Les 9 Constellations [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 39 ¦Alia¦

«- Maman ? Je suis enfin rentré !» Dis-je, excitée.

Revoir ma maison me fais énormément de bien, le salon, la cuisine, toutes les pièces m'avaient indéniablement manquées.
Je cours avec ma valise dans ma chambre et lorsque l'odeur familière de mon chez moi remonte dans mes narines je ne peux que pousser un long soulagement.

Je redescend dans le salon et je me rend compte que ma mère n'est pas là, et, en vérifiant l'heure, je constate que c'est souvent à cette heure ci qu'elle va faire ses courses.
Attendant qu'elle revienne je décide de m'écrouler sur mon bon vieux canapé.

Après l'enterrement de nos deux amis et la dispersion de tout le monde, moi et Lily avons pris l'avion en direction de New York.
Elle a rejoint ses parents, nous avons bu un café chez Junkinz' et nous nous sommes ensuite séparés.
Seulement, contrairement avec les autres, nous restons quand même en contact par messages.
Lorsque j'ai atterri a Los Angeles il y a une heure je lui ai d'ailleurs envoyé un sms pour lui dire que j'étais bien arrivée, elle ma de suite répondu.
Je suis contente qu'elle et moi sommes restés en contact, j'ai besoin de ma meilleure amie et, étant donnée que mon petit copain m'as subitement quitté -parce que je prend ça pour une rupture- il me faut donc un appui, quelqu'un sur qui compter.

Respirant enfin la liberté et ma maison je n'entends pas mon téléphone sonner. C'est au bout de la deuxième sonnerie que je me rend compte que quelqu'un m'appel.
Ma première pensée et le prénom qui me vient en tête est : Drako.
Certes, il m'a blessé d'être partit aussi vite et de m'avoir quitté comme cela, mais je l'aime toujours. Et je crois que je l'aimerai jusqu'à la fin de ma vie.

Sauf que, en regardant qui est l'interlocuteur, ma joie ainsi que ma peur disparaît pour faire naître la colère. Néanmoins, je décroche cet appel.

«- Qu'est ce que tu veux, Tyler ?» Dis-je d'une voix sèche.

«- Salut Alia ! Content de te parler ! Euh.. je voudrais bien que tu mette en haut parleur pour que les autres m'entendent, j'ai un truc à vous dire.»

«- Ils ne sont pas là.»

«- Et bien je n'ai qu'a attendre qu'ils reviennent.» Dit-il, enjoué.

Sauf que moi, je ne le suis pas.
Comment peut-il être aussi joyeux ? Il n'est pas au courant de ce qui s'est passé ? Il devait nous aider d'ailleurs, mais au lieu de cela il est resté en Chine les bras croisés !

«- Tyler ! Je suis chez moi, à Los Angeles, et mes "amis" sont sans doute à cette heure ci aux quatre coins de la planète !» Dis-je, bouillante de rage.

«- Quoi ? Votre groupe s'est dissous ? Mais pourquoi ?»

«- Peut-être parce que, même si on a mis les hommes de Zeinor à terre, Seaguan et Marie sont morts ?»

Le silence au bout de la ligne me fait réaliser que je ne l'ai dis sans aucune subtilité, je lui ai balancé cette nouvelle comme si on balançait un pauvre torchon. Mais tant pis, après tout, ce n'est pas lui qui à vécue cette bataille, ou pire encore, qui est mort.
Repensant à tout cela une larme descend le long de ma joue, et c'est reparti !

«- Quoi ? Oh merde putain, Alia je...»

«- Non ! Ne dis même pas que tu ne savais pas, ou que tu es désolé, parce que tu sais quoi ? Tu n'étais pas là ! Ni même les hommes qui devaient nous aider ! Ce n'est pas toi qui a assisté à sa mort, qui l'a pris dans ses bras pendant qu'il rendait son dernier souffle, qui a vu son meilleur ami mourrir !» Dis-je maintenant en pleurs.

«- C'est vrai, tu as raison, je ne sais pas. Mais si j'ai téléphoné c'était pour vous dire que j'étais désolé de ne pas être venu dans cette bataille. Depuis la mort d'Andrew, je me sentais mal, j'ai déjà tué mais là c'était différent. Et puis, j'ai rencontré quelqu'un qui m'as aidé et...»