UN JEU DANGEREUX (lemon)

PARTIE 32

BONNE LECTURE 🤗😍

~~~~~AZIZ

Jusqu'à mon retour à Dakar aprés une semaine à Paris, Guilanie est restée sur sa position. Ferme, inéxorable et décidée. Elle était devenue trés amére et je ne la reconnaissais plus.

Pour elle c'était terminé.

Pour moi, je devais juste laisser le temps faire son travail car j'étais conscient que plus j'insisterai plus elle me detestera.

Elle était blessée au plus profond d'elle même. C'était en tout cas ce que sa voix traduisait à chaque fois que j'ai essayé de l'approcher. J'ai préférè ne pas en faire plus.

Je suis rentré mais je prenais de ses nouvelles tous les jours. Même si elle ne répondait à aucun de mes messages et ne prenait pas mes appels. Mais par ma mére, je savais qu'elle allait bien ainsi que le bébé.

J'aurai aimé être là, vivre sa grossesse avec elle, l'épauler et vivre avec elle le bonheur d'être parent. Mais elle m'a exclut de cette étape.

Quand ma mére m'a dit qu'elle avait fini avec sa promotion de cette année il y a une semaine, je lui ai envoyé un message pour qu'elle rentre. Elle ne m'a pas répondu. J'ai dû faire intervenir ma mére pour la raisonner. Elle est bien la seule à pouvoir lui faire lacher prise. Elle dit oui à tout ce qu'elle lui demande, mais pour ce qui est de notre relation, elle ne veut pas s'en méler. Pour elle, je devais apprendre à me faire pardonner par moi même.

Elle est presque à cinq mois de grossesse et elle l'a convaincu de rentrer terminer sa grossesse à la maison au prés de nous. Elle ne lui a pas laissè le choix en fait.

Elle revient ce soir et même si elle ne veut pas, c'est moi qui irait la chercher à l'aeroport. C'est à Paris que je n'ai rien pu faire mais à Dakar, Guilanie me reviendra.

J'étais à l'aéroport à dix neuf heures déja alors que son avion devait atterir à vingt et une heure et demie.

Je patientais à la terrasse d'un café pour faire passer le temps jusqu'à ce que son avion attérisse.

Elle avait l'air déçu quand elle m'a vu avec son ventre qui se devinait aisément sous son manteau.

-bonsoir! Tu as fait bon voyage?

-salut...oui...merci.

Je lui pris ses affaires et les mis dans le coffre de la voiture.

Le trajet AIDB et la maison se fit dans un silence trés inconfortable. Je conduisais et elle avait le nez plongé dans son téléphone. Je me tournais de temps en temps pour la regarder et je n'avais pas l'air d'exister pour elle.

Tout le monde semblait trés heureux de la revoir et ma sœur ne cessait de lui caresser le ventre. J'aurai aimé être à sa place, sincérement.

Puis aprés s'être enfermée dans la chambre de ma mére avec elle pendant plusieurs minutes, elle vint enfin dans la chambre.

Je me levais dés que je la vis entrer. Elle avança doucement. Je sentais toute l'émotion qui emanait d'elle en penétrant la chambre.

-euh.. je t'ai fait couler un bain. J'imagine que tu dois être fatiguée. En attendant je vais demander qu'on te réchauffe la soupe que maman a fait spécialement pour toi.