Bad story [Terminée]

🎭Chapitre 4

Je me réveille avec un mal de crane horrible mais surtout dans une pièce qui m'est inconnue. C'est quoi ce bordel ? Je remarque très vite que je suis également attachée à la fois aux poignets et aux chevilles. Je m'empêche de ne pas crier.

Je prends quelques minutes pour remettre toutes les pièces à leurs places. Les images de la soirées me reviennent. La boîte à souvenir de ma marraine, son cri perçant et cet homme. C'est sûrement lui qui m'a emmenée ici.

Son visage est gravé dans ma mémoire. Ses yeux bleus, ses nombreux tatouages que ce soit sur les mains ou dans le cou, ses longs cheveux noirs...

Ma marraine, comment elle va ? Est-ce qu'ils l'ont torturée pour son argent ? Je me rappelle l'avoir vue, allongée sur le sol de la cuisine. S'il a touché, ne serait-ce qu'un cheveux de ma marraine, c'est moi qui vais lui pointer une arme sur la tempe. S'il pensait tomber sur une gentille petite fifille, je lui prouverai le contraire.

J'essaye tant bien que mal de m'extirper de la baignoire mais évidemment en étant attachée, je ne peux que me rétamer à terre. Mon atterrissage provoque un maximum de bruit. Si je voulais être discrète, c'est Game Over.

La porte s'ouvre en trombe sur mon ravisseur qui a, encore, son arme en main.

"A quoi tu joues ? Sa voix est menaçante.

-Niveau accueil, je te mets 3 sur 10, entre le lit/baignoire et les mains et chevilles attachées, le confort n'y est pas..."

Il m'attrape par le col de mon pull, me forçant à m'asseoir sur le rebord du bain.

"Si tu te crois drôle, tu es loin de l'être. T'es coincée avec moi un petit moment ma belle. On bouge, je vais avoir besoin de ton talent d'actrice."

Je ne sais pas ce qu'il veut dire par là. La seule chose qui occupe mes pensées à ce moment précis, c'est ma marraine. Il m'assois sur le rebord d'un lit. Il sort un téléphone de sa poche. Après quelques secondes à l'examiner, je comprends vite que s'est le mien.

"Tu vas déverrouiller ce téléphone et appeler ta marraine en lui disant que tu vas bien. Invente une excuse ce que tu veux mais si tu dérape, je te jure, que je te colle une balle entre les deux yeux."

Pour appuyer ses dires, il appuie sur la gâchette et pointe l'arme vers moi. L'envie de dire la vérité me brûle les lèvres mais j'ai trop peur des conséquences. La mort est la chose qui me terrifie le plus et il doit certainement s'en rendre compte.

Mon portable était éteins, bizarre. Je l'allume et fais mon code (5822) et mon ravisseur ne se gêne pas pour le regarder. Je trouve vite le contact de cette femme au si grand coeur. Elle répond au bout d'une seule sonnerie. Le brunâtre à mes côtés me fait signe de mettre le haut parleur, je m'exécute.

"Allô ? Emma ? Tu vas bien ?

-Oui ça va...

-Ou es-tu allée ? J'ai eu peur !