PARTIE 8

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Moulanie Sow

-tu sais, je croyais que ça allait être facile mais j'ai du mal à te quitter. J'aimerai que tu restes là avec moi. Qu'est ce qui te retiens à Dakar?

-moi même je ne sais pas ce qui me retient là bas. J'adore voyager, faire de nouvelles decouvertes, decouvrir et vivre de nouvelles sensations. Mon âme est libre et réclame toujours d'être ailleurs que là où mon corps est. Mais pourtant, je ne peux pas être loin de Dakar trop longtemps.

-ce qui veut dire que tu t'ennuies de tout. Serait-ce le cas avec moi?

-non...avec toi c'est différent. Mais il faut que je parte.

-et je te verrai quand?

-quand tu te poseras à Dakar! Je n'ai aucune contrainte tu sais.

-Moulanie, ces quelques jours passés avec toi représentent pour moi plus que tu ne l'imagines. J'avais déja ce link avec toi depuis la premiere fois que je t'ai vu et alors que ça n'était que virtuel, je te sentais déja et maintenant qu'on a pris le temps de "se connaitre", beaucoup de choses se sont confirmées. Je sens que tu ne me prends pas au sérieux mais j'aimerai beaucoup qu'on se revoit et qu'entre nous, ça devienne sérieux.

Je le fis taire par un baiser.

Il se releva et me déposa sur le lit alors que j'étais couchée sur lui. Il me regarda longuement

-j'ai bien peur d'être tombé amoureux de toi. Qui es-tu Moulanie Sow?

-tu ne sais pas ce qu'est l'amour.

-dis le moi toi.

-je ne le sais pas...

Il me sourit tendrement et recommença à m'embrasser.

Ce qui était sûr, c'est que j'aimais être dans ses bras, j'aimais sa compagnie, j'aimais cette électeicité entre nous et ce dés le premier regard.

On s'était rencontré à Dakar par le plus grand des hasards, dans la circulation.

Il y avait un embouteillage monstre, j'étais dans ma voiture, vitres remontées et musique à fond, je me defoulais en attendant que la circulation redevienne fluide et lui, il était à côté de moi à me regarder bizarrement. Il m'a dit qu'il m'a pris pour une folle mais une folle qui était quand même heureuse vu mon sourire et mes gestes.

Il était alors descendu de sa voiture et est venu jusqu'à moi. Et sans détour, il m'avait demandé mon numéro de télèphone.

Je l'avais regardé bizarrement comme pour l'intimider.

-je veux juste savoir qui vous êtes. Rien d'autre.

-et pourquoi voulez vous savoir qui je suis?

-je ne le sais pas...mais j'ai envie de vous revoir, vous parler. Vous m'avez fait un effet inexplicable.

Et je le lui avais donné et une semaine aprés on se prenait un verre et à la fin de la soirée, on était comme des amis qui s'étaient connus il y a dix ans.

On s'est revu deux à trois fois et il est rentré par la suite. Nous avons continué à parler et nos discussions nous ont mené à être plus intimes sans que je ne le sente, c'était venu comme ça et on avait decidé de se retrouver à Paris pour voir où tout ça nous menerait.

Et c'est là qu'avoir une sœur jumelle devient une bénediction du Tout Puissant. Surtout une jumelle crédule comme Guilani car en venant à Paris j'étais sûre qu'elle n'hésiterait pas à me remplacer au prés de Ibrahima. Je n'avais même pas besoin de faire des efforts, elle cédait toujours.

UN JEU DANGEREUX (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant