Heyy ! Voici enfin le dernier chapitre de cette fic ! Bonne lecture !
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Chap. 11 Mon reflet[Aomine]
"Ça fait une semaine que je l'ai pas entendu.
-Bien. Vous avez d'autres remarques ?
-Les dernières fois, j'ai facilement réussi à le faire taire et je me rappelle toujours à peu près ce qu'il s'est passé. Je récolte juste un léger mal de crâne.
-Oui je vois. Ce n'est pas surprenant, puisque ça vous demande un effort important. Bon, je pense que le traitement fait effet. Vous allez continuer à le prendre sans changer la dose. Au moindre souci, vous me contactez.
-Merci beaucoup."
Je serrai la main de l'homme et me levai.
"Faites attention à vous."
Je le remerciai du regard et sortis. Je saisis immédiatement mon portable.
"Tai ?
-Mm ? Il t'a dit quoi ?
-Je dois continuer le traitement, mais on est sur la bonne voie. Je suis content putain...
-Soulagé, souffla le carmin.
-Je viens chez toi ce soir...
-Idiot...
-Quoi, tu veux pas ? m'amusai-je.
-Bien sûr que si... Je me dépêche de rentrer alors. On commandera à bouffer ? J'ai envie de profiter le plus possible de toi...
-Ça me convient parfaitement. À tout de suite...
-Dépêche-toi, Aho..."
J'accélérai le pas et attrapai un bus entre deux arrêts, me faisant sermonner par le chauffeur. J'arrivai assez rapidement, juste après le livreur. Mon amant déballait les pizzas, me faisait dos. Je souris doucement, m'avançai et me collai contre son dos.
"Salut mon Taiga..."
Je déposai mes lèvres sur son cou.
"J'ai faim... envie de toi...
-Mange d'abord."
Je mordis gentiment son épaule.
"Je veux te dévorer..."
Le rouge me tendit une part de pizza par dessus son épaule. Je mordis allègrement dedans, resserrant mes bras autour de la taille de l'homme. Je ronronnai de plaisir et amorçai de légères caresses sur le ventre de mon amant.
"Je vais te faire plaisir ce soir..."
L'homme lâcha un petit rire gêné alors que je léchais sa nuque.
"Viens, on va pas dîner debout."
Je grognai et m'éloignai un peu, m'assis sur le canapé, faisant signe au carmin de s'installer sur mes cuisses. Il obéit calmement, déposant les cartons de pizzas juste à côté.
Nous commençâmes à manger doucement, nous caressant plus ou moins discrètement. Je massai le haut d'une de ses cuisses et embrassai l'espace de peau laissé entre sa clavicule et sa jugulaire.
"Tu me rends fou..."
Je sentis le jeune adulte s'enfoncer un peu plus sur moi, laissant ses fesses frotter contre mon entre-jambe. Un frisson de désir me parcourut.
"Sûr qu'on est obligé de finir le repas ? J'ai tellement envie de toi...
-Allez, j'ai faim...
-Mais moi aussi !"
Le rouge se retourna pour me faire face. Là, je pus sentir son sexe légèrement éveillé contre le mien, dans le même état.
Je déposai une tranche de pizza dans ma bouche, le regard fixé au sien. L'homme vint mordre dans ma part pour m'en ravir une partie.
"Oh... voleur...
-C'est moi qui l'ai achetée, cette pizza...
-Rends-la-moi.
-Idiot."
Il se contenta d'un baiser tendre et légèrement persistant. Les yeux encore mi-clos, je grognai de manque.
"Reviens..."
Sa bouche ne tarda pas. Je m'essuyai les mains avec une serviette en papier, avant de venir les apposer à ses fesses, un cul de pompier, bien galbé, ferme et appétissant...
"Il reste encore deux pizzas...
-Après..." gémis-je.
Je soulevai son haut, jusqu'à ce qu'il me permette de lui retirer. Là, je délaissai ses lèvres pour déposer les miennes sur une de ses pectoraux. J'y déposai une myriade de baisers, avant de m'aventurer sur un téton. Le grain de chair durci subit tout d'abord quelques coups de langue, avant de défaillir sous des lèvres accueillantes. L'américain gémit plaintivement, une main emprisonnée dans mes cheveux.
"Putain nan, Daiki...
-Quoi ?
-Ah putain..."
Il se mordillait la lèvre inférieure en me fixant, les iris pétillants. Je ne pouvais me retenir plus longtemps...
L'homme me dénuda également, embrassa mon cou, se frotta contre moi.
"Dai, je veux pas attendre."
Je souris doucement et retirai le restant de ses vêtements. L'homme commença à lécher mes doigts, alors que je le masturbais vivement.
J'appliquai ensuite ma main à ses fesses et le préparai avec amusement. Le pompier cracha dans sa main et en entoura mon membre dur.
"Allez vas-y.
-T'es pas vraiment préparé...
-Vas-y..."
Je soulevai les fesses du numéro dix et le laissai retomber lentement sur moi. Ma hampe de chair pénétra son corps.
"Doucement... Daiki..."
L'homme se retrouva assis sur moi, entièrement. Il grogna d'inconfort.
"Vas-y..." soufflai-je.
Nos lèvres se scellèrent alors que le dunkeur amorçait un léger va-et-vient.
Je me sentais pris en tenailles entre ses chairs semblables à deux étaux de chaleur. Je vins doucement à sa rencontre, puis accélérai, calquant son rythme. Nous gémissions de concert, entre nos bouches. Nos fronts s'accolèrent un instant, nous permettant de reprendre notre souffle.
J'allongeai l'homme sur le canapé sans me retirer de lui et repris un mouvement rapide. Mes yeux se régalaient de sa beauté, de son expression lubrique d'extase.
"The spot... Daiki..."
Oui, je sentais bien que je touchais ce point de plaisir. Et les légères contractions autour de ma verge ne nourrissaient qu'un peu plus ma folie luxuriante.
Je me libérai dans un grognement, avant de m'extirper de mon homme pour l'achever avec mes lèvres. Il ne tint pas longtemps et se laissa se vider de son précieux liquide entre mes lèvres.
"Daiki..."
Je me redressai en souriant, l'esprit un peu floue. Je saisis une part de pizza et commençai à manger sous le regard encore brillant de mon amant.
"Passe-m'en une."
J'obtempérai, riant et déposai un léger baiser sur ses lèvres.
"Je t'aime, soufflai-je.
-Moi aussi, abruti... Même si je sens que je vais le regretter demain.
-Ah merde...
-Nan, se rattrapa l'homme, nan, t'inquiète. C'est moi qui t'ai demandé."
Nous nous embrassâmes follement, entrelaçant les doigts d'une de nos mains.
Un sentiment étrange me parcourut... Je me levai, caressai ses cheveux et allai me servir un verre d'eau.
"Je vais prendre une douche.
-Je peux finir la pizza ?
-Vas-y."
Je ne me fis pas prier. Et pourtant... quelque chose me tracassait.
Je terminai mon repas. L'homme sortit de la douche. Je restai silencieux. Quelque chose... Calme-toi Daiki... J'ouvris un tiroir, y contemplai mon reflet, m'en emparai. J'étais perdu. Mais mon amant m'attendait... je ne pouvais le laisser dormir seul...
Mes pas mes guidèrent jusqu'à la chambre. Il était couché, déjà, mais son sourire lors du mouvement de la porte m'assura qu'il était parfaitement éveillé. Je ricanai et grimpai sur le lit, au-dessus du rouge. Il gloussa et déposa une main sur une de mes joues. Nous nous embrassâmes doucement.
Mon reflet en main, invisible dans le noir, peut-être tout juste luisant, je caressai son pectoral gauche.
"Qu-qu'est-ce que tu fais ? Aomine ?!"
Ma tête me lança soudainement. L'homme gémissait désormais. De... je ne savais pas... j'étais incapable d'identifier ses émotions... De la douleur... Il souffre... Il te hurle de l'aider... mais tu ne fais rien. Quoi ?!
"Daiki..."
Il pleurait... Je l'entendais, mais je ne comprenais pas. Quand soudain, ma main heurta l'endroit que j'avais caressé... que j'avais cru caresser... La voix s'affaiblissait... geignante.
"Dai... Dai, je t'aime..."
Qu'avais-je fait ?
J'allumai la lumière en tendant le bras.
Qu'avais-je fais ?!
Du sang, beaucoup de sang, et ce couteau... planté entre ses côtes...
"Taiga, haletai-je en passant une main ensanglantée sur une de ses joues, Taiga qu'est-ce que j'ai fait ?!"
Et il sourit tout doucement, les yeux mi-clos.
"Je crois... je crois qu'il a gagné...
-De quoi tu parles ?! Non ! Attends, je vais appeler les secours !
-Non, reste... on a plus le... on a plus le temps."
Il toussa violemment, avant de gémir de douleur, n'ayant plus la force de crier. Du sang s'échappa de ses lèvres et coula sur sa peau immaculée. Je tremblais de toutes parts ; je ne comprenais pas.
"Mal... J'ai si mal..."
Je lui avais percé un poumon... et j'avais sans doute atteint une artère...
Des larmes s'ajoutèrent aux siennes, s'échouèrent sur son visage.
"Daiki...
-Taiga, tu peux pas me laisser..."
Sans force, le pompier m'attira à un baiser. Il souffla contre mes lèvres, un ultime mot. Un adieu.
Adieu.
"Adieu..."
Je ne pus retenir un sanglot bruyant à l'entente de ce mot. Alors je l'embrassai, violai son antre buccal, empli de fureur. Le goût du sang, et sa langue contre la mienne, la force la délaissant. Puis, quand je m'écartai d'un seul millimètre, je sentis un souffle chaud et court. Puis plus rien.
Il mourut.
Je l'avais tué. Celui que j'aimais, celui qui m'avait sauvé... Je l'aimais. Il y a dix minutes encore, tout allait bien, ou peut-être vingt, je ne sais pas... je ne sais plus...
Le corps du dunkeur reposait dans mes bras. Je l'avais tué. Je n'avais pas pu faire ça... Ce n'était pas moi...
"Taiga... Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime putain !"
Je t'avais prévenu, Daiki. Tu le sais bien : au fond, je ne suis que ton reflet.
Je levai un instant le regard, il tomba sur mes médicaments.
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Et voilà, c'est terminé ! J'espère que ça vous a plu et pas trop frustré ! Rendez-vous à très bientôt pour une nouvelle fanfic ! Bye, Kagamine ❣️
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Bipolarité
FanfictionAokaga ! Après le lycée, Aomine et Kagami sont devenus meilleurs amis et passent tout leur temps ensemble. Cependant, ces instants sont perturbés par les étranges attitudes d'Aomine qui fait des avances à son ami... Et il se pourrait bien que Kagami...