chapitre 3

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Oalena courait. Les larmes ruissellaient sur ses joues mais elle continuait de courir, toujours plus vite. Elle dépassa bientôt ses amies qui discutaient.

- Oalena ? Où vas-tu ?

Elle ne leur repondit pas et continua de courir.
Elle ne savait pas non plus où elle irai. Tous se qu'elle voulait c'est être seule.
Sa famille et ses amies la chercheraient sûrement dehors, alors la meilleure solution serai d'aller à l'intérieur. Elle tourna à gauche dans une petite ruelle. Ici, elle sauta sur un tas de boite en bois. Elle sauta encore et réussie à s'accrocher au mur. La tribu Gerudo n'était faite que de ça. Elle était entourée de mur. Chaque rue était clôturée par des murs. Partout. Et cela ne lui plaisait pas. Elle se sentait enfermée. Elle ne se sentait pas libre. Alors, parfois, elle sautait en haut des murs et admirait le désert. Elle aimait bien s'asseoir sur le mur près de la fontaine qui coulait sur le chateau. La fontaine géante. Elle y courut en faisant attention où elle posait les pieds. En arrivant, elle escalada le petit mur qui menait au toit. Pas bien compliqué. Arrivée sur le toit, elle courut dans le coin Nord-est. Normalement, se trouvait en dessous le balcon de la cuisine. Elle jeta un coup d'oeil. Il était bien là. Elle sauta et... atterrit sur les fesses en un gros boum. Elle se releva bien vite. Elle irai dans les cuisines voler de la nourriture pour la route. Elle irai sauver son père et personne ne l'en empêcherai.
Elle arriva dans la cuisine. Elle s'approcha de la table. Eloat avait fait le marché et sur la table se trouvait toute sorte de nourriture. Elle pris plusieurs piments et les enfourna dans sa poche droite.
Dans sa poche gauche elle réussi à faire rentrer des pommes. Les piments pouvaient toujours lui servir si elle trouvait des chaudrons pour pimenter ses plats. Elle n'aurait pas assez à manger pour traverser le désert. Et surtout, elle n'avait pas assez d'eau.

La sacoche !

Son père lui avait donné sa vieille sacoche qu'il mettait autrefois. Elle descendit et ouvrit le coffre où elle était entreposé et la pris. Ce coffre contenait toutes les affaires que son père lui avait donné. C'était ici qu'il y avait la cape. Il y avait aussi une vieille carte et une gourde qu'elle fourra dans la sacoche. Elle remonta dans la cuisine. Elle remplie la gourde d'eau bien fraiche, la mit dans son sac. Elle mit aussi les piments et les pommes dedans. Elle se demanda se qu'elle pouvait prendre encore quand une voix la fit sursauter.

- Oalena ? Tu t'en vas.

La jeune fille se retourna surprise. Elle se rendit alors compte que son interlocutrice n'était autre que Eloat.

- Non non je... ramenais de la nourriture à... Avuka. Elle...

- Prend de la volaille.

- Quoi ?

- Pour prendre des forces pendant ton voyages tu dois prendre de la volaille. Tiens je te l'emballe.

Elle lui tendit alors la viande fraîche emballé et la mit dans sa sacoche.

- Et prend un melon. Voilà. Tu es prête.

- Eloat...

Oalena était surprise. Pourquoi sa nourrice l'aidait-elle à s'échapper ?

- Pourquoi tu m'aides ?

- Il faut que tu réalises ton rêve et que tu sauve ton père. Voilà pourquoi. Allez va-y vite.

La fugueuse hocha la tête puis partit en courant.

- Merci Eloat, lança t-elle en s'évadant.

Elle courut et arriva à l'entrée de la cité. Elle était tout près. Encore un peu. Soudain une lance lui barra le passage.

- Avuka ? Laisse moi passer.

- Je sais se que tu veux faire. ON sait ce que tu veux faire.

Oalena se retourna et tomba nez à nez avec Oomila. Cependant, cette dernière tenait dans ses mains... le cimeterre des sept joyaux, qui appartenait à Urbosa La Grande.

- Qu'est-ce que tu fais avec ça ? Il est censé être accroché dans notre chateau.

- Je l'ai ... voler.

- Quoi ?

- Tu en aura besoin pour chasser les monstres.

- TU as voler le cimeterre ?

- Oui, j'avoue que j'ai failli m'évanouir plusieurs fois. Et aussi que j'ai failli me faire pi...

- Stop, c'est bon, l'arrêta Avuka. On a compris.

Oomila déposa délicatement l'arme entre les mains d'Oalena. Le cimeterre était l'arme de prédilection de sa grand-mère ainsi que le bouclier des sept joyaux. C'était une arme magnifique en or, ornée, comme son nom l'indique, de joyaux.

- Tu ne veux pas qu'on vienne avec toi, proposa Avuka.

- Non, je ne veux pas vous mettre en danger. Et puis, n'oublie pas. Tu dois être, à mon retour, la meilleure guerrière Gerudo ou même mieux, la chef. Quand à toi Oomila, tâche d'apprendre tous ce qu'il faut savoir aux enfants de la région.

- Compte sur nous, dirent-elles en cœur.

Néanmoins, Oalena aperçut dans leur yeux une lueur de tristesse. Elle devait certainement avoir la même. Mais elle, ce n'était pas pour la même raison. Ses amies l'avaient car elles avaient peur qu'Oalena ne revienne pas. Mais Oalena l'avait car elle ne les verrait plus pendant très longtemps.
Pendant qu'elle partait, laissant ses amies derrière elle, elle se fit une promesse. Une promesse qu'elle tiendra coûte que coûte.

Je vais revenir saine et sauve avec mon père.


 Tome 1: Le Périple d'Oalena ( fanfiction Zelda BOTW ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant