Une famille inespérée

Chapitre 4 : Deuxième essai

 La nuit avait été particulièrement longue pour Severus, il l'avait passée dans l'infirmerie, au chevet du petit Harry, assis dans un fauteuil qu'il avait conjurer. Les rayons de soleil qui passaient à travers les fenêtres, lui tapaient sur les nerfs et lui faisait regretter ses appartements dans les cachots. Il lança un Tempus informulé et grogna en voyant l'heure. Il était déjà huit heures du matin passées. Jamais il ne dormais aussi tard, même en vacances. 

Severus se redressa péniblement dans son fauteuil, et jeta un coup d'œil au lit où dormait le garçonnet. Comme la veille, il tomba dans deux océans verts qui le scrutait intensément. Harry semblait à la fois, curieux, émerveillé et apeuré. Ne voulant pas lui provoquer une crise de panique comme la veille, Severus esquissa un petit sourire en direction de l'enfant et fit de son mieux pour s'adresser à lui d'une voix aussi douce que possible. 

- Bonjour Harry, tu as bien dormi ? Tu te sens mieux aujourd'hui ? 

Après un moment d'hésitation Harry lui sourit en retour et hocha doucement la tête. 

- Ce n'est pas très poli de répondre à une question en hochant la tête tu sais ? Repris calmement Severus. 

Le petit garçon eut un sursaut de peur et se mit à trembler. Il n'osait pas répondre à l'homme, et pourtant il savait qu'il le devait. Harry s'était réveiller très tôt comme à son habitude chez les Dursley. Il avait eu tout le temps de repenser à tous ce qui s'était passer la veille, et surtout de détailler l'homme qui dormait à coter de lui dans le fauteuil. Hier soir quand il s'était réveiller, l'homme n'était pas là. L'infirmière Poppy l'avait fait manger une soupe de légumes au poulet tout en lui faisant la conversation. C'est ainsi qu'il avait appris que l'homme s'appelait Severus Snape et que c'était lui qui l'avait emmener dans cet endroit après l'avoir sauver des griffes de l'oncle Vernon. Harry s'était alors promis de remercier dès que possible l'homme pour sa gentillesse. Il avait veillé très tard en espérant qu'il viendrait le voir à l'infirmerie. Mais l'homme n'était jamais venu, et fatigué, il avait fini par s'endormir, le cœur lourd.

Alors en le voyant dans le fauteuil à coter de lui, lorsqu'il s'était réveiller, Harry s'était senti euphorique. L'homme était revenu et ne l'avait pas abandonner comme il le craignait. Heureux, il avait patiemment attendu qu'il se réveil, en restant le plus silencieusement possible. Il commençait à somnoler, quand Severus avait ouvert les yeux en gémissant et en se massant la nuque. Il avait un rayon de soleil sur le visage, et visiblement il s'était fait mal au cou en dormant. Harry s'était alors senti coupable, lui il dormait dans un lit confortable, alors que le gentil monsieur, avait du passer la nuit dans un fauteuil. Décidément il était vraiment un mauvais garçon. 

Il ouvrait la bouche pour s'excuser pour les problèmes qu'il causait à l'homme, quand celui-ci avec un mouvement de la main avait fait apparaître l'heure. Harry avait écarquiller les yeux de stupeur. Lui aussi savait faire ça ! Il ne savait pas comment il y arrivait, mais chaque matin quand il se réveillait chez les Dursley, l'heure s'affichais en face de lui. L a première fois c'était arriver quand un matin, croyant qu'il était encore très tôt, il s'était recoucher. Il n'avait alors pas entendu tante Pétunia lui ordonner de se lever, et avait été ainsi en retard pour préparer le petit déjeuner. Il se souvenait encore de la correction que lui avait donner son oncle. 

Ce jour là, enfermer dans son placard, le corps meurtri et douloureux à cause des coups et mourant de faim, il avait émis le souhait de toujours pouvoir vérifier l'heure à tous moment et de ne jamais plus se réveiller en retard. C'est ainsi que tous les matins, une espèce d'alarme sonnait dans sa tête à 6 heures précises, et il pouvait vérifier l'heure à tout moment de la journée rien qu'en y pensant.