2 ♢ Continuer le travail ♢

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Quelques mois plus tard.

《 Une nouvelle attaque s'est produite à New York hier soir vers 23h. Dans une ruelle, quatre hommes d'origines asiatiques ont été froidement assassinés. L'arme serait, à priori, un sabre. Après une courte enquête, il semblerait que les victimes faisaient parties d'un gang de malfrats et d' escrocs mais rien n'en est encore sûr. De plus, les caméras de surveillances de la rue principale auraient probablement immortalisées la silhouette de l'agresseur. Il semblerait que ce soit une jeune femme, mais les informations restent très maigres. Et [... ] 》

- Merde ! Fait chier !

Ces jurons rettentissent dans tout l'appartement. Lana se lève péniblement de son vieux canapé déchiré pour aller chercher sa quatrième bière de la soirée. Elle l'a bu d'une traite avant d'aller dans sa petite salle de bain au confort rudimentaire. Elle s'appuya sur le lavabo, se passa de l'eau fraîche sur le visage et tenta de fixer son reflet flou sur le miroir taché et fissuré.

- Aller, on va finir le travail.

Elle se tape les joues, comme pour se réveiller un peu et celles ci rosisent automatiquement. Elle attache ses longs cheveux blonds en espèce de chignon au sommet de sa fine tête, vérifie que tout est ok et sort de son appartement, toujours en claquant la porte, et en ratant une ou deux marches en descendant l'escalier de l'immeuble.

Quelques minutes plus tard, elle se retrouva à déambuler dans les rues sombres de New York. Capuche noire vissée sur la tête pour se protéger du froid de la nuit, elle continue sa route jusqu'à un banc où elle posa ses fesses sur le métal glacial. Elle lâcha un énième juron mais resta là, à fixer le vide, qui pour elle, semblait tourner. Malgré tout, elle sortit son téléphone et pianota quelques secondes afin de vérifier certaines informations.

- Alors... euh... dans deux rues je tourne à gauche et après... à droite, ouais.

Une vingtaine de minutes plus tard elle trouva l'adresse tant recherchée. Lana se tenait devant une vieille porte en bois, fermée à clefs, d'un petit bâtiment lugubre. Elle frappa deux coups et des semblant de voix répondirent quelque chose d'incompréhensible. Sur le coup, elle se demanda si les voix ne venaient pas d'un coin de sa tête.

- À trois, j'ouvre toute seule mon coco... Elle réajusta la coiffure, et son masque noir sur le bas de son visage, recouvrant nez et menton, et commença son décompte en chuchotant pour elle même, 1... 2...
Sa voix était douce et assez claire en dépit de l'alcool qui dormait dans son sang.

Un bruit de clefs se fait entendre vaguement, Lana arrêta net son décompte et mis sa main dans son dos.
À peine la porte entrouverte, elle donna un énorme coup de pied dans celle ci, dégageant l'homme caché derrière la porte droit sur le carlage. Des voix étrangères éclatèrent de tous les côtés, aussitôt des balles viennent sifflées près des oreilles de Lana, que celle ci évite avec un enchaînement de figures parfaites, en coupant plusieurs de ses ennemis dans la foulées, et sans pitié, elle enfonce la lame aiguisée de son katana dans les corps blessés, à terre.
La fatigue commença à apparaître, alors elle plongea au sol se cacher derrière du mobilier renversé, et pourtant, Lana est loin d'avoir éliminé tout les hommes face à elle. Quelques uns sont à terre, gisant dans leur propre sang, quand d'autre arrivent, pistolet ou katana en main. Évidemment, la partie préférée de Lana était ceux armés d'un katana, malgré qu'elle juge leur compétences décevantes.
Des voix et des mots toujours si peu signifiants flottent autour d'elle, alors que sa bouche reste cousue; même son essoufflement ne se fait pas entendre.
Après s'être armée de courage, dans une cohérence parfaite et silencieuse, Lana sortie de sa cachette, trancha la main de deux hommes tirant sur elle et se dirigea vers celui au katana. Après plusieurs coups donnés à chacun, le combat devenait compliqué, l'alcool lui faisait tourner la tête, un moment d'égarement et voilà une coupure au ventre.

- Kisama ! (nda: insulte en japonais) crit elle en portant une main à son ventre.

Le combat reprend tant bien que mal. Lana arrive à repousser son adversaire quand ses acolytes viennent à leur tour. Ils étaient plus nombreux que ce qu'elle pensait.

- Et merde !
- Qui es tu ?! Qu'est ce que tu veux ?!

Un très fort accent japonais retentis dans cette phrase. Lana y répondit en embrochant un des ennemis, elle s'avança vers les autres quand la porte éclata en morceaux. Lana porta sa main à son visage pour se protéger des débris.
Le combat s'arrêta quelques secondes pour voir ce qu'il se passait. C'était un homme en armure rouge et jaune qui s'est introduit en explosant la porte. Il semble plutôt grand et menaçait tout le monde en pointant une sorte de réacteurs de ses mains vers tous.

- C'est la grande fête ici, je peux venir aussi ? Dit il d'une voix tout juste un peu robotisé.
- Koko kara deyou ! (nda = partons d'ici)

Lana regarda tour à tour l'homme et ses ennemis, ne sachant pas quoi faire. Elle compris qu'ils voulaient partir, alors elle attendue quelques secondes qu'ils se décident et leur courru aussitôt après. L'homme en armure tira sur elle et ses ennemis, mais Lana réussis à éviter les coups grâce à son agilité hors pair. Un de ses ennemis lui, tombe à terre, elle lui saute par dessus. Très vite, elle se retrouva quelques rues plus loin, seule. Elle avait perdu leur trace et l'homme en armure semblait être ailleurs.

- Salut ma jolie.

La voilà à terre, après s'être prit un coup par cette fameuse armure rouge.

- On peut parler entre adulte ? Tu leur voulais quoi à ces types ?

Lana ne repondis toujours pas. Elle se releva précipitamment, katana en main. Après quelques minutes de combat et d'esquives, elle enfonça son arme dans le petit cercle bleu de l'armure se situant sur le torse. L'homme perd quelque peu le contrôle de celle ci, alors Lana en profite pour se sauver le plus vite possible.

Après avoir courru plus vite que jamais, sans se retourner, Lana arriva dans son appartement. Elle chopa une bière dans le frigo après avoir détaché ses cheveux et enlevé son masque, et tomba de tout son poids essoufflée dans son vieux canapé. À peine le temps de reprendre sa respiration que sa bouteille de bière est déjà vidée.

- Putain, quelle soirée.

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J'espère que ca vous plait c'est la première fois que j'écris ce genre de scène ^^" j'aimerai votre avis !

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Merci d'avoir lu !

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