Une famille inespérée

Chapitre 11: Sirius Black

Salut tout le monde. Voilà le nouveau chapitre. Je dois dire qu'il m'a donner du fil à retordre mais je suis assez fière de moi. L'intrigue de l'histoire s'étoffe peu à peu. J'espère que cela vous plaira. Et n'oubliez pas un vote et un petit commentaire ça fait toujours plaisir.  Bonne lecture.

«  Sirius, mon frère.
Ais-je encore le droit de t'appeler comme cela ? En fait, je ne suis même pas sûr que ce fût le cas un jour. Pas la peine de froncer tes sourcils comme tu dois sûrement être en train de le faire, tu sais que j'ai raison.  Parce que si tu es un tant soit peu honnête avec toi même, tu admettras que tu ne m'a jamais considérer comme ton frère.

Tout ce que tu as toujours vu en moi, c'était le petit garçon adoré de Walburga et Orion Black, puis le petit Serpentard arrogant et fier, et enfin le mangemort. Rien d'autre. Que sais-tu de moi ? Absolument rien du tout. Et avant que ton esprit de contradiction ne se mette en route, en criant l'inverse, essaie de répondre à ces quelques questions :

- Quelle est ma couleur préférée ?
- Quel est mon plat préféré ?
- Quel métier rêvais-je d’exercer étant enfant ?
- Et enfin, quel est le plus beau souvenir que tu as de nous deux réunis ?

Maintenant que tu t'es rendu compte que tu es incapable de répondre à ce petit questionnaire, assieds-toi confortablement, et lis attentivement ce qui va suivre, parce que après il n'y aura plus rien venant de moi.

Je suis né un an après toi, dans une famille que je n'avais pas non plus choisi. Comme tous les aînés, j'imagine qu'au départ, la nouvelle d 'un petit frère à venir, n’a pas du t'enchanter. Mais encore une fois, je ne fais que supposer, après tout, tu ne m'a jamais rien dit à ce sujet. En fait, nos discussions ont été tellement rare, que je me souviens de tous les mots de chacune d'entre elles.

Comment aurais-je pu ne pas m'en souvenir, quand tu t'appliquais à me traiter avec la même haine et le mépris que tu accordais à nos parents ? Je n'en ai d'ailleurs jamais compris la raison. Après tout je ne t'avais rien fait. N'est-ce pas ? Moi tout ce que je voulais, c'était avoir un grand frère. Je voulais que tu m'apprennes à jouer au Quidditch, à la bataille explosive, aux bavboules. Je voulais que tu m'apprennes à faire des bêtises, à désobéir et à mentir à nos parents.

Je voulais que tu me dises, que j'ai été trouver dans une poubelle ou adopté, quand tu étais fâcher contre moi. Je voulais que tu m'accuses à ta place lorsque tu faisais des bêtises. Je voulais que tu me demandes de mentir pour toi, lorsque tu ferais le mur pour aller voir tes amis, ou une jolie fille. Je voulais que tu me repousse quand j'aurais tenter de m'incruster dans tes relations, que tu me cries dessus quand je t'aurais pris tes affaires sans ta permission. Je voulais qu'avec moi tu montes des plans pour la conquête du monde, ou pour simplement faire tourner en bourrique nos parents.

Je  voulais avoir avec toi des crises de fou rire inoubliable, pour des choses complètement débile. Je voulais te parler de Poudlard, de mes rêves, de ma première déception amoureuse. Je voulais que parfois tu viennes me voir dans ma chambre et que tu me dises que j'étais le pire petit frère qui puisse exister, mais que tu n'échangerais pas, pour tous les gallions du monde. Je voulais avoir un grand frère, je voulais être ton petit frère.

Mais tu ne m'as jamais laisser cette chance. J'aurais tout préféré de ta part, que de subir ton indifférence par moment, tes regards méprisants et la haine qui enduisaient les paroles qui m'étaient destinées. Tu ne t'en rappelle sans doute pas, mais j'ai tout essayer pour attirer ton attention. Je te prenais tes jouets, je te copiais, je te faisais accuser pour certaines de mes bêtises. Mais je n'ai jamais eu droit à rien. A tel point, que j'ai fini par penser que tu étais incapable d'aimer, de sourire sans méchanceté, et de t'exprimer sans haine dans la voix.