Une famille inespérée

Chapitre 6: Souvenirs et héritage. Partie 2

- Est-ce que tu peux me rappeler pourquoi il y a quatre Maison à Poudlard, Harry ? 

- Parce que l'école à été crée par 4 personnes. Les 4 fon.... fondateurs. Madame Minerva. 

Harry se trouvait actuellement dans le salon de l'appartement du Professeur McGonagall, avec une tasse de chocolat chaud et des petits biscuits à la cannelle. Ils avaient passer la journée ensemble, à balader dans le château et dans les jardins. La vieille professeur s'était fait un point d'honneur de répondre à toutes les questions du petit. Il était émerveillé par tous ce qu'il voyait, les portraits qui le saluaient, les escaliers magiques, les elfes de maison, la nourriture qui apparaissait toute seule, et même madame Minerva qui pouvait se transformer en chat. Le professeur l'avait autoriser à l'appeler par son prénom parce qu'il n'arrivait pas à prononcer son nom. 

- Très bien mon petit Harry. Et comment s'appelaient les quatre Fondateurs ? 

- Alors, il y avait madame Rowena Serdaigle, madame Helga Poufsouffle, monsieur Salazar Serpentard et monsieur Godric Griffondor. 

- Bravo ! s'exclama la vieille dame. Et dit moi Harry après tout ce que je t'ai raconter sur les quatre Maisons, laquelle tu préfères ? 

Harry réfléchit un moment. Toutes les maisons avaient l'air d'être super. Et lui, il avait envie d'être courageux comme les Griffondor, intelligent comme les Serdaigle, loyal comme les Poufsouffle et rusé comme les Serpentard. Alors c'était vraiment dur de choisir.  La conversation qu'il avait eue avec Severus lui revint alors en mémoire. 

FLASH BACK

Après le transplanage accidentel de Harry. 

Harry venait de réapparaître dans le lit d'en face. Il était vraiment super content. Pour la première fois, il avait réussi à disparaître sans avoir peur et rien qu'en y pensant. C'était également la première fois qu'il choisissait son lieu d'atterrissage. La première fois  il s'était retrouver sur le toit de l'école. Il avait eu de  très gros problèmes par la suite. Mais bon, ce n'était pas le plus important. 

Le petit bonhomme s'était tourner vers Snape, tout sourire avant de se figer. L'homme était aussi blanc que les draps des lits, ses yeux menaçaient de sortir de leurs orbites et il respirait difficilement. Madame Poppy était là aussi, et était dans le même état que le sombre professeur. Harry senti son cœur se serrer sous le coup de la panique, et prudemment il descendit du lit et vint se placer debout devant Severus, la tête basse, en attente de sa punition. 

Parce que oui, Harry s'attendait à être puni pour ce qu'il avait fait. Cela avait toujours été comme ça. Dès qu'il faisait quelque chose "d'anormal " comme le disait son oncle et sa tante, il était sévèrement puni. L'enfant ne voyait pas pourquoi cette fois-ci serait  différente. Il ne voyait pas non plus la beauté de cette action rare, voire même impossible pour un petit garçon de son âge, ou pour tout autre sorcier dans l'enceinte de Poudlard, hormis le directeur.  

Reprenant rapidement contenance, Severus avait tout de suite compris l'attitude qu'avait adoptée l'enfant. Ce n'était pas difficile, pour quelqu'un comme lui, qui avait passer toute son enfance et une partie de son adolescence, à adopter ce comportement. De la résignation, l'acceptation de son sort, et surtout, la persuasion de mérité les outrages que l'on va vous faire subir. Oui Snape connaissait ces signes. Harry venait de réaliser quelque chose d'extraordinaire, et pourtant il s'attendait à être battu. Par Severus qui plus est ! 

Refoulant sa colère contre les maudits moldus, il releva doucement la tête de l'enfant, en glissant son index sous son petit menton. Il fit sembla de ne pas avoir senti le tressaillement de peur, et demanda d'une voix douce: