Chap. 3 Attirance

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Heyy ! Voici un nouveau chap ! Le titre annonce la couleur... Bonne lecture !
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Chap. 3 Attirance

[Kagami]
    "Je comprends pas... Il parle que de meufs quand il est normal... Et là... Deux fois dans la même semaine ! Il me l'avait encore jamais fait.
-Et tu penses que ça changerait quelque chose s'il avait quelqu'un ?
-De sérieux, peut-être. Mais il a déjà eu des copines et ça l'a jamais empêché de continuer...
-Et si... Aomine-kun était gay ?
-Quoi ?! m'étouffai-je. Tu peux répéter ?!
-Je me demande si Aomine-kun ne serait pas gay.
-Il ne jure que par les seins et le porno ! C'est impossible. Et même quand il est sérieux...
-Quand il est sérieux ? s'intrigua le bleuté.
-Oui, ça peut nous arriver... Dans ce cas là aussi il me parle de meufs... Pas de la même manière. Il veut se caser..."
Le petit fronça les sourcils.
    "Et toi ?
-Moi ? — Moi quoi ?
-Ça te dérange ?
-Son comportement vis-à-vis de moi ? Oui, c'est évident.
-Je parlais du fait qu'Aomine-kun désire se caser.
-P-pourquoi ça me dérangerait ?
-Kagami-kun..."
Je ne comprenais pas...
    "Nan, y a pas de problème. Aomine est mon meilleur ami, je veux que son bien. — Et si ça peut arrêter ses problèmes, ça serait plutôt cool."
Le petit acquiesça lentement. J'étais perdu... Si Aomine se casait...

    "Et toi ?
-Nan, soufflai-je. Personne... J'y pense pas vraiment... Je veux pas y penser... Je préfère me concentrer sur le taf. J'ai pas le temps pour ça.
-Une madame Taiga, ça te dirait vraiment pas ?
-Nan, nan."
Le métis passa un bras autour de mon cou.
"À quoi elle pourrait bien ressembler ? Grande ? Petite ? Plutôt calme ? Ou très...
-J'en sais rien, le coupai-je.
-Je te vois bien avec un petite brune... avec du caractère... Je sais pas... grande plutôt... sportive... indépendante..."
Je rougissais au fur et à mesure de ses mots.
"Je pourrais te présenter des flics... Y en a des pas trop mal... — Mais pas assez bien pour toi... Rah, t'es chiant... En plus je me les suis déjà toutes faites... Pas que j'aimerais pas que tu te tapes une de mes ex, mais bon..."
    Je balançai la tête en arrière, contre le dossier du canapé.
"Idiot... Je cherche personne... Je veux pas de meuf...
-Vingt-et-un an, Taiga... Oh nan... Attend ! Me dis pas que t'es... T'es puceau ?"
Des pourpres explosèrent sur mes joues.
"Nan Taiga, rassure-moi !
-Nan ! Nan je suis pas puceau."
Il soupira de soulagement.
    "Et ça fait combien de temps que t'as pas...?"
Je ne dis rien.
"Ça veut dire beaucoup, ça... Ça te manque pas ?
-Nan, idiot... Je me gênerais pas...
-Oh, tu serais un petit pervers par moment, comme ça, rit le hâlé.
-N'importe quoi, abruti.
-Assume... Pour un pompier comme toi, ça doit pas être très dur..."
Je soupirai.
"C'est pas mon but..."
    L'homme se redressa un peu et planta son regard dans le mien.
"Tu cherches forcément quelque chose... T'es rouge mec ! Ça te gêne à ce point ?
-Mm... Nan...
-Quand même," ricana l'as de Tōō.
Il se leva et me fit signe de me redresser.
"On va jouer ?"
J'opina, soulagé que la conversation soit terminée.
    "J'arrive pas à trouver une meuf bien... Je suis peut-être trop difficile...
-Tu cherches ?
-Pas vraiment, avoua-t-il. Mais j'ai l'impression que ce que je veux existe pas... À peu près ce que j'ai décrit pour toi..."
Il saisit sa veste et sourit.
"Allez !"
    J'étais perdu... Son comportement me dépassait...

