Les 9 Constellations [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 38 ¦Alia¦

[Je vous invite à faire un tour sur mon histoire Papillonova, merci♡]

Bonne lecture ♡

***

Deux jours plus tard.

«- Merde ! Fais chier !»

Les mains tremblantes je passe l'éponge sur ma robe noir, j'ai fais tomber du dentifrice dessus.
La poisse, c'est ma seule robe noir qui est dans ma valise.
Je n'ai pas l'habitude de pousser des jurons, mais je ne me sens plus moi même ces derniers jours alors au diable les bonnes manières.

Deux jours sont passés après la mort de Seaguan et de Marie, et je crois que nous nous sommes tous renfermés sur nous même.
Drako et moi sommes toujours en couple, cependant, depuis qu'il a perdu son père et moi le mien, quelque chose à changé entre nous.

«- Tu veux de l'aide ?» Demande mon petit ami sur le pas de la porte.

Je hoche la tête, sans prononcer un seul mot, et il se dirige vers moi.
Son costume noir lui va bien, comme tout ce qu'il porte, et je ne peux m'empêcher d'avoir les yeux légèrement mouillés.
Je ne fais que pleurer depuis deux jours, et j'en ai vraiment marre.

Drako prend l'éponge et essuie ma robe, nos corps très proches.
Avant, j'aurais sauté l'occasion pour qu'on passe enfin à l'acte, mais maintenant, je ne veux pas le faire en étant triste.
Il le sait, et je crois que cela lui convient aussi.

«- Tu l'as finis ?»

Je comprends de suite ce qu'il sous entend, et je hoche à nouveau ma tête, sans parler.
J'ai eu du mal a faire l'éloge funèbre pour Seaguan, mais au bout du compte j'y suis enfin arrivée.
J'ai laissé cours à mes émotions, à mes souvenirs, à mon cerveau.

Il finit par faire disparaître la tache, et il me donne l'éponge avant de s'en aller de ma chambre, comme si j'étais une parfaite inconnue.
Il m'aime, je le sais et moi aussi, mais cela me fais mal que nous soyons devenus aussi distants.
Une larme coule le long de ma joue avant que j'inspire pour reprendre le contrôle de moi-même.
Ce n'est pas le bon moment pour pleurer, il faut que je finisse de me préparer.
Garde tes larmes pour les enterrements, Alia.

Je pose l'éponge et je regarde mon téléphone posée sur la table de chevet.
J'ai reçue un message de ma mère il y à deux jours qui me souhaitait encore un bon anniversaire, et en y repensant je vais devoir fêter plus tard mon âge le jour où Seaguan et Marie sont morts. Comment vais-je y arriver, à surmonter tout ceci ?
Ne voyant aucun message, je pars continuer à me préparer.
J'espère juste que l'enterrement va bien se passer.

Ellipse une heure.

Nous sommes tous devant l'église, la cérémonie va bientôt commencer.
Se sera d'abord le tour de Seaguan, et je ne sais pas si je vais tenir.
Nous sommes tous silencieux, chacun regarde ses chaussures et nous attendons avec chagrin que tout ceci ne commence.
Les gros nuages dans le ciel cachent le soleil chaud de l'Australie et je trouve cela dommage d'enterrer notre ami chinois dans une terre qui n'est pas la sienne.
Cependant, je pense qu'il aurait été ravi que nous soyons tous réunis, même si ce n'est pas une ambiance rêvée.

«- Vous !» Crie une voix au loin.

Je me retourne, ainsi que mes amis, et nous voyons la mère de Seaguan se diriger à grand pas vers nous, les larmes déjà bien descendu.
Son mari l'accompagne et il essaie de la prendre dans ses bras, sauf qu'elle ne veut pas.
Elle fait presque peur à venir nous voir comme ceci.
Sa colère peut se sentir de très loin, me faisant reculer.