Tome 1: Le Périple d'Oalena ( fanfiction Zelda BOTW )

chapitre 1

Oalena ouvrit les yeux et se releva précipitamment.
Aujourd'hui, elle avait neuf ans, précisément. Elle dévala les marches du palais et surgit dans la cuisine.
Elle surpris alors Eloat en train de préparer son gâteau préféré :
Le gâteau aux fruits.
Il devait être préparé avec des baies ou des pommes, des boisseaux de blés et des cannes à sucres. Oalena savait qu'il était très compliqué de trouver ces ingrédients dans le désert, donc, parfois, des guerrières Gerudo étaient envoyées pour marchander avec les Hyliens, Zora et autres.

- Tu as gaché la surprise, s'exclama Eloat.

- Ce n'est pas grave, je l'aurai bien découvert a un moment ou un autre.

- Allez, file t'habiller, répondit-elle en souriant. Lausona t'attend pour les cours de neuf heure et demi.

Oalena repartit en courant sans oublier de lancer un " Merci pour le gâteau ! "
Elle ne fût pas pour autant vraiment heureuse.
Le jour de son anniversaire, elle irai en cours comme tous les jours, elle ne verrai pas vraiment ses parents, comme tous les jours, elle n'aurai sûrement pas de cadeaux, comme tous les jours. Ses parents étaient Link et Riju. Son père, un aventurier en mission vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sa mère, une reine qui veille sur une cité de guerrières. Normal qu'elle ne les voyait pas souvent. C'est pour une de ses raisons qu'ils avaient engagés Eloat. Une femme ravissante, avec de belles formes et des yeux dorés scintillants. Elle ne voulait pas devenir guerrière et avait donc décidé de s'engager dans quelques choses où elle serai plus utile que le combat.
Quand à Lausona, c'était sa professeur à domicile. Parfois, elle était accompagnée par sa fille Oomila, une des rares amies à Oalena. Oomila avait hérité du nez assez pointu de sa mère mais aussi de la belle couleur flamboyante de ses cheveux. Oomila et Oalena avait aussi une autre amie, Avuka. Elle habitait à quelques pas du palais et voyais souvent Oalena.

Oalena rentra dans la salle de cours, une grande salle circulaire emplie de tableau, de carte géographique et plus encore.
Mais aujourd'hui, quelque chose n'était pas comme d'habitude. La pièce était plongée dans le noir.
Elle avança à taton pour tenter d'allumer la lumière mais elle ne découvrit qu'un nez.
Elle n'eût pas le temps de crier que la lumière s'alluma.

- Surprise !

Une surprise !
Oalena était tellement heureuse !
Elle se rendit alors compte que le nez qu'elle avait touché était celui Lausona. Derrière elle se tenait Oomila, debout, les mains croisé devant elle. Assise en tailleur sur un tapis rouge, Avuka lançait des confettis multicolores dont la plupart atterrissaient sur la tête de Rïju.
Non... ça ne peut pas être possible !
Aux côtés de sa mère se tenait, droit, son épée légendaire à la taille, Link.
Son père était revenu des Hauteurs d'Akkala juste pour son anniversaire !
Elle se jeta à son cou en riant.

* * *

Avuka et Oomila s'approchèrent de Oalena, un petit paquet rouge à la main.

- Tiens, c'est ton cadeau, dit Oomila en lui tendant le paquet.

Oalena l'ouvrit avec enthousiasme et découvrit un bracelet bleu tressé.
Le même que les deux filles avaient à leur poignet.

- Il est... magnifique.

Elle le contempla un instant et l'attacha autour de son poignet.
Lausona lui tendit un tube en carton. Avant même de l'ouvrir, Oalena savait qu'elle allait tomber sur une carte géographique. La petite Gerudo était bien plus forte en géographie qu'en Histoire...
Sa mère lui offrit un magnifique collier en or d'où pendait un pendentif en forme de cœur rouge. Oalena pris le temps de l'étudier. Du rubis. Un de ses diamants préférés.
Elle remercia ses amis et sa famille et la fête commença.
Pendant que Lausona mettait de la musique purement Gerudo, Oomila appris la danse traditionnelle à Avuka et elle. C'était une danse magnifique. Les pieds tapaient en rythme sur le sol pendant que les mains faisaient des moulinets dans les airs. Les vraies danseuses, elles, portaient des longues robes qui virevoletaient quand elles tournaient.
Au bout d'un moment, Eloat entra, le gâteau aux fruits à la mains. Tous le dégustèrent et Oalena souffla ses neufs bougies. Puis, la musique repris.
Pendant que tous le monde s'amusait, Link fit un petit geste à sa fille pour qu'elle s'approche. Ce qu'elle fit.
Ils montèrent en silence les escaliers.

- Où tu m'emmènes papa ?

- Te donner ton cadeau.

Oui !

Ils arrivèrent dans une salle poussiéreuse. Il y avait des tonnes de fenêtres ouvertes d'où la lumière filtrait. La pièce semblait vide mais au centre se trouvait un coffre.
Son père s'approcha et l'ouvrit.
Voyant que sa fille hésitait à s'approcher, il lui fit un signe de la main.
Elle s'approcha, un sourire barré sur le visage.
Elle s'accroupit aux côtés de son père et examina l'intérieur du coffre.
Un tissu noir était entassé dans le fond.

- Qu'est-ce que c'est ?

- C'est ton cadeau.

- Un bout de tissu ?

- Non, ricana Link, déplie-le.

Elle s'exécuta.
Le tissu se déplia délicatement et Oalena pût apercevoir ses détails.
Ce n'était pas seulement un bout de tissu. C'était une cape surmontée d'une capuche.
Elle était noire de jais et sur la capuche était orné un signe en forme d'oeil rouge couleur sang. Cette cape était magnifique.

- Elle était à moi avant. Quand j'était plus jeune. Ce signe, c'est le signe des Sheïka.

Oalena trouva cette cape magnifique.

- Met là moi ! Met là moi !
Clama t-elle en sautillant.

- Oui calme toi, ricana t-il en le lui enfilant tout de même

Une fois mise, la cape n'était pas du tout à la bonne taille. La capuche lui recouvrait l'entièrement du visage et la cape traînait par terre.

- Ne t'inquiète pas, dans quelques années, la taille sera parfaite

Alors là ! Elle a intérêt à être à la bonne taille ! Quand je serai une aventurière, je la mettrais tout le temps !