Les côtes meurtrières

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         L'ile à l'horloge, Victoria, la ville d'acier, tels sont ses noms les plus connus. Peu de personnes ont eu le privilège de la voir, ceux qui sont parvenus à l'approcher sont déclarés disparus en mer ou ont été retrouvés au large par les marins d'Epöna.
         À vrai dire, sans la Cité des eaux, nous n'aurions pas connu son existence et même nos appareils aériens qui balaient les frontières du continent n'ont pas pu atteindre ses côtes. À son approche, les pilotes perdent le contrôle de leurs machines subitement. Seul l'un d'entre eux à survécu à sa mission de reconnaissance et nous a signalé avoir pu redresser son avion en tentant de changer de cap. Il avait été abattu quelques secondes plus tard alors que le radar ne signalait ni signature thermique, ni empreinte électromagnétique. Par chance, le cockpit était presque intacte et avait sombré à une petite centaine de mètre de profondeur. Son siège lui a permis de remonter à une profondeur raisonnable et sa bouteille d'oxygène lui a permis de remonter à la surface avec les débris de tôle. Les marins l'avait ensuite repêché le surlendemain à quelques kilomètres des falaises, à bout de force.
           
       Le pilote a été retrouvé mort à l'infirmerie le lendemain de son rapatriement, l'assassin a utilisé un procédé rapide et indolore d'après le rapport du médecin légiste même si elle cherche encore son modus operandi. Des rats blancs endormis ont aussi étaient retrouvés au pied de son lit.


De feu, de glace et de plastique / Tome 2: Rouge glaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant