Chronique de Hülya : le destin nous a réunis [en pause]

Chapitre 1

2 ans plutôt :

Comme d'habitude, j'ai cours aujourd'hui. J'ai mon bac cette année. Je me suis levé à 6h ( j'ai cours à 8h ), j'ai fait mon rituel ( douche, prière, habillé...), j'ai préparé le petit dej à mon père. Et direction l'école. J'avais cours de maths et français ce matin.
Bref , je vous passe les cours, j'ai bossé comme d'habitude.
En route à la maison , j'ai reçu un appel d'un num non enregistré.

Conversation téléphonique:

Moi: Aloo??

...: Bonjour, je suis bien avec mademoiselle Houliya T******?

Moi: Oui, vous êtes ?

....:Je suis l'inspecteur Burak, et je suis désolé de devoir vous annoncer la mort de votre père dans un accident routier en face de votre immeuble, mais vous êtes prié de venir nous rejoindre à la commissariat dés que possible.

Moi:.......

.....:Vous êtes là? Mademoiselle vous allez bien?

Je savais pas quoi faire ni quoi dire , j'ai laissé tombé le téléphone de mes mains, j'étais choqué, je voyais mon monde devenir noir, et je ne pouvais guère imaginer ma vie sans mon roi, tout ce qui me reste dans ce monde. Je sentais une grande douleur, une douleur insupportable, une douleur que je n'ai senti qu'une seule fois auparavant, lorsque ma mère m'a quitté. J'ai pris mon courage à deux mains, puis je me suis dirigé vers la commissariat le plus vite que je pouvais.
Arrivé là bas, j'ai demandé à une secrétaire :

Moi: Bonjour, je suis là pour mon père, l'inspecteur Burak m'a demandé de venir, où je peux le trouver?

Secrétaire : La dernière porte à votre gauche, deuxième couloir.

Je me suis précipité vers son bureau, j'ai toqué, puis j'ai ouvert la porte sans attendre de réponse:

Moi:Où est mon père? Je veux le voir, il ne peut pas partir et me laissé seule, il n'a pas le droit de me faire ça!

Ins Burak: Calmez vous mademoiselle! Calmez vous.

Moi: Non! Je peux pas me calmer, je veux voir mon père *larmes aux yeux* je vous en supplie, laissez moi voir mon père une dernière fois.

Ins Burak : Je suis vraiment désolée, mais tu fera mieux d'appeler ta famille pour l'enterrement.

Moi: MAIS DE QUELLE FAMILLE TU PARLES! IL EST MA FAMILLE JE SUIS LA SIENNE!

Et là, je fond en larmes, c'était trop pour moi, je ne pourrai jamais surmonter cette épreuve, je voyait tout nos moments à deux, toutes les fois où on se tapait des barres, l'inspecteur Burak essayait de me calmer, mais c'était plus fort que moi.

Il me parlait, mais sa voie me paraissait très loin, j'avait la tête qui tourne, je me sentais pas bien, j'ai entendu l'inspecteur crier mon nom, puis.....TROU NOIR

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