait lors du feu de camp sans sentiment. Et puis, il y avait d'autres signes qui ne trompaient pas. Elle me répétait sans cesse que j'étais son super héro, que j'étais toujours là pour elle. Elle m'avait même dis une fois que j'étais l'homme de sa vie ! Elle ne pouvait pas avoir dis cela juste parce que je lui proposais de la reconduire chez elle. Et la façon dont elle passait ses mains dans mes cheveux, le sourire qu'elle arborait quand je lui disais qu'elle était la seule à pouvoir le faire ... Non, je n'avais aucun doute à avoir. Thaïs m'aimait, elle ne le savait peut-être pas encore ou ne voulait pas l'avouer.

  Trois heures et une minute. Les yeux grands ouverts, je me repassais sans relâche tous les sourires, toutes les paroles de Thaïs depuis que nous nous étions rencontrés. Dès le début, il s'était passé quelque chose entre nous, je m'en rendais compte maintenant. En réalité, ce qui m'empêchait de dormir n'était pas tellement le fait que je recherchais toutes les preuves de son amour pour moi, mais plutôt le fait qu'elle se trouvait dans la chambre à côté de la mienne. Avec Harry. Déjà qu'avant, j'avais du mal à les voir ensemble, c'était encore pire maintenant que je savais ce qu'ils faisaient de leur temps libre.

  Cinq heures que je me retournais dans ce lit. Cinq heures que je m'empêchais d'aller vérifier qu'ils se tenaient tranquille. Cinq heures que j'attendais qu'ils s'endorment afin d'être sûr de ne pas louper le moment où ils se sauteraient dessus. Mais ils ne dormaient pas et, d'après les rires, ils s'éclataient comme des dingues. A bout de nerfs et sentant que ma patience avait atteint ses limites, je repoussai la couverture qui me faisait suffoquer malgré la saison et sortis sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Perrie.

Obsessed with her { Z.M }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant