Les 9 Constellations [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 36 ¦Alia¦

Un pistolet dans ma main droite et un couteau bien aiguisé dans la ceinture de mon pantalon, je tire sur tout ce qui se trouve devant moi.
La Alia toute sage et qui ne fait pas de mal à une mouche à disparu, et elle est vite remplacée par la jeune adolescente prête à tout pour remporter cette bataille.
Je hôte la vie de plusieurs personnes depuis quelques minutes et bien entendu, j'ai des remords. Peut-être même que je n'arriverais pas à dormir le soir tellement le sang de mes ennemis coule sur mes mains, mais peut-être que je ne vais plus jamais dormir et revoir le lendemain.
Je fais tout pour rester en vie, et pour garder mes amis aussi vivants.
Alors dès que l'occasion se présente je flanque une balle dans la tête du premier venu.

Nos quelques pièges semblent avoir marchés et en a éliminés quelques uns, cependant l'armée du serpent est encore beaucoup trop grande.
J'ai dû apprendre à utiliser une arme en moins de trente minutes et en plus j'ai dû faire face à mon paternel.
Lorsque je l'ai vu j'ai sincèrement crue que je rêvais. J'étais sincèrement contente qu'il soit finalement resté en Chine, car au moins là-bas il ne risquait pas de se faire tuer.
Mais apparemment il a changé d'avis puisque le voici à nos côtés alors qu'il n'a plus l'âge de se battre comme ceci.

J'essaie au fur et à mesure de mes victimes de m'approcher de Zeinor, mais j'ai l'impression qu'on ne pourra jamais l'atteindre.
Pourtant je vois son sourire satisfait au loin, mais il est protégé par une centaine d'hommes qui n'arrêtent pas de nous tirer dessus ou bien de nous donner plusieurs coups.
Quand j'en ai sincèrement marre d'utiliser mes armes j'utilise alors mon don. Je flambe alors quiconque se met en travers de mon chemin, mais malheureusement cela me prend énormément d'énergie.
Je décide donc de reprendre les armes blanches, autant garder toute énergie pour lorsque j'affronterais ce serpent venimeux.
Il est hors de question que cet homme ne s'en sorte vivant, hors de question.

«- Marie ! Nooon ! Marie !» Crie une voix.

Il me faut quelques secondes pour assimiler cette voix à Marina et de comprendre ce qu'il se passe.
Je tire une balle dans la poitrine de celui qui allait m'attaquer et je me retourne vers la scène qui se déroule non loin de moi.

Mon coeur se déchire lorsque je vois Marie, en sang, allongée inerte sur le sol de ce désert brûlant.
J'ai l'impression que le monde autour de moi s'arrête mais je ne peux imaginer la douleur que doit ressentir sa soeur jumelle.
Marina pleure de toute ces forces mais je ressens aussi toute sa haine venir jusqu'à moi, ce qui est surprenant.
Elle se lève soudainement et elle fait face à l'armée qui arrive.
Ses mains devant elle, elle pousse soudainement un crie assourdissant.

La réalité me rattrape lorsque je vois des nuages sombres couvrir le soleil flamboyant et le tonnerre gronder dans les airs.
Je sens même la terre se dérober petit à petit sous mes pieds.
Le plus stupéfiant est l'énorme tornade qui s'est formée devant Marina et qui va dans ma direction, même si ce n'est sûrement pas son intention. Cependant mes pieds refusent de bouger et la violente tornade qui a levée un vent assourdissant vient vers moi aussi vite qu'une voiture de course.

Heureusement quelqu'un me prend par le bras et m'écarte au plus vite de la trajectoire de ce déversement de don.
Je m'accroche à la personne qui m'a sauvée la vie et lorsque je vois qui c'est, je ne me fais pas prier et je lui fais un câlin qui dure seulement quelques secondes.
Je suis tellement soulagée qu'il soit là, en vie.

L'armée de Zeinor semble stupéfaite par ce que Marina a fait, et j'essaie de voir le visage de ce serpent pour savoir s'il s'y attendait ou pas.
Lorsque je vois enfin sa face, je suis surprise d'y voir un sourire malicieux. Comme si c'était ce qu'il voulait.
Pourtant, la tornade donne la mort au moins à une bonne vingtaine d'hommes.
La foudre s'abat alors violemment sur un homme qui se fait instantanément tuer et cela me fais sursauter.
La panique se sent, mais ils n'avaient qu'à pas tuer une dès nôtres.