Chapitre 9: Coup de foudre ?

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Chapitre 9 : Coup de foudre ?

Draco était un petit garçon qui ne laissait personne indifférent. Que ce soit de manière positive ou négative, du haut de ces 5 ans et demi, il marquait tous ceux qui le rencontraient. Des cheveux d'un blond presque blanc, un teint de porcelaine, des yeux bleus-gris froids et des traits fins, il était d'une beauté à couper le souffle. Un pur produit Malfoy.

Mais ce qui se remarquait encore plus pour un enfant de son âge, c'était son caractère. Manipulateur, fourbe, colérique, narcissique, vantard, extrêmement rusé, menteur, jaloux, capricieux, diablement intelligent et d'une lâcheté légendaire. Que de bons sentiments !

Enfant unique et héritier d'une des familles les plus riches , nobles et influentes du monde des sorciers, Draco avait l'habitude que tout tourne autour de lui. Ses moindres désirs et caprices étaient satisfaits. Il avait d'ailleurs un bataillon de serviteurs pour cela. Dans le manoir des Malfoy, l'enfant avait à sa disposition pas moins de 8 salles de jeux, et une chambre faisant au moins la moitié de la taille de la Grande Salle de Poudlard. Dans son dressing, on retrouvait tellement de vêtements, que certains partaient à la poubelle sans qu'il y ait eu le temps de les porter. Pour ces anniversaires et les fêtes de Noël, il recevait autant de cadeaux qu'une vingtaine d'enfants.

En bref Draco Malfoy avait la vie d'un petit prince pourri gâter. Le seul qui ne le traitait pas de la sorte c'était son parrain. En effet, Severus n'était pas du genre à céder à ses caprices, ni à le laisser lui marcher sur les pieds. Il savait se faire obéir d'un seul coup d’œil, le punissait quand il le jugeait nécessaire et savait faire preuve d'une grande sévérité.

Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, Draco adorait son parrain, le respectait et l'admirait. Il appréciait énormément le temps passer avec lui. Draco arrivait même à le faire rire. Quand il était ensemble, Severus laissait tomber son masque de terreur des cachots et Draco mettait de côté ses mauvaises habitudes. Et cela le rendait d’autant plus heureux que de son point de vue, Severus se comportait de la sorte uniquement avec lui.

Vous comprendrez donc aisément que Draco n'était absolument pas ravi d'apprendre que son parrain avait un fils. Il était en colère, mais surtout, il avait peur. Peur de perdre sa complicité avec lui. Et il trouvait cette peur légitime puisqu'il n'avait pas vu son parrain depuis le début des vacances de Noël . Severus avait refuser de venir au manoir le réveillon du 24 décembre et lui avait fait parvenir son cadeau par hibou. Il n'avait d'ailleurs pas répondu à la lettre qui accompagnait le cadeau que Draco lui avait envoyer. Et ça ce n'était pas habituel. Dans l'esprit de l'enfant Alessandre prenait déjà sa place dans le cœur de son parrain. Et il ne le supportait pas.

Alors quand son père lui avait annoncer qu'ils étaient inviter à passer  la journée du lendemain au nouveau manoir de son parrain, Draco avait pris sa décision. Sans même le connaître, il haïssait l'enfant de son parrain. Mais cela allait s'arranger. Il allait faire de la vie de cet Alessandre un enfer et s'assurer que son parrain ne veuille plus de lui.

Harry, ou plutôt maintenant Alessandre, n'avait jamais eu d'amis. A son ancienne école, son cousin Dudley avait interdit à tous les enfants de jouer avec lui. Ainsi il passait donc toutes ses récréations seul. Il n'avait jamais eu le droit d'aller jouer dans le parc à côté de la maison. Quand il en avait demander l'autorisation un jour, son oncle lui avait répondu que c'était réserver aux enfants normaux, et donc qu'un être anormal comme lui allait les contaminer par sa présence. Il n'avait jamais été inviter aux anniversaires, ni aux piques-niques du quartier. Quand les Dursley partaient aux foires, aux fêtes foraines ou encore au cinéma, ils l'enfermaient dans son placard. Il avait été une seule fois autoriser à les accompagner à un parc d'attractions, et l'avait profondément regretter. Il n'avait pas eu le droit de monter sur ne serait-ce qu'un seul des manèges. Pas plus qu'il n'avait pu goûter aux nombreuses sucreries, gâteaux, barbe à papa, gaufres, hot-dogs et glaces dont Dudley et l'oncle Vernon s'était empiffrer.

Une famille inespérée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant