UN JEU DANGEREUX (lemon)

PARTIE 31

Bonne lecture🤗

~~~~~HARISS

Ça fait trois jours que je fais le pieds de grue chez Guila.

En vain.

Je me demande où elle passe ses journées. J'avais pensè qu'elle avait déménagé mais la concierge m'a dit le contraire.

A la question de savoir à quelle heure elle rentrait d'habitude, elle a juste haussé les épaules.

Je ne pouvais pas rentré à Dakar sans lui avoir parlé, sans m'être assuré qu'elle allait bien. Je voulais savoir en somme qu'est ce qui s'était passé avec son mari et ce que je pouvais espérer.

J'ai dû rester à son immeuble jusque trés tard la nuit pour la voir. Elle est rentrée un peu vers vingt deux heures. Je l'interceptais juste au moment où elle ouvrait la porte de son appartement.

Elle se tourna vers moi, le visage impassible et me dévisagea gravement.

-je suis juste venu voir comment tu allais.

Elle posa son sac à terre.

-tu veux savoir comment je vais? Humiliée et insultée à cause de toi mais toujours debout comme tu le vois. Voilà comment je me sens. Maintenant on est à égalitè toi et moi. J'ai fait de ta vie un enfer et tu en as fait de même avec la mienne. On est quitte maintenant.

-je suis désolé Guila. Je n'aurai jamais imaginé qu'il serait là au même moment que moi et même si tu vas avoir du mal à le croire, je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je veux tout sauf que l'on te fasse du mal.

-Hariss, tu as foutu mon mariage en l'air. A cause de toi, mon mari m'a traité pire que de la merde. N'est ce pas ce que tu voulais? Mais pour autant, je ne reviendrai pas avec toi. Je n'y pense même pas. Maintenant, je veux la paix. Je ne veux plus jamais te revoir de ma vie et si jamais tu t'approches encore de moi, je vais chercher une injonction d'éloignement car je pense que tu es vraiment déterminé à me pourrir la vie.

-encore une fois je suis désolé Guilanie. Jamais je n'aurai voulu que cela se passe comme ça. Pardonne moi s'il te plait.

J'avais conscience là qu'elle ne voulait pas de moi. Elle avait l'air décidé et déterminé.

Elle ramassa son sac, entra chez elle avant de refermer la porte.

Je restais là désarmé, perdu, mortifié, le cœur brisé comme jamais.

Je suis conscient d'avoir causé un énorme malaise entre elle et son mari. Mais je suis encore plus conscience qu'elle a vraiment tourné ma page. Et ce serait difficile à croire mais je me sentais coupable car je sais que peu importe ce qu'elle lui a dit, ce sera difficile pour lui de la croire.

Je suis un homme donc je sais comment ça réfléchit un homme. Raison pour la quelle lorsqu'on a eu notre accrochage, j'ai cherché à l'énerver en lui disant que Guila ne l'aimait pas et que c'était moi qu'elle aimait. J'ai tout fait ce jour pour lui faire croire qu'avec Guila on s'était retrouvé là expressément.

J'étais animé par un esprit d'offense envers lui qui ne s'explique en rien mais tout ce que je voyais en ce moment c'était lui faire du mal, de sorte qu'il soit blessé et doute d'elle, qu'il la rejette. Comme ça j'aurai le champ libre.