    Une main frôla mes épaules par derrière ; je frémis.
"Qu'est-ce que tu fous ?"
L'homme m'apparut. Il passa une jambe au-dessus des miennes et s'assit sur mes cuisses, face à moi.
    Ses bras se déposèrent sur mes épaules. Encore... Et aujourd'hui, je ne me sentais pas la force de lutter... il le fallait, pourtant.
"Tu t'amuses pas assez, Taiga..."
Il se pencha sur moi, accola presque nos fronts. Doucement, il vint se mordiller la lèvre inférieure en souriant...
    Sa bouche s'appuya contre la mienne, puissamment, tandis qu'une de ses mains s'enfouissaient dans mes cheveux. La seconde descendit sur mon torse sans véritable douceur, emplie de désir. Je tentai de le repousser sans conviction, en grognant contre ses lèvres.
    Le contact était brutal, pas particulièrement agréable, pas désagréable... loin de là... J'appuyai une main sur ses épaules, juste assez pour que nos lèvres ne se lâchent.
"Taiga... Tu me laisses t'avoir ?
-Nan, nan laisse-moi abruti.
-Allez Taiga... On va s'amuser..."
Je le repoussai plus violemment.
"Arrête ! Bordel arrête !"
Je savais que ce n'était pas la bonne réaction...
    L'homme m'attira à lui, et me serra contre son corps avec une sorte de violence.
"S'il te plaît... Aomine... Je t'en prie...
-Pourquoi tu te comportes comme ça avec moi ?! Je sais très bien ce que tu veux !
-Nan, Aomine, nan..."
Ses lèvres se déposèrent contre ma nuque.
"S'il te plaît... Laisse-moi..."
Il finit par me lâcher à regrets.
    "Tu me soûles, Taiga."
Je soupirai ; c'était de ma faute évidemment... Je savais que j'exploserais un jour...

    "T'es obligée de toujours me faire commencer les matchs sur le banc ?
-C'est comme ça... Aomine et toi au début, c'est mauvais... Et j'ai remarqué que le regarder jouer boost tes capacités. Donc regarde et tais-toi."
J'obéis silencieusement.
    Mais mes yeux se perdirent plus sur le joueur que sur son jeu... à dire vrai, cela avait toujours été ainsi... Il me fascinait... Sa façon de se déplacer peut-être, je n'y avais jamais vraiment réfléchi. Ses mouvements... Je frémis. Magnifique... félin...
    L'homme me lança un regard amical, couplé à un sourire unique. Celui auquel j'avais droit... Je souris à mon tour et lui présentai mon poing, quoiqu'éloigné. Il me fit un petit signe du sien et laissa ses yeux retourner sur le match.
    Quand j'entrai enfin, un simple coup d'œil suffit à nous faire entrer en symbiose. Face à nous, Kise et Midorima. Le lycée revenait à mon cœur à chaque fois.
    Une double zone eut raison d'eux.
    Le buzzer retentit. Le tanné me sauta dessus, frotta mon crâne en riant. Nous nous écrasâmes par terre.
"Tain c'était chaud !
-T'es le meilleur, Taiga !
-Bouh, Aominecchi, Kagamicchi ! Vous êtes méchants avec nous !
-Oha Asa ne t'était pas favorable, nanodayo, c'est pour ça que nous avons perdu."
Le bleu se redressa légèrement de mon corps en passant une dernière fois sa main dans mes cheveux.
    Je passai un bras autour de ses épaules. Sa main passa dans mon dos. C'était ça que j'aimais...
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Rendez-vous demain pour savoir ce qu'il se passe dans la tête de notre cher Aomine... Bye, Kagamine

BipolaritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant