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Je surveille son comportement, si elle avait des fusils à la place des yeux je serais probablement clouée sur la place. Mais en attendant c'est qui est les cartes en mains, et je vais lui montrer qui je suis vraiment. Avant de la libérer, je lui change son planning, elle fera les débuts de soirée, et le week-end elle sera au restaurant. Ça lui fera les pieds. Elle parts en claquant la porte. Et moi bien heureuse d'avoir le derniers mot.

***

Je reste avec mon frére une dizaine minute, juste le temps de planifier les changements, il descent pour récupéré quelques caisses. Je suis là, à me dire, bordel mais dans quelle merde je me suis fourrée. Mais ce n'est pas possible. Je m'enfonce dans le fauteil, passe mes mains sur mon visage, tout en soufflant.

Je ne sais pas combien temps, je suis restée là, le regard dans le vide. Je me lève d'un bon. Je ferme soigneusement la porte du bureau, et repart dans la salle, la musique a fond, je traverse la salle, sans sans faire attention, à ce qu'il m'entoure. Quand, je suis à deux pas, d'être l'espace ZIP, je la vois avec lui, ça fait quoi, même pas 30 minutes que je lui ai dis ne pas l'approcher. Qu'elle est là, à son cou. Il me voit, mais ne fait rien. Ok. Message passé, il en a rien à foutre. Du coup, je fais demi tour, je rentre chez moi.

Là, je n'en ai marre d'être la seule, de me battre. De brasser contre du vent, du vide. Oui j'en peux plus.

Je me suis enfermée, chez moi, de plus dans la salle de bain, dans un bon bain moussant. Je soupire de bien-être. Après d'être restée me prelasser dans ce bain qui est maintenant froid, je sors, en peignoir dans mon appartement, je me pose dans sur mon canapé avec un verre d'alcool brun. Quand j'y repense. Qu'est que j'ai pu être conne, d'avoir de l'importante pour lui. Je pousse un râle, par très féminin. Peu importe.

Je pose mon verre avec fraca sur la table basse en verre. Pourquoi je me prends la tête avec un type pareil.

D'un pat, non chalant, je vais me coucher. Personne ne peut me joindre, tout est éteind. Demain je vais me concentrer sur mon rapport de stage. En fin de journée j'avais prévu d'aller au club, comme je n'ai absolument pas envie de les croiser, donc je vais rester ici. Je préviendrais mon frére. J'ai besoin de prendre du recul, surtout avec ce qu'il s'est passé.

Une nuit bien agité, des rêves, des cauchemars, qui n'ont pas arrêtés. Je n'aime pas ça. Encore dans les vapes, je reste sous ma couette. Quand je repense, à la soirée. Ça me file le cachard. Pas le temps de se lamenter sur soi. Je lève d'un coup, j'ouvre ma fenêtre. Inspire l'air de la matinée qui s'annonce nuageux. Le temps est comme mon humeur du jour, maussade.
Petit déjeuner prie, une fois prête pour travailler, direction le studio. Que je retrouve John. Dès mon arrivé, je l'avertie que le soir même je resterais chez moi. Il boude un peu, mais bon.

Une bonne journée, en fin de compte. On a bien rigolé, il m'a fait oublié, la soirée d'hier. Puis un tour au café où tout a commencé. On retourve des amis, mais décampe peu de temps après. Je ne veux pas le croiser. En passant la soirée seule, j'avance dans mon rapport. Révise mes cours. Je recommence la même routine, sauf que le soir suivant, John me rejoind chez moi. Il ne m'a pas de Boh, ce qui m'arrange. Et je n'ai pas nouvelles de lui même. Mais par mon ami, il demande de mes nouvelles à travers John. Et puis, je m'en fous un peu à vrai dire. Je veux tourner la page, une pour toute. J'en ai marre.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 22, 2019 ⏰

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