Chapitre 25 ¦Alia¦

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Les tableaux que je parcours de mes yeux bleus me font froid dans le dos, mais pourtant je continue à marcher dans ses couloirs qui vous glacent le sang.
Cela doit faire une demie heure que je marche et je n'ai toujours pas trouvé une trace de Seaguan ou bien de mon père.
Les couloirs son sombres et je n'en vois jamais le bout, et lorsque j'entre dans une pièce de ce manoir, je m'en vais immédiatement lorsque je ne vois pas mon ami et mon paternel. Je ne pensais pas qu'un bâtiment pouvais faire autant peur et pourtant pour l'instant j'ai plus peur de ce manoir que de Zeinor lui même.
C'est comme si les murs me parlaient, que les tableaux chuchotaient ou que les couloirs se moquaient de moi. Je me sens compressée, observée et même suivis. Peut être est ce mon imagination qui me joue bien des tours, mais peut être que c'est tout simplement la réalité.
Je regarde alors plusieurs fois derrière moi, pour voir si je ne suis pas suivis par un ennemi, ou par une sorte d'esprit qui hanterait ce sinistre manoir.

Alors que je regarde derrière moi, je ne fais pas attention où je marche et les conséquences sont donc que je me prend la tête dans une porte après avoir reporter mon visage tout droit devant moi.
Cela fait un mal de chien, surtout que cette porte n'est pas bâtie avec du simple bois comme les autres, celle-ci a quelque chose de plus particulier. Elle semble plus froide, plus obscure, mais elle est surtout en fer.
Je fronce les sourcils tout en frottant mon nez désormais rouge dû au choc.
Qui, même un psychopathe, à une porte en fer chez lui si ce n'est pas pour garder un lourd secret derrière ?

J'essaie alors d'ouvrir cette porte mais peine perdue elle est bien trop lourde, et de plus je n'ai tout simplement pas les clés pour l'ouvrir.
Je pourrais bien évidemment prendre une épingle de cheveux et faire comme dans les films afin de debloquer la serrure, mais je n'ai ni d'epingle, ni d'expérience.
Mon deuxième pouvoir me revient alors en mémoire et je me rappelle que maintenant j'ai une grande force qui est en moi. Peut-être que je peux l'appeler quand je le souhaite ?
Je ferme alors mes yeux et je me concentre le plus possible. Je fais abstraction de cette atmosphère si pesante, et je me focalise sur tout ce que j'aime dans la vie, et surtout une personne en particulier.
Une montée de chaleur apparaît alors, et cela me fais une sensation de bien être, comme lorsque vous êtes en pleins massage.
J'ouvre mes yeux et je pose mes mains sur la porte de fer, et je pousse.
La porte s'ouvre comme par magie, et je n'ai eu aucune difficulté à la pousser cette fois ci. J'aime vraiment mon autre don.

Devant moi ce trouve un escalier en pente, qui conduit dans une salle sur le côté. Tout est sombre en bas, mais avec la lumière que j'ai ouverte, je distingue même plusieurs toiles d'araignées au plafond. Un frisson me parcours le corps et je souffle pour prendre du courage. S'il y a quelque chose en bas d'intéressant, il faut que j'y aille.
Je prend donc mon téléphone, j'allume la lampe torche, et avec précaution et délicatesse je referme la porte derrière moi. Il ne faut pas qu'on vois qu'elle est ouverte, je ne veux pas mourir maintenant.
Je distingue ensuite une vieille rampe sur le côté et je m'aggripe à elle tout en descendant ses escaliers très poussiéreux.
Lorsque j'arrive enfin en bas, je tourne ma tête vers la pièce.
Mais je ne vois rien, il fais tellement sombre que même avec ma lampe torche je ne vois pas plus loin que mes pieds.
Je cherche alors un interrupteur ou alors une quelconque lampe qui pourrait servir à allumer cet endroit, et enfin je vois ce que je chercher.
Je m'avance délicatement vers l'interrupteur et je l'allume.
Toute les lumières s'allume d'un seul coup et je plisse les yeux tellement c'est puissant, et je peux enfin voir ce qu'il y a dans cette fameuse pièce.

Mes yeux s'écarquillent tandis que des larmes de joie dépassent presque mes orbites.
Sous la stupeur de les avoir enfin trouvés, je lâche soudainement mon téléphone qui retombe à terre dans un bruit sourd.
Avec ce bruit qui vient briser le silence qu'il y avait, leurs têtes se lèvent vers moi.
Je vois sur leurs visages un espoir qui naît soudainement.
Je cours vite vers eux, mais malheureusement ils sont enfermés derrière des barreaux aussi en fer. Et je ne pense pas qu'avec mon don je puisse faire quelque chose.
Je m'approche de là ou Seaguan est enfermés et nous nous prenons la main, il est tellement soulagé de me voir cela se voit, et je partage cette émotion.

Les 9 Constellations [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant