Chapitre 31 ¦Seaguan¦

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Je marche tranquillement dans ce parc, regardant les quelques bancs installés. Je dois rejoindre Alia qui m'attend dans ce parc, par cet après midi d'été.
Hier soir, lors du bal, elle a eu une violente dispute avec une fille et je crois que c'est pour cela qu'elle n'a pas voulu rejoindre les autres au Luna Park.
Peut être est ce aussi le fait que son anniversaire est dans trois jours, le même jours que cette fameuse bataille.
Elle ma avouée que seul moi et Drako savons pour son anniversaire, et je suis réellement content de partager cela avec elle.
Alors quand j'ai su ce matin que tous nos amis partaient pour la fête foraine mais que Alia n'irait pas, je lui ai alors proposée de passer la journée avec moi.
Elle a de suite acceptée, et elle ma donner rendez vous dans ce parc très lumineux.

Je la vois assise non loin de moi sur un banc blanc, et je lève la main tout en la secouant en faisant un grand sourire. Sa tête se relève et elle me rend ce sourire chaleureux tout en me faisant un signe de la main.
Je me dirige vers elle et elle déplace son sac pour que je prenne place à ses côtés.
Ses yeux bleus me regarde et elle me scrute comme si elle attendait que je dise quelque chose.

«- Alors ? Comment c'était ? Il a dit quoi ? Quel est son don ?» Me questionne Alia.

Je souris tout en levant les yeux au ciel, j'aurais du m'en douter qu'elle allait me poser pleins de questions au sujet de mon rendez vous avec notre survivant.
En effet, c'était ce matin que je devais voir notre survivant, et cela a était vraiment très étrange. J'ai ressentis quelque chose que je ne ressentais pas avant.

«- Il s'appelle Entarius Cooper et sa constellation est le centaure. Je ne sais pas pour son don, il n'a pas voulu me le dire. Mais en tout cas, sache que lorsqu'on le découvre bien, c'est vraiment quelqu'un de gentil. Il est d'accord pour nous aider, mais il n'est pas encore prêt à cohabiter avec nous, ni de devenir ami avec certains d'entre nous.»

Alia affiche une mine déçue et tourne son regard pour fixer le sol.
Je met ma main sur son bras et je lui fait des petits rond réconfortant, il faut qu'elle apprenne à comprendre les autres.
Ce n'est pas de la faute d'Entarius si il est méfiant auprès de nous, et je comprend tout à fait sa méfiance. Enfin, il ne s'est pas montré comme cela avec moi, il s'est montré étonnamment gentil et agréable ce qui renforce ce que je ressens.

«- Essaie de comprendre, Alia. Tout est nouveau pour lui et on va dire que nous n'avons pas fait non plus une très grande impression à son égard.»

Elle hoche la tête sans pour autant comprendre exactement ce qu'il ressent, je le sais je le vois bien dans son regard.

Alors qu'un silence s'était installé entre nous, on entend une sorte de petite sonnette.
Je regarde en face et Alia aussi, et je remarque un marchand de glace qui s'est positionné à quelques mètres de nous.
Je regarde mon amie avec un sourire qui en dit long, et elle me fixe de la même manière.
J'en conclus qu'elle a le même désir que moi. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas mangé de glace.

«- Tu as de l'argent au moins sur toi ?» Je lui demande.

Elle lâche un bruit qui ressemble comme lorsque vous demandez l'impossible, et elle me regarde comme si je lui avais demander de choisir entre l'Asie et la Chine.

«- Parce que monsieur qui a des voitures de luxe, une villa, et un tas de billets n'a pas assez pour acheter des glaces ?» Me dit-elle avec humour.

Je remarque bien qu'elle rigole, et je rigole aussi avec elle, mais au fond de moi c'est comme si je me prenais un coup au coeur. Ça me remonte tellement de souvenirs négatif. C'est vraie, lorsqu'on a de l'argent cela nous facilite en quelque sorte la vie, mais le regard des autres est tellement horrible. Quand j'étais petit et que j'essayais de me faire des amis, la plupart du temps soit j'en avait parce qu'ils voulaient se rapprocher de mes sous, ou soit j'en avait pas parce que j'étais le petit gosse de riche du quartier.
Alors oui, j'en ai marre qu'on me répète sans arrêt que je suis riche, que j'ai de l'argent ou que même ça m'aide dans la vie. Dans le travail et la ville peut être, mais certainement pas socialement. En Chine les gens sont souvent riche, mais comme on voyageait beaucoup j'essayais à chaque fois de trouver ma place correctement et de me faire des amis, mais c'était peine perdue.
Et ce qu'à dit Alia n'est pas la première fois que j'entend ce genre de phrases à mon égard.
De plus, mes parents étant riche et obnubilés par le travail, je n'ai pas vraiment eu une famille soudée.

Les 9 Constellations [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